Domléger-Longvillers est une commune rurale picarde du Ponthieu constituée du chef-lieu, Domléger, et de son hameau, Longvillers, qui étaient deux communes, fusionnées en 1972 pour former la commune actuelle.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 870 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Longvillers est situé sur le tracé initial ex-RN 25 (actuelle RD 925 reliant Le Havre à Doullens), Domléger est situé en retrait de cet axe de circulation.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 26 (Doullens - Bernaville - Abbeville) et la ligne no 57 (Cramont - Bernaville - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 qui permettent les déplacements vers Abbeville et Amiens[13].
Au , Domléger-Longvillers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (88,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (2,6 %), forêts (0,8 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune est situéà une altitude moyenne de 140m et est balayé par des vents dominants Ouest-Sud-Ouest.
L'occupant allemand avait implanté dans la commune de nombreux ouvrages (blockhaus, casemates fortifiées pour stocker les pièces de V1 destinés à détruire le Royaume-Uni).
Le territoire a subi d'importants bombardements alliés afin d'atteindre ces infrastructures, détruisant en large part les villages[20].
Une vingtaine de blockhaus sont construits dans le village de Domléger pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils sont destinés à servir de cachettes au cours du conflit[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2021, la commune comptait 297 habitants[Note 2], en évolution de +4,21 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Église Saint-Lô (Longvillers). En 2008, le clocher de l'église s'effondre. Une version plus modeste est reconstruite en 2020, avec un clocher en campenard[33],[34],[29]. En 2021, le clocher est restauré, la cloche en fonte Claire-Cécile retrouve sa place[35].
Chapelle funéraire à Domléger, construite en 1925, en remerciement à la Vierge d'un retour indemne de la Première Guerre mondiale[36].
Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes à Longvillers. Cette chapelle funéraire privée de la famille Carpentier a été bâtie en 1875, en mémoire d'un fils unique mort de faits de guerre en 1870[36]. Elle fait l'objet d'une rénovation en 2022[37].
Nombreux vestiges des infrastructures et fortifications réalisées par l'occupant nazi de la Seconde Guerre mondiale. Un ancien blockhaus a été reconverti en maison d'hôte[20].
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
↑ a et b« L'église de Domléger-Longvillers a retrouvé un clocher », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Le maire, Yves Douay, récemment élu, entend bien inaugurer, d'une façon ou d'une autre, l'achèvement de ce chantier ».
↑« Après l'effondrement de son clocher quel avenir pour l'église ? : La municipalité reste dans l'attente de l'expertise. Tout près, à Longvillers, l'église Saint-Lô n'est pas près de voir refleurir son clocher, tombé en 2008 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Laquelle a également vu son clocher s'effondrer dans la soirée du 8 janvier 2008. Le vent avait eu raison de cette partie de l'édifice religieux, bâti en 1760. « Nous n'avons pas été couverts par les assurances, étant donné que le vent ne soufflait qu'à 80 km/h au lieu des 100 km/h requis, témoigne, amère, Jocelyne Lombart, maire de Domléger-Longvillers, deux localités associées depuis 1972 ».
↑Jacques Dulphy, « L'église Saint-Lô de Domléger-Longvillers retrouve son clocher : Le clocher, écroulé avec son pignon le 8 janvier 2008, va retrouver son aspect d'antan », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« L'église reprend sa forme et retrouve sa cloche », Courrier picard, , p. 17.
↑ a et bAndré Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imprimeur Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 76 (ASINB000WR15W8).
↑Alexandra Mauviel, « La chapelle funéraire Carpentier poursuit sa restauration : Entamés en juillet, les travaux ont repris sur ce monument appartenant à Andrée Franquelin, une octogénaire du village. Le chantier va encore durer plusieurs mois. », Courrier picard, , p. 13