Dark wave néo-classique

Dark wave néo-classique
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Arcana.
Origines stylistiques Dark wave, musique classique, ethereal wave

La dark wave néo-classique, ou gothique néo-classique, est un sous-genre musical gothique de la dark wave. C'est un terme apparu faute de mieux, mais qui ne doit pas être confondu avec la musique néo-classique, courant de la musique savante.

Les premières mentions du néoclassicisme en lien avec des groupes comme In the Nursery remontent à 1988[1],[2],[3]. Malgré son nom et diverses influences de compositeurs comme Igor Fiodorovitch Stravinsky, il n'est pas apparenté au néoclassicisme.

Le premier groupe gothique néo-classique, même s'il dépasse largement cette étiquette, est probablement Dead Can Dance : en intégrant dès Spleen and Ideal (1985) des trompettes, timbales, cordes, chœurs, etc., mélangés à la cold wave de l'époque, puis avec Within the Realm of a Dying Sun, d'où tout élément rock ou cold est absent. Certains singles comme Into the Labyrinth (1993) de Dead Can Dance sont notés dans le genre par la presse spécialisée[4].

Caractéristiques

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Le gothique néo-classique mélange le style gothique atmosphérique de l'ethereal wave à des influences classiques. Il se caractérise par une imitation de la musique classique[5] (tous courants et époques confondus), avec parfois des incursions dans le domaine médiéval ou baroque. S'il n'est pas rare d'y entendre des instruments réels, le néo-classique est néanmoins majoritairement - et ce pour une simple question de moyens financiers des musiciens - une musique produite à partir de synthétiseurs ou aux moyens de samples.

Groupes et artistes

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Ce classement est arbitraire et il n'existe aucune scène « néo-classique » revendiquée. Simplement, les groupes qui suivent sont assimilables à ce style, soit totalement, soit par certains aspects de leur musique ou certaines périodes de leur existence.

Les groupes du genre comprennent notamment : Akiko Shikata, ALI PROJECT, Arcana, Ataraxia[6], Ashram, Collection d'Arnell-Andréa, Dark Sanctuary, Dawn and Dusk Entwined, Dead Can Dance, Deleyaman, Faun, Les Fragments de la Nuit[7], In the Nursery, Kanon Wakeshima, Life's Decay, Lisa Gerrard, Malice Mizer, Ozymandias, Persephone, Qntal, Sopor Æternus, Trobar de Morte et WeltenBrand[8].

Notes et références

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  1. (de) Sebastian Zabel, Plattenkritik zu In the Nursery, Spex. Musik zur Zeit, , p. 61.
  2. (nl) Pieter Vantyghem, 365 albums die je beluisterd moet hebben, Lannoo Meulenhoff, (ISBN 978-9-40145-972-3), « The Serpent's Egg ».
  3. (en) « Dark Wave: History and Sound of Dark Wave Music », (consulté le ).
  4. (en) Amanda Zylstra, « 10 Best Neoclassical Darkwave Songs », sur vocal.media (consulté le ).
  5. Eric S. Strother, The SAGE International Encyclopedia of Music and Culture, SAGE Publications, (ISBN 978-1-50635-338-8, lire en ligne).
  6. (en) Thorn, Malahki, « Heathen Harvest Reviews: Ataraxia / Autunna et sa Rose - La Via Verso Il Cielo », sur Heathen Harvest Webzine (consulté le ), ...fundamental members of the neoclassical music genre....
  7. (en) Carlyon, Dillon, « Reviews: Musique du Crépuscule », sur ReGen Magazine (consulté le ), the full range of introspective and melancholic musical expression in the neo-classical medium.
  8. (nl) van der Haar, Thijs, « Review of The End of the Wizard », sur Vampire Magazine.com, ...magnificent, neoclassical compositions....