Parmi les sources du Droit pendant le règne d’Ivan le Terrible, il occupe une place particulièrement importante dans la vie domestique russe de la période[2]. Son auteur est inconnu, mais la version la plus répandue a été éditée par le protopope Sylvestre, un conseiller influent du jeune Ivan. Pour les chercheurs modernes, il est un compte rendu précieux concernant la société russe et la vie des riches boyards et marchands.
Dans la Russie moderne, le terme Domostroï a désormais un sens péjoratif du patriarcat. En effet, il n'est plus acceptable qu'en toutes circonstances la femme doive se soumettre aux volontés de son mari, recevoir avec amour ses instructions et s'y conformer[1].
↑ a et bJean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen, Vol. 6 - Prémices de l'humanisme, page 668 et suivantes.
↑Eugène Priadko (École pratique des hautes études, Paris), Écrire l’histoire à partir du Domostroï, sur le site du Centre d'études slaves - UMS 623, communication issue d'un colloque.
(en) Carolyn Johnston Pouncey, The "Domostroi" : Rules for Russian Households in the Time of Ivan the Terrible, Ithaca, NY : Cornell University Press, , 278 p. (ISBN0-8014-2410-0). Pour plus d'information, voir KU Library Catalog.
E. Duchesne, Traduction et commentaire, Le Domostroï : (ménagier russe du XVe siècle), Paris, Picard, .
Jean-Claude Polet, directeur; Préface de Claude Pichois, Patrimoine littéraire européen : Vol. 6 - Prémices de l'humanisme, 1400-1515, coll. « Anthologie en langue française ».