Titre original | Doctor in Distress |
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Réalisation | Ralph Thomas |
Scénario | Nicholas Phipps et Ronald Scott Thorn d’après l’œuvre littéraire de Richard Gordon |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | The Rank Organisation Film Productions |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | Comédie |
Durée | 102 min |
Sortie | 1963 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Docteur en détresse (titre original: Doctor in Distress) est un film britannique réalisé par Ralph Thomas, sorti en 1963.
Au Hampden Cross General Hospital, en banlieue londonienne, l'atrabilaire et compassé chef de service sir Lancelot Spratt, souffrant de contusions à la suite d'une malencontreuse chute, devient le patient d'Iris Marchant, une kinésithérapeute maison. D'abord récalcitrant, le voilà qui se met à apprécier ses doux massages puis à convoiter la belle. Durant son alitement, son service est confié au fringant docteur Simon Sparrow. La mission de Sparrow ne va pas s'arrêter là, puisque Spratt lui demande bientôt de l'aider à perdre son embonpoint pour séduire Iris.
C’est une comédie un peu pataude à l'image de l'un de ses protagonistes, le ventripotent Sir Lancelot Spratt (James Robertson Justice), qui, pour séduire une jeunette sans y mettre beaucoup de tact, voudrait mincir sans se priver. L'occasion, en tout cas, pour Dick Bogarde, d'incarner une dernière fois le pimpant docteur « Sparrow » (« le moineau », en français…) à l'opposé des personnages troubles auxquels il dut sa renommée internationale. Ici, il flirte d'abord avec la rousse Delia (Samantha Eggar) avant de retrouver la blonde Sonia–Helga (Mylène Demongeot, sa partenaire du Cavalier noir en 1961). Mylène, censée être Suédoise dans l'histoire (un double rôle de sœurs jumelles), paraît bizarrement (ou heureusement) autant Britannique que ses camarades, maîtrisant parfaitement la langue de Shakespeare depuis son apprentissage forcé par Otto Preminger, en 1957, pour les besoins du tournage de Bonjour tristesse. Mais le plus intéressant est peut-être de découvrir, en toile de fond, le train-train quotidien d'une fondation religieuse hospitalière de la banlieue londonienne avec ses vaillantes bonnes sœurs infirmières et ses internes mal dégrossis. Un film de style et d'humour 100 % british qui pourra être regardé comme une curiosité par les francophones, d'autant plus que son édition DVD en VO ne dispose que d'un sous-titrage en anglais pour les malentendants…