Duchesse |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Mère | |
Fratrie | |
Conjoint |
Louis II de Brancas (d) |
Diane Adélaïde de Mailly-Nesle, duchesse de Lauraguais, née à Paris, paroisse Saint Sulpice, le [1] et morte dans la même paroisse, le [2], fut l'une des maîtresses du roi Louis XV[3].
Fille de Louis III de Mailly-Nesle , capitaine-lieutenant des gendarmes écossais, commandant la gendarmerie, chevalier de l'ordre du Roi, (1689-1767), et de son épouse Armande Félice de La Porte Mazarin (1691-1729), Diane Adélaïde de Mailly est l'arrière-petite nièce du cardinal Jules Mazarin[3].
Troisième des « sœurs de Nesle » (quatre des cinq sœurs sont devenues des maîtresses de Louis XV), elle a également une demi-sœur, Henriette, issue de la relation qu'entretient sa mère avec le prince de Condé[3].
Dame d'atours de Madame la Dauphine, elle sera remarquée par le Roi, qui en fera sa maîtresse après ses deux sœurs aînées[4]. Elle paraît n'avoir joui que d'une manière intermittente, des faveurs du Roi[5]. Les rumeurs de nuits passées par le Roi avec deux sœurs l'obligent à quitter Versailles[3].
Elle épouse à Paris, paroisse Saint Sulpice, le , Louis de Brancas, 5e duc de Villars-Brancas, duc de Lauraguais, pair de France, brigadier d'infanterie, (1743), maréchal de camp (1745), lieutenant-général des armées du Roi (1748), gouverneur des ville et château de Guise, chevalier de la Toison d'or (en 1745), (Paris, paroisse Saint Sulpice - Paris ) . Il était veuf d'Adélaïde Félicité Geneviève d'O, morte en couches le à l'âge de 19 ans, dont il avait deux fils[6] et se remaria en 1772 avec Catherine Frédérique Wilhelmine de Neukirchen. Il était le fils de Louis Antoine de Brancas, 4e duc de Villars-Brancas, et de Marie Angélique Frémyn, comtesse de Moras[7].
Elle accompagna sa sœur, Marie-Anne, duchesse de Chateauroux, à Metz.
Mère d'une fille morte enfant[8], Diane Adélaïde de Mailly meurt sans descendance.
Bibliophile, elle s'était constituée une bibliothèque de livres reliés à ses armes, accolées à celles de son époux[9].