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Mom Luang Bubpha Kunchon (en thaï : ม.ล.บุปผา กุญชร [mᴐm lwaŋ bub pha: kun ʃᴐn]) de son nom de naissance, est née le à Bangkok dans une famille aristocratique siamoise. Son prénom thaï Bub-Pha se rencontre dans les ouvrages imprimés parfois orthographié บุปผา, parfois บุบผา, les deux formes graphiques sont homophones car en thaï les consonnes [b] et [p] sont neutralisées en [b] en fin de syllabe.
Son nom de femme mariée était Mom Luang Bubpha Nimmanhaemin. Elle est morte le à New Delhi où son mari était en poste comme ambassadeur de Thaïlande. Mom Luang est un des titres aristocratiques féminins les plus élevés au Siam. Elle était l’épouse de Sukich Nimmanhaemin, académicien et homme politique thaïlandais.
C’est une romancière thaïlandaise qui a publié, sous le nom de plume Dokmai Sot (ดอกไม้ สด ; Fleur fraîche), des romans et des nouvelles ayant tous pour thème la vie familiale : ses deux plus célèbres livres en Thaïlande sont La première faute et Trois hommes[1].
Elle était aussi la grande sœur de Mom Luang Boonlua Debyasuvarn, également femme de lettres, célèbre sous le pseudonyme de Boonlua.
Mom Luang Bubpha Kunchon est la 31e enfant de Chao PhrayaThewet Wongwiwat[2] (M.R. Lan Kunchon) et de Mom Malai Kunchon na Ayudhaya. Son père, polygame, a eu 32 enfants. Elle est née le au palais de Ban Mo à Bangkok. Elle est une des demi-sœurs de Mom Luang Boonlua Debyasuvarn, auteure thaïlandaise, ayant le nom de plume Boonlua.
Quand elle avait quatre ans, après la séparation de ses parents, sa grand-mère Mom Chao Ying Chom (l’une des femmes du prince Krom Luang Wongsa Dhiraj Snid) l’a prise sous sa garde et l’a amenée vivre au Palais Royal. Sous l’influence de sa grand-mère la petite Bubpha fut profondément marquée par la culture bouddhique traditionnelle. À l’âge de treize ans, elle est retournée vivre avec sa mère et a commencé ses études secondaires à l’École du Couvent Saint-Joseph à Bangkok[3], la première école pour filles de Bangkok. Elle y a obtenu un diplôme en français.
Sa première œuvre de fiction fut une pièce de théâtre La Peur[4] (1927). Puis en 1929, à l’âge de vingt ans, elle a écrit son premier roman intitulé Son ennemi, en thaï (Sattru Khong Jao Lon), publié dans le magazine mensuel Thaï Kasem le .
Les écrits de Dokmaï Sot sont considérés comme des romans pionniers du genre semi-réaliste. La plupart de son travail se rapporte à la vie de famille et surtout à l’amour entre jeunes gens. Elle a fait partie de la première génération d’écrivains qui attachait beaucoup d’importance aux personnages féminins.
Les thématiques un peu légères de ses romans de jeunesse, son statut d’écrivain officiel enseigné à l’école avec des objectifs moraux et civiques, soulèvent parfois des critiques dans la communauté académique. Mais par contre, elle est unanimement encensée par tous comme l’auteur ayant, en langue thaïe, le style le plus beau et le plus élégant.
Ses premières œuvres étaient des histoires d’amour, proches de la littérature à l’eau de rose. Mais après la révolution siamoise de 1932, qui a mis fin à la monarchie absolue et qui a affecté profondément sa vie d’aristocrate de haut rang, ses romans sont devenus plus réalistes notamment son œuvre la plus connue Les Nobles (1937) (ผู้ดี, Phu Di).
En 1948, elle a publié un recueil de nouvelles Le Bon Citoyen[5].
En 1949, elle a débuté le roman La dernière pièce de littérature[5], mais au bout des deux premiers chapitres, elle s’est interrompue pour raison de santé.
Puis en 1954, elle est allée en Australie afin de se soigner. En septembre de la même année, elle a épousé à San Francisco le professeur Sukich Nimmanhaemin, auteur du livre Khon Sae Li.
Plus tard en 1959, elle a suivi son mari nommé ambassadeur de Thaïlande à New Delhi en Inde. Mom Luang Bubpha est décédée à 57 ans, le , d’une crise cardiaque à la résidence de l'ambassade de Thaïlande à New Delhi en Inde. Durant sa vie, elle a composé douze romans, vingt nouvelles et un roman inachevé. Ses œuvres complètes sont publiées en thaï en quatorze volumes.
La victoire de Louang Naruban, 1935 (ชัยชนะของหลวงนฤบาล / Chai Chana Khong Luang Narueban)
Les nobles[6], 1937 (ผู้ดี / Phu Di), ce livre a été sélectionné par le Ministère de l’Éducation comme un livre de lecture personnelle pour l’école secondaire thaïlandaise, il l’est encore de nos jours. L’histoire est celle d’une jeune fille riche qui, à la suite de la mort soudaine de son père et au changement de fortune provoqué par la Révolution de 1932, doit devenir le chef de famille et sacrifier son confort et ses rêves pour le bien-être de ses proches[7],[8],[9].
Ainsi va le monde, 1940 (นี่แหละโลก / Ni Lae Lok), prix du roman asiatique.
La dernière pièce de littérature, 1949 (วรรณกรรมชิ้นสุดท้าย / Wannakam Chin Sutthai), roman inachevé.
Bussaba Bunn (บุษบาบรรณ / But Sa ba Ban), recueil de six nouvelles.
Guirlande de fleurs (พู่กลิ่น / Phu Klin), recueil de quatorze nouvelles, nom d’origine Rueang Yoï (เรื่องย่อย). L’une des nouvelles de ce recueil, Le bon citoyen (พลเมืองดี / Phon la mueang di), a été publiée en anglais dans un numéro spécial de la revue australienne SPAN[10].
1ère édition, Les Nobles(ผู้ดี, Phu Di), trad. du thaï par Wanee Pooput et Annick D'Hont, Editions de l'Aube, 2008[11] ; 2ème édition révisée Les nobles [« ผู้ดี »] (trad. du thaï par Wanee Pooput et Annick D'Hont), Éditions GOPE, (réimpr. 2018) (1re éd. 2008), 374 p. (ISBN979-10-91328-52-4, présentation en ligne). Il y a aussi la traduction indirecte de l'anglais par Marcel Barang sous le titre Noblesse oblige[12].
un extrait du roman Ainsi va le monde[13](นี่แหละโลก / Ni Lae Lok) (il aurait également été traduit en japonais selon l’Institut royal de Thaïlande[14], pas de référence bibliographique).
↑Span : Journal of the South Pacific Association for Commonwealth Literature and Language Studies
↑Dokmaï Sot, Les Nobles, traduit par Wanee Pooput et Annick D’Hont, 2008, La Tour-d’Aigues, Éditions de L’Aube, 394 p.
↑Dok mai Sot, Noblesse oblige, traduit par Marcel Barang, Éditions Thaifiction Publishing, 404 p.
↑(fr + th) Collectif (trad. Praewpayom Boonyapaluk et Olivier Guitton), Florilège de la littérature Thaïlandaise, Duang Kamol (édition), , 470 p. (ISBN974-210-432-8), Chapitre XIII DOKMAISOT Ainsi va le monde pages 440 à 458