Diesel Nacional, S.A. de C.V. - DINA | |
Création | 18 juillet 1951 |
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Dates clés | 1951 : création de DINA, S.A. 1952 : prod. camions Fiat 682 et autocar Fiat 682RN(1952-60) 1957 : prod. automobiles Fiat (1957-60) 1960 : prod. camions American Diamond Reo (1960-74) et autocars Flxible 1961 : assemblage autobus Renault D-500, D-680 et D-700 (1963-71) 1973 : rachat de Motores Perkins, S.A. (60%) 1978 : J-V 60/40 avec Renault 1982 : DINA devient une holding 1983 : arrêt assemblage et vente de la JV à Renault 1989 : privatisation, vente à Consorcio Grupo G S.A. de C.V. 1994 : rachat de MCI Inc. 2001 : faillite 2007 : reprise prod. autobus & autocars 2023 : reprise prod. camions |
Disparition |
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Fondateurs | SHCP - Secrétariat aux Finances et au Crédit public du Mexique |
Personnages clés | Miguel Angel Velasco Martínez |
Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | Ciudad Sahagún (en), Hidalgo Mexique |
Direction | CEO Miguel Ángel Velasco Martínez |
Actionnaires | 1951-89 : Gouvernement Fédéral du Mexique 1989→ : Consorcio Grupo G (Fam. Gómez-Flores) |
Activité | Construction automobile |
Produits | Camions, autobus/autocars, (voitures de tourisme) |
Sociétés sœurs | DIMEX (Argentine) |
Filiales | Dina Trucks, Mexicana de Autobuses, Dina Motores, Dina Autobuses, Motor Coach Industries International Inc. (USA), |
Site web | www.dina.com.mx |
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DINA S.A. - Diesel Nacional S.A. de C.V. est un constructeur mexicain de camions de gamme moyenne et lourde, d'autobus/autocars et d'automobiles. Après un arrêt en 2001, l'entreprise a repris la fabrication d'autobus/autocars et, en 2023, de poids lourds en 2007.
La société a été fondée le 18 juillet 1951 par le gouvernement mexicain de l'époque qui voulait lancer les bases d'une industrie automobile dans le pays. L'objectif premier était de limiter les importations de modèles américains et de fabriquer localement des véhicules industriels (camions et autobus). Pour débuter, la société signe alors un accord de coopération technique et financier avec le groupe italien Fiat. Privatisée en 1989, la société a été vendue au Consorcio Grupo G de la famille Gómez-Flores.
DINA, S.A., acronyme de DIesel NAcional, S.A. était une société semi-publique lors de sa création en 1951. L'entreprise a assuré, en plusieurs étapes, la production de différents modèles de véhicules de transport de passagers et de marchandises tout au long de son histoire, grâce à différents accords technologiques, commerciaux et des partenariats avec de nombreuses sociétés internationales : Fiat, Régie Renault, Flxible (en), Cummins, Perkins, Chrysler, Caterpillar, MCI Inc., et plus récemment : Scania, Spicer, Eaton & Dana. En 1980, la crise pétrolière plonge tous les pays d'Amérique Latine dans une grave crise financière avec, pour conséquence, une diminution draconienne de la production. En 1982, le nombre de camions assemblés par Dina passe de 15 400 à 10 500 et le nombre d'autobus/autocars de 1 800 à 400. Dina n'utilisait que 25 % de sa capacité de production. La société accumule plus de 150 millions US$ de pertes et adopte un drastique programme de restructurations qui se traduit par le licenciement de 2 500 de ses 7 570 salariés[1]. Le gouvernement vient au secours de son entreprise nationale Dina et impose, à partir de 1983, que la production des camions de plus de 11 tonnes devront être produits au Mexique et équipés de moteurs diesel. En 1987, Dina détenait 75 % du marché mexicain des poids lourds. En 1989, le gouvernement mexicain décide de privatiser Dina. Le Consorcio G.S.A. de CV. de Raymondo Gomes Flores en devient l'actionnaire majoritaire avec Navistar et Chrysler qui conservent leurs participations minoritaires dans Dina Camiones et le gouvernement mexicain qui garde une petite participation. En 1994, le Mexique connaît une nouvelle grave crise économique qui affecte toute l'industrie mexicaine. Elle sonne le début des difficultés de l'entreprise. En 1999, la société comptait 4 934 salariés et déclarait un chiffre d'affaires de 600 millions US$, la famille Gomez Flores détenait alors 62,5 % de Dina. Face à la crise, en 2000, Dina ferme ses usines et le 14 juillet, annonce son insolvabilité. En février 2001, la faillite de Dina est évidente et le 11 septembre 2001, Dina ferme son dernier site de production, celui de Sahagun.
