Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations du projet botanique.
Digitaria ischaemum
Illustration botanique extraite de An illustrated flora of the northern United States, Canada and the British Possessions, N.L. Britton & A. Brown, 1913.
L'inflorescence digitée est composée de 2 à 4 racèmes spiciformes.
Les épillets, elliptiques, comprimés dorsalement, de 2 à 2,5 mm de long, comprennent un fleuron basal stérile et un fleuron fertile sans extension du rachillet. A maturité ils se détachent entier et constituent l'unité de dissémination ou semence.
Le fruit est un caryopse au hile punctiforme, enfermés dans ses deux glumelles[4],[3].
L'aire de répartition originelle de Digitaria ischaemum s'étend en Eurasie, de l'Europe de l'Ouest au Japon. On la rencontre notamment en Russie, en Sibérie et dans l'Extrême-Orient russe, dans l'Asie centrale et la région du Caucase, en Asie occidentale (Iran, Turquie), au Pakistan, ainsi qu'en Chine et en Extrême-Orient[5].
En Chine l'espèce est présente dans les provinces de Anhui, Fujian, Gansu, Hebei, Heilongjiang, Henan, Jiangsu, Jilin, Liaoning, Nei Mongol, Ningxia, Shaanxi, Shandong, Shanxi, Sichuan, Xinjiang, Xizang[6].
La plante s'est répandue dans la plupart des régions tempérées et tempérées chaudes du monde, avec une distribution subcosmopolite. Elle s'est naturalisée notamment en Amérique du Nord (Canada, États-Unis) et dans les Caraïbes, ainsi qu'en Australie et en Nouvelle-Zélande[4], au Bhoutan et au Chili[5].
C'est une espèce qui préfère les stations herbeuses ouvertes[6].
La digitaire filiforme est une mauvaise herbe des cultures, redoutée en particulier dans les pelouses en raison de sa capacité à survivre à de faibles hauteurs de tonte, et à s'adapter à des sols de mauvaise qualité et des climats secs et chauds[8].
↑ a et b(en) W.D. Clayton, M. Vorontsova, K.T. Harman & H. Williamson, « Digitaria ischaemum », sur GrassBase - The Online World Grass Flora (consulté le ).
↑(en) Ibrahim Abdallah, Albert J. Fischer, Clyde L. Elmore, Mikal E. Saltveit, Mohammed Zaki, « Mechanism of resistance to quinclorac in smooth crabgrass (Digitaria ischaemum) », Pesticide Biochemistry and Physiology, vol. 84, , p. 38-48 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Jeffrey F. Derr, « Detection of Fenoxaprop-Resistant Smooth Crabgrass (Digitaria ischaemum) in Turf », Weed Technology, vol. 16, no 2, , p. 396-400 (lire en ligne).