La diamictite (du grec ancienδια (dia-) : « à travers » et µεικτός (meiktós): « mélangé ») désigne un type de roche sédimentairelithifiée inhomogène faite de sédiments terrigènes contenant des particules dont la taille varie de celle de l'argile jusqu'au rocher, enchassés dans une matrice de mudstone ou de grès. Le mot a été inventé par Flint en tant que terme purement descriptif, sans aucune référence à une origine particulière[1]. Quelques géologues restreignent son usage aux conglomérats chaotiques ou aux brèches consistant en un gravier terrigène supporté par une matrice de boue ou de sable[2].
Une diamictite non lithifiée est appelée diamicton ou diamicte.
Le terme est souvent employé pour des dépôts glaciaires chaotiques lithifiés, telle que la tillite d'origine glacaire, ce qui fait que la diamictite est souvent considérée comme ayant une origine glaciaire (cf. Terre boule de neige). Quoique ce soit l'origine la plus commune pour les diamictites, déposées via des écoulements sous-marins de type turbidites ou olistostromes dans les zones tectoniquement actives, elles peuvent cependant se créer dans beaucoup d'autres conditions géologiques. Les origines possibles sont[3],[4] :
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Diamictite » (voir la liste des auteurs).
↑(en) R.F. Flint, J.E. Sanders et J. Rodgers, « Diamictite, a substitute term for symmictite », Geological Society of America Bulletin, vol. 71, no 12, , p. 1809–1810.
↑(en) M.E. Tucker, Sedimentary Rocks in the Field, John Wiley & Sons, Ltd., (ISBN978-0-470-85123-4).
↑(en) N. Eyles et N. Januszczak, « ’Zipper-rift’: A tectonic model for Neoproterozoic glaciations during the breakup of Rodinia after 750 Ma », Earth-Science Reviews, vol. 65, nos 1-2, , p. 1-73 (lire en ligne)
↑(en) H. Huber, C. Koeberl, I. McDonald et W.U. Reimold, « Geochemistry and petrology of Witwatersrand and Dwyka diamictites from South Africa: Search for an extraterrestrial component », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 65, no 12, , p. 2007–2016 (lire en ligne).