En 2007, Dina renaît de ses cendres et reprend la fabrication d'autobus sur un châssi adapté de camion de conception Dina, les ensembles mécaniques provenant de fournisseurs extérieurs, comme les moteurs diesel Cummins. En 2023, Dina relance la fabrication de camions.
La société National Diesel S.A. a été fondée en 1951 - et simplement appelée DINA - par le gouvernement mexicain, avec l'État mexicain comme actionnaire majoritaire et la participation minoritaire du constructeur italien Fiat SpA, pour construire, assembler et commercialiser des véhicules automobiles, des camions et des autobus ainsi que des moteurs diesel pour un usage agricole et industriel, et les accessoires et les pièces de rechange.
Une toute nouvelle usine est construite à cet effet à Ciudad Sahagun.
DINA signera un premier accord de licence de fabrication avec Fiat SpA en 1952 pour fabriquer et commercialiser la série de camions lourds Fiat 682 au Mexique pour le compte du constructeur Italien. Il a produit localement les modèles Fiat 682N en camion porteur, 682T tracteur de semi-remorques en version camion de transport longues distances et de chantier ainsi que l'autocar 682RN, jusqu'en 1959.
DINA a également assemblé et commercialisé localement les modèles automobiles Fiat 500, 1100 et 1400 de 1957 à 1960.
DINA a mis fin, de son propre chef, aux accords de licence avec Fiat SpA fin 1959 pour la division poids lourds et fin 1960 pour la division automobiles. Ce n'est qu'en 1962 que DINA signe un contrat de licence avec la Régie Nationale Renault. L'assemblage des bus D-500, D-680 et D-700 débute courant 1963 et la production de moteurs en 1968.
La filiale auto de Dina a aussi assemblé des modèles Renault, qui n'ont connu aucun succès commercial, moins de 10 % de part de marché en 1976. En 1978, Renault décide de créer sa propre filiale pour l'assemblage au Mexique, avec DINA qui prendra une participation de 60 % dans la nouvelle société. Cette participation sera rétrocédée à Renault en 1983.
En 1973 DINA prend une participation de 60 % dans Motores Perkins S.A., filiale locale du constructeur américain de moteurs diesel, détenue jusqu'alors par la filiale mexicaine de Chrysler Corporation.
La crise pétrolière de 1981/82 plonge les pays d'Amérique Latine et le Mexique notamment dans une crise financière profonde avec pour conséquence une diminution draconienne de la production. Le nombre d'unités montées par DINA en 1982 est tombé de 15 400 à 10 500 le nombre de autobus de 1 800 à 700. Pendant les premiers mois de 1983, DINA n'utilisa que 25 % de sa capacité de productions. La société a accumulé plus de 150 millions de dollars US$ de pertes devant adopter un programme de restructuration drastique et licencie 2 500 de ses 7 570 salariés.
DINA sera aidée par le gouvernement qui imposa à partir de 1983 que des camions de plus de 11 tonnes. Et les véhicules devaient être équipés d'un moteur diesel, et produit par un constructeur détenu majoritairement par une entreprise mexicaine. En 1987 DINA détenait 75 % du marché mexicain des poids lourds et plus de 25 % des remorques.
En 1985 DINA créa une coentreprise avec Général Motors pour produire environ 50 000 camions diesel par an, destinés essentiellement à l'exportation vers les États-Unis. GM devait détenir une participation de 40 % mais, la coentreprise ne fut jamais rendue opérationnelle.
