Naissance | |
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Nationalité | |
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Activités |
Animateur de télévision, scénariste, acteur, artiste de cabaret, chanteur, écrivain, réalisateur de cinéma |
Père |
Kurt Hallervorden (d) |
Mère |
Susanne Hallervorden (d) |
Fratrie | |
Conjoints | |
Enfants |
Dieter Hallervorden junior (d) Nathalie Hallervorden (d) Laura Hallervorden (d) Johannes Hallervorden |
Parentèle |
Hans Hallervorden (d) (grand-père) |
A travaillé pour |
Die Wühlmäuse (d) Schlosspark Theater |
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Parti politique | |
Membre de | |
Label | |
Distinctions | Liste détaillée Berliner Bär () Medienpreis für Sprachkultur () Ordre de Karl Valentin (en) () Ordre du Mérite de Berlin Prix bavarois du cabaret Steiger Award (en) Romy Jupiter Awards |
Dieter Jürgen « Didi » Hallervorden, né à Dessau (État libre d'Anhalt) le , est un comédien, humoriste, chanteur, présentateur et directeur de théâtre allemand.
Fils d'une assistante médicale et d'un ingénieur, Dieter Hallervorden a grandi à Dessau avec ses deux sœurs. Son grand-père Hans Hallervorden était architecte paysager au service de la Fondation Joachim-Ernst[1] dans le Wörlitzer Park qui fait partie du Gartenreich Dessau-Wörlitz classé patrimoine de l'humanité en 2000.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en raison de fréquents raids aériens sur Dessau, Dieter Hallervorden séjourne à Quedlinburg. Après la guerre, il revient à Dessau et y termine sa scolarité en 1953 en passant l'Abitur à l'Oberschule Philanthropinum.
Il étudie d'abord les langues étrangères et la littérature romane à l'Université Humboldt de Berlin, où il rencontre le philologue Victor Klemperer, qui le fascine. La restriction de la liberté d'expression en RDA fait fuir Hallervorden à Berlin-Ouest en 1958, où il reprend d'abord ses études à l'Université libre de Berlin. Il prend aussi des cours d'art dramatique chez Marlise Ludwig et enchaine les "petits boulots" pour financer ses études et ses cours. Il travaille entre autres comme guide touristique, ouvrier du bâtiment, livreur de bière et jardinier. Pendant ses études, il devient membre de la corporation estudiantine berlinoise Fraternité Rugia. Selon ses propres déclarations, il planifiait à l'époque une tentative d'assassinat sur Walter Ulbricht avec son comilitone[Quoi ?] Kurt Eberhard, mais en ont été dissuadés par un ami d'Eberhard[réf. nécessaire].
Il se présente à deux conservatoires, l'école de théâtre Max Reinhardt et le cabaret berlinois Die Stachelschweine, mais il n'est pas sélectionné. C'est ainsi qu'il fonde le cabaret Die Wühlmäuse (Les Taupes) en 1960 à Berlin-Ouest, qu'il dirige encore aujourd'hui.
En 1966, Hallervorden est arrêté lors d'une représentation car il est soupçonné de meurtre, le quotidien à sensation Bild ayant dévoilé ses relations avec une prostituée retrouvée assassinée peu après. Mais il est vite libéré, l'accusation s'étant révélée totalement infondée, et le témoin principal déjà condamné sept fois pour faux témoignage[réf. nécessaire].
Dieter Hallervorden a quatre enfants :
Dieter Hallervorden est lié avec Christiane Zander (* 1970) depuis 2015.
En 1988, il acquiert pour 1,1 million de DM le château de Costaérès (sur l'île du même nom) à Trégastel, en Bretagne. Il y demeure en alternance avec son domicile berlinois.