Denis Briçonnet | ||||||||
Abbé de Cormery et évêque de St-Malo, gravure Jean Picart, bibliothèque Carnegie (Reims). | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | en 1473 à Tours royaume de France |
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Père | Guillaume Briçonnet | |||||||
Mère | Raoulette de Beaune (d) | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | le au château de Montchenin à Saint-Branchs royaume de France |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Abbé de Cormery | ||||||||
– † | ||||||||
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Évêque de Lodève | ||||||||
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Doyen du chapitre de Tarascon | ||||||||
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Grand archidiacre d'Avignon | ||||||||
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Évêque de Saint-Malo | ||||||||
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Évêque de Toulon[1] | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Archidiacre de Reims Abbé de Saint-Martin d'Épernay (1512) Abbé de Turpenay |
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Denis Briçonnet, né en 1473 à Tours[2], et mort le au château de Montchenin[3] à Saint-Branchs, est un prélat qui œuvre pour la Réforme de l'Église.
Il est chanoine de Paris, lorsqu'il est nommé à l'évêché de Toulon, au consistoire le , et sacré évêque de la ville en 1506, il ne fait son entrée solennelle que vers 1512.
En 1512, il est le 1er abbé commendataire de Saint-Martin d'Épernay[4]. Puis succède à son père Guillaume Briçonnet à l'évêché de Saint-Malo.
Il séjourne souvent en Italie, il est présent au concile de Pise en 1511, puis en 1512-1513, et en tant qu'ambassadeur extraordinaire de François Ier du à fin 1519[5]. Il est présent avec son frère Guillaume au concordat de Bologne[6].
Au cours de ses séjours, il rencontre Arcangela Panigarola (1468-1525), religieuse du couvent Sainte-Marthe des augustines de Milan et disciple de Véronique de Binasco, en faveur de la réforme de l'Église, qui devient sa « mère spirituelle ». En 1518, il publie un manuel des prêtres, qui montre sa volonté de réformer son diocèse[5].
En 1520, il échange l'évêché de Lodève contre l'abbaye de Cormery avec René du Puy, et l'agrément de François Ier et du pape Léon X, auprès duquel il fut chargé d'importantes négociations, durant un séjour de trois ans à Rome.
En juin, il fait ajouté un chœur neuf à la vieille église abbatiale Saint Martin d'Épernay, Laurent Le Preux, prieur d'Igny-le-Jard, est le maître d'œuvre[4],[7].
Au retour de Rome, il fait bâtir le château de Coussay, en 1520-1521, construction Renaissance d'influence italienne. Coussay devient la châtellenie dépendant du château de Loudun[8].
Il a une affection pour la Touraine qui l'a vu naître, et particulièrement pour les bords de l'Indre. Sa sœur Catherine, marié à Thomas Bohier, contribue fortement à la construction du château de Chenonceau, tandis qu'il rebâtit et meuble le château de Montchenin, près de Cormery, où il installe sa résidence. Il fait également de nombreux travaux aux bâtiments de l'abbaye de Cormery.
En 1523, la peste s'abat sur Cormery, probablement venue de Tours où elle sévit depuis quelque temps, lorsque l'abbé Denis est en route vers Paris pour rencontrer son frère; cinq cents habitants et douze moines de l'abbaye furent emportés.
En 1535, il nomme son neveu François Bohier, doyen de la cathédrale de Tours, à l'évêché de Saint-Malo[2].
Il meurt le au château de Montchenin, dans la vallée de l'Échandon, à Saint-Branchs près de Cormery, et est inhumé dans l'église du monastère de Cormery[3].
3e fils de Guillaume Briçonnet et de Raoulette de Beaune (sœur de Jacques de Beaune). Il a trois frères et une sœur :