En 1987 l'américain Navistar International Corp. prend une participation de 5 % dans DINA Camiones. DINA qui fabrique alors la nouvelle série S de Navistar, camion qui a été spécialement pensé pour le marché mexicain. Chrysler rachètera la même année 8 % de Dina.
Le gouvernement Mexicain décide de privatiser l'entreprise et vend DINA en 1989 à Raymundo Gomez Flores, qui change le nom de la société qui devient Consorcio G, S.A. de C.V.
Chrysler et Navistar ont gardé leurs participations minoritaires dans DINA Camiones et le gouvernement mexicain a gardé une participation de 5,7 % dans cette filiale.
Navistar augmente sa participation en 1991 et la porte à 17,5 %. Il signe également un contrat de fourniture de moteurs diesel et produits dans l'usine Navistar du parc Melrose, dans l'Illinois.
La société se transforme et de constructeur devient plutôt un assembleur qui achète des composants de tout genre à l'étranger.
En 1992, il signe un accord avec la société brésilienne de carrosserie d'autobus Marcopolo S.A. pour les modèles Paradiso et Viaggio destinés au marché mexicain.
La filiale autobus de DINA est devenue le plus important constructeur d'Amérique du Nord avec une production d'environ 2000 unités par an. En 1993 DINA couvrait 46 % du marché mexicain des autobus interurbains et 40 % du marché des poids lourds. En 1993, les exportations ont commencé vers l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud.
En 1994 DINA rachète le constructeur américain d'autobus Motor Coach Industries International Inc. (MCII), le plus important constructeur d'autobus interurbains. Cette acquisition fait de DINA le plus grand constructeur de autobus d'Amérique du Nord, avec un chiffre d'affaires de 1,4 milliard US$.
Mais en 1994 une grave crise financière apparaît au Mexique, le pesos est fortement dévalué et une période de récession économique débute. Les ventes d'autobus passent de 2 040 à 169 et celles des poids lourds de 30 644 à 5 219.
En 1996, avec les accords de libre-échange nord-américains, les marchés américains et canadiens s'étant ouverts, DINA part à la conquête de ces nouveaux marchés.
En 1998 seulement 23 % du chiffre d'affaires de la société provenait des ventes nationales et 83 % de l'exportation. En 1998 DINA décide de rompre ses accords avec Navistar. Pour réduire sa dette, DINA revend sa participation (61 %) de MCII Holdings.
DINA Camiones poursuit ses fabrications dans l'usine de Ciudad Sahagun, tandis que la nouvelle filiale, DINA Internacional, une coentreprise avec Mercedes constituée en Argentine, est créée pour couvrir le marché de Amérique du Sud.
La famille Gomez Flores à travers le Grupo Empresarial, détenait 62,5 % de DINA à la fin de l'année 1999.
Le , DINA ferme ses usines et le annonce son insolvabilité et notamment le remboursement de la première échéance de 6.5 millions de dollars US$ de remboursement d'un prêt. Le , Western Star Trucks est vendu à Freightliner LLC qui avait cédé une licence de fabrication en pour la fabrication de poids lourds. Le Western Star Trucks, devenu filiale de Freightliner, elle-même filiale de Daimler-Benz, met un terme à tous ses rapports techniques et commerciaux avec DINA de manière unilatérale. DINA n'aura fabriqué que 700 exemplaires du modèle destiné au marché américain. Le DINA intente une action judiciaire contre Western Star Trucks devant la Chambre de Commerce Internationale pour rupture de contrat.
En la faillite de DINA est évidente, le DINA ferme son dernier site de production encore en activité, celui de Ville Sahagún.
Les principales filiales détenues par DINA :
Les principaux concurrents de Dina :
En DINA renaît de ses cendres et reprend la fabrication d'autobus et autocars. Un modèle médium et un modèle lourd de ligne figurent au catalogue. Les châssis sont de conception DINA (châssis de camions HTQ de 2000) et utilisent des ensembles mécaniques provenant de fournisseurs extérieurs comme les moteurs diesel Cummins.