Daian-ji

Daian-ji
Image illustrative de l’article Daian-ji
Hon-dō de Daian-ji.
Présentation
Nom local 大安寺
Culte Bouddhiste
Site web www.daianji.or.jpVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Japon
Ville Nara
Coordonnées 34° 40′ 05″ nord, 135° 48′ 46″ est
Géolocalisation sur la carte : Nara
(Voir situation sur carte : Nara)
Daian-ji
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Daian-ji
La porte sud.

Le Daian-ji (大安寺?), fondé durant la période Asuka est un des sept grands temples de Nara au Japon.

Le Nihon Shoki rapporte la fondation du Kudara Dai-ji (百済大寺?), prédécesseur du Daian-ji, en 639 durant le règne de l'empereur Jomei. Une pagode à huit étages a été ajoutée peu de temps après[1]. Après qu'il a été déplacé durant le règne de l'empereur Temmu, les fouilles ont mis au jour les fondations du site du Daikandai-ji (大官大寺?), comme il était alors appelé, sept cents mètres au sud du mont Kagu[2].

Comme le Yakushi-ji et le Gangō-ji, le temple a été déplacé dans la nouvelle capitale de Heijō-kyō vers 716-717 et reconstruit sous le nom de Daian-ji en 729[3]. Il a perdu de son importance quand la capitale a de nouveau été déplacée à Kyoto à la fin de l'époque de Nara. Une succession d'incendies, un typhon en 1459 et des tremblements de terre en 1585 et 1596 ont pratiquement détruit l'ensemble du temple[4]. Les socles de pierre des anciennes pagodes jumelles ont été retirés pour être réutilisés à Kashihara-jingū en 1889[5], tandis que les ruines des autres bâtiments se trouvent dans les propriétés adjacentes[3].

Le temple abrite neuf statues appartenant à un style connu sous le nom « Daianji-yoshiki », mais la célèbre statue de Sakyamuni, décrite au XIIe siècle par Oe no Chikamichi dans le Shichidaiji Junrei Shiki comme étant la plus belle œuvre de Nara, est à présent perdue[3],[6]. Les statues de l'époque de Nara qui a suivi sont classées bien culturel important : une Jūichimen Kannon[7], une Senjū Kannon[8], une Fukūkensaku Kannon[9], une Yōryū Kannon[10], une Shō Kannon[11] et un ensemble de quatre rois célestes[12]. Les archives du temple datant de l'ère Tenpyō (747) ont également été classées bien culturel important et sont maintenant conservées à la préfecture de Chiba[13].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Donald F. McCallum, The Four Great Temples (vid. p. 90, 83-153), University of Hawaii Press, (ISBN 978-0-8248-3114-1).
  2. (ja) « Temple », sur www.daianji.or.jp (consulté le ).
  3. a b et c Minoru Ooka, Temples of Nara and their Art (vid. p. 33 f.), Weatherhill, (ISBN 0-8348-1010-7).
  4. « History »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Daian-ji (consulté le ).
  5. J. Edward Kidder, Early Buddhist Japan (vid. p. 114), Thames and Hudson, (ISBN 0-500-02078-7).
  6. « Daianji Temple »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), préfecture de Nara (consulté le ).
  7. « Database of Registered National Cultural Properties », Agence pour les affaires culturelles (consulté le ).
  8. « Database of Registered National Cultural Properties », Agence pour les affaires culturelles (consulté le ).
  9. « Database of Registered National Cultural Properties », Agence pour les affaires culturelles (consulté le ).
  10. « Database of Registered National Cultural Properties », Agence pour les affaires culturelles (consulté le ).
  11. « Database of Registered National Cultural Properties », Agence pour les affaires culturelles (consulté le ).
  12. « Database of Registered National Cultural Properties », Agence pour les affaires culturelles (consulté le ).
  13. « Database of Registered National Cultural Properties », Agence pour les affaires culturelles (consulté le ).

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :