Dineo Seshee Bopape

Dineo Seshee Bopape
Vue de l'installation de Quand la spiritualité était un bébé chez Collective, 2018.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
School of the Arts de l'université Columbia (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Représentée par
Galerie Sfeir-Semler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Dineo Seshee Bopape est une artiste multimédia sud-africaine[1].

Enfance et formation

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Dineo Seshee Bopape est née à Polokwane, en Afrique du Sud, en 1981[2].

Elle a étudié la peinture et la sculpture à l'Université de technologie de Durban et a obtenu son diplôme de l'institut De Ateliers d'Amsterdam en 2007[3]. En 2010, elle a obtenu un MFA à l'Université Columbia à New York[4],[5].

En 2011, Dineo Seshee Bopape a présente une série de vidéos artistiques sous le nom de Lešobana!! Lešobana! Lešobana!! à la Stevenson Gallery à Johannesburg, en Afrique du Sud[6],[7]. La même année, à la même galerie, elle participe à l'exposition Geography of Somewhere [8].

Présentée en avant-première à la Bienale de Lyon en 2013[8], son oeuvre But that is not the important part of the story a ensuite été exposée dans le cadre de l'exposition Ruffneck Constructivists à l'Institute of Contemporary Art de Philadelphie, sous la direction de son mentor et professeure, Kara Walker[9],[8]. L'installation était composée de poutres en bois drapées de tissu blanc, de câbles électriques, d'écrans, de rétroviseurs, d'un petit ventilateur et d'enregistrements sonores[10]. L'œuvre était ensuite incendiée, ce qui a amené l'artiste à déclarer: «Au départ, je voulais brûler le souvenir d'une autre œuvre, une énigme insoluble. C'est pourquoi j'ai commencé par brûler, en voulant faire une nouvelle œuvre»[8].

En 2018, elle a fait partie de la 10e Biennale de Berlin, organisée par Gabi Ngcobo et une équipe de commissaires composée de Nomaduma Rosa Masilela, Serubiri Moses, Thiago de Paula Souza et Yvette Mutumba[11]. Son installation, intitulée Untitled (Of Occult Instability) [Feelings], 2016–18, a été installée au sous-sol du KW Institute for Contemporary Art . Placée au milieu des débris et réalisée spécialement pour la biennale, l'œuvre était baignée d'une lumière orange et comprenait parmi ses vidéos un film sur un homme blanc violant une femme noire et des clips de la dépression nerveuse de l'artiste légendaire Nina Simone sur scène[12].

Lorsque Collective, une nouvelle galerie du City Observatory d'Édimbourg, au Royaume-Uni, a ouvert ses portes en novembre 2018, Bopape a été chargé de créer une nouvelle œuvre. Son œuvre When Spirituality Was a Baby était faite de terre et de bois[13].

À l'aide de montages vidéo expérimentaux, de sons, d'objets trouvés, de photographies et d'installations sculpturales denses, son œuvre « s'engage dans de puissantes notions socio-politiques de mémoire, de narration et de représentation »[14],[15],[16].

Des expositions personnelles de ses œuvres ont été organisées à la Mart House Gallery d'Amsterdam, à la Kwazulu Natal Society of Arts de Durban et au Palais de Tokyo[17],[18]. Son œuvre a aussi été exposé dans la collection de la Tate[19].

Prix et récompenses

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En 2008 , Bopape a été lauréate du MTN New Contemporaries Award, et du Toby Fund Awards de Columbia University[20]. Elle a aussi obtenu le prix de la Biennale de Sharjah 2017, et aussi été lauréat du Future Generation Art Prize 2017[21],[22].

Références

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  1. Great women artists, Phaidon Press, (ISBN 978-0714878775), p. 68
  2. « Dineo Seshee Bopape | Pinault Collection », sur lesoeuvres.pinaultcollection.com (consulté le )
  3. « Dineo Seshee Bopape - Palais de Tokyo », sur palaisdetokyo.com (consulté le )
  4. « Dineo Seshee Bopape », One Art,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Friere Barnes, « Dineo Seshee Bopape: slow -co- ruption », Time Out,‎
  6. « STEVENSON | Dineo Seshee Bopape », sur archive.stevenson.info (consulté le )
  7. (en) « Dineo Seshee Bopape », sur OneArt (consulté le )
  8. a b c et d (en) Whitley, « Today and yesterday, forever: Negotiating time and space in the art of Mame-Diarra Niang and Dineo Seshee Bopape », Technoetic Arts, vol. 12, no 2,‎ , p. 175–183 (ISSN 1477-965X, DOI 10.1386/tear.12.2-3.175_1, lire en ligne)
  9. (en-US) Phil, « Ruffneck Constructivists - ICA Philadelphia », sur Institute of Contemporary Art - Philadelphia, PA, (consulté le )
  10. Kara Walker, Ruffneck constructivists : Dineo Seshee Bopape, Kendell Geers, Arthur Jafa, Jennie C. Jones, Kahlil Joseph, Deana Lawson, Rodney McMillian, Pope. L, Tim Portlock, Lior Shvil, Szymon Tomsia, Brooklyn, New York, Institute of Contemporary Art, University of Pennsylvania, (ISBN 9780985337742)
  11. « About 10th Berlin Biennale », (consulté le )
  12. « Meet Gabi Ngcobo, one of the most powerful curators in the world right now », W24 (consulté le )
  13. (de) « Dineo Seshee Bopape: 〰️ [when spirituality was a baby] », Contemporary And (consulté le )
  14. Kathleen Massara, « Detritus and Drawings: The Art of Dineo Seshee Bopape », Brooklyn Rail,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « DINEO SESHEE BOPAPE », Suspicious Minds,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  16. Africa, « In Conversation with Dineo Seshee Bopape », Art Africa Magazine, (consulté le )
  17. Kristina Van Dyke, The Progress of Love, Houston and St. Louis, Menil Collection and Pulitzer Foundation for the Arts, , p. 177
  18. « Dineo Seshee Bopape UNTITLED (OF OCCULT INSTABILITY) [FEELINGS] », Palais de Tokyo, (consulté le )
  19. « Dineo Seshee Bopape born 1981 », Tate (consulté le )
  20. Natalie Hegert, « RackRoom Interview with Dineo Seshee Bopape », Art Slant,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  21. (en-US) « Dineo Seshee Bopape Wins Future Generation Art Prize | artnet News », artnet News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Dineo Seshee Bopape (South Africa) receives the Future Generation Art Prize 2017 / PinchukArtCentre », PinchukArtCentre.org (consulté le )

Liens externes

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