Type |
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Matériau |
Métaux et plastiques |
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Fabricant |
Divers |
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Usage |
Transports en commun |
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Un distributeur automatique de titres de transport est un automate de vente qui vend des titres de transport (billets de train, tickets de métro et de bus, carte d'abonnement, etc.) dans les transports publics.
Les premières machines "mécaniques" de vente de ticket font leur apparition dans les années 1920. Elles étaient utilisées par les machinistes et les poinçonneurs.
Depuis les années 1980, ces machines incorporent des systèmes électroniques.
Dans les années 1990, à la manière des DAB/GAB, les distributeurs automatiques de titres de transports embarquent un ordinateur, le plus souvent connectés au réseau internet, muni d'un écran et d'un clavier ou d'un écran tactile, ainsi que d'une imprimante électrothermique, d'un monnayeur et d'un TPE.
Les machines de vente ainsi connectées permettent alors aux exploitants de connaître en temps réel les ventes réalisées, le taux de remplissage d'une voiture, etc.
Les principaux constructeurs sont : TIM, Almex, Setright, AEG, CAMP (Compagnie d'Ateliers Mécaniques de Precision), Gibson GFI Genfare, Parkeon, Xerox, Beckson and Corvia (Ticketer), Scheidt & Bachmann.
En Inde, les terminaux de vente des agents sont utilisés dans les bus pour vendre, valider et contrôler les titres de transports[1]. Ils ont remplacé les anciens poinçons qui étaient effectués sur les titres papiers[2].
En France, la SNCF dispose de 1 300 bornes en libre-service. Ces bornes sont présentes sur 460 sites, partout en France. Les bornes SNCF en libre-service permettent d’acheter, de retirer et d'échanger les billets rapidement et facilement[3].
En 2016, dans le cadre d'un mouvement national, en France, la SNCF a supprimé certains distributeurs de titres de transport, en prétextant leur faible usage causé par l'augmentation des ventes par internet. L'utilisation a ainsi baissé de 40 % en trois ans, entre 2013 et 2016. Cette suppression mécontente certaines municipalités, car « c’est un service public de plus qui disparaît[4] ».