Réalisation | Olivier Van Hoofstadt |
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Scénario |
Olivier Van Hoofstadt Olivier Legrain |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
EuropaCorp Seven Productions Avalanche Productions |
Pays de production |
Belgique France |
Genre | Comédie |
Durée | 84 minutes |
Sortie | 2006 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Dikkenek est un film belgo-français réalisé par Olivier Van Hoofstadt, sorti en 2006.
Comme il est rappelé au début du film, « Dikkenek » [dikkenek] est l’expression bruxelloise qui désigne un « gros cou » (mot flamand), un vantard, une « grande gueule », un ou une « monsieur ou madame je-sais-tout ».
Échec commercial à sa sortie en salle, sa sortie vidéo en a fait, au fil des années, un film culte.
Le dikkenek du film est incarné notamment par J.C., qui prend un grand plaisir à donner des leçons à toute personne croisant sa route. Le personnage de Claudy Focan, interprété par François Damiens, est également un dikkenek.
Le film se déroule principalement à Bruxelles et, en petite partie, en Belgique flamande, où l’on suit les mésaventures de J.C. (Jean-Luc Couchard), grande gueule, donneur de leçons, petit voleur à l’arraché, qui veut aider son ami d’enfance Stef (Dominique Pinon) à trouver le grand amour. L’amour que J.C. trouvera peut être avec Natacha (Mélanie Laurent), jeune étudiante sans vraie ambition, qui a eu la malchance de rencontrer Claudy Focan, « beauf » pervers amateur de peep show, grande gueule, alcoolique, directeur des Abattoirs d'Anderlecht et photographe de charme à ses heures perdues. Stef trouvera finalement l’amour avec Nadine (Marion Cotillard), une amie de Natacha, hystérique professeur des écoles, qui a des problèmes avec « la schnouf » (la drogue) et qui vient de quitter Dimitri (Renaud Rutten), un bourgeois psychologue égocentrique. Parmi cette palette de personnages, on retrouve aussi Laurence (Florence Foresti), la commissaire de police lesbienne, raciste et amatrice d'armes, ou encore Greg (Jérémie Renier), adepte de grosses cylindrées et qui a le malheur de se faire tabasser par J.C., puis Claudy (et d'autres encore). Tous seront réunis à l’anniversaire de Fabienne.
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Avec un budget de 3 970 000 €, le film totalise 768 350 € de recette en France avec 122 871 entrées pour la France entière dont 48 084 entrées pour Paris[1]. En Europe (tous pays confondus), le film reçoit 192 691 spectateurs[5]. Le film est donc un échec commercial lors de sa sortie cinéma. Mais il acquiert un statut de film culte lors de sa sortie en DVD et devient rentable[6],[7].
Lors de la sortie du film, Fernand Denis de La Libre Belgique a jugé : « La charge est affreuse, sale et méchante, mais vide. (…) Dikkenek zieute sur Strip-tease, les Snuls, Jannin-Liberski mais sans le clin d’œil, sans l’auto-ironie, sans la touche dans l’observation; tous les personnages sont juste chargés comme des scaphandriers et, forcément, ils coulent. On ne pourra, toutefois, faire le moindre reproche de sexisme à Olivier Van Hoofstadt qui est aussi lourd et gras avec les femmes qu’avec les hommes. On sort de ce film un peu sale, comme un verre de Duvel pas lavé. In fine, c’est la vraie ambition de l’entreprise tant le placement de produit est intensif autour de la « Duvel » et de la « Vedett ». Dikkenek, c’est de la petite bière, en somme. »[8].
Au fil du temps, le film est mieux noté par certains critiques mais reste plutôt mal noté et uniquement conseillé pour les amateurs du genre[12].
À la question « Y aura-t-il un Dikkenek 2 ? », le réalisateur répond catégoriquement : « Jamais. Déjà parce qu’un casting comme celui-là, c’est impayable (…) parce que je trouve qu’on a fait le tour avec ces personnages et j’ai envie de m’amuser avec d’autres personnages, d’autres histoires. »[13] Par contre, Olivier Van Hoostadt précise : « J’ai 35 minutes de plus qu’on aurait pu mettre dans le montage. Ce sont des scènes inédites. Je ferai un jour un remix. »[14]
Une partie du casting belge du film (Jean-Luc Couchard, François Damiens et Mourade Zeguendi) jouent les antagonistes belges dans Taxi 4, toujours produit par Luc Besson, qui est sorti en 2007.