Il s'agit de plantes herbacées vivaces à cormes, aux feuilles solitaires ou géminées, longuement pétiolées, ternées, composées de segments divisés en 2-3 folioles. Elles se composent de 8 tépales libres et biseriés, de 4-8 étamines libres, aux anthères à déhiscence apicale, et d'un ovaire supère, avec 2-6 capelles uniovulés, avec des ovules anatropes à subcampylotropes et axiles.
Règne | Plantae |
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Clade | Angiospermes |
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Clade | Monocotylédones |
Ordre | Alismatales |
Famille | Araceae |
Dracontium est une plante semblable à Amorphophallus. Elle se distingue sur la base de son inflorescence, qui est plus petite et unisexuée. Le tubercule est grand, semblable à celui de Amorphophallus mais plus arrondi. Les fleurs, actinomorphes et bisexuées, sont groupées en spadices cylindriques et solitaires, parfois subsessiles et souterrains, axillés par une spathe funneliforme à cylindrique, à la base convolutée. Lors de la floraison, une odeur désagréable va émaner de la plante dans le but d'attirer des insectes et ainsi propager les grains de pollen. Les fruits sont obpyramidaux. Le genre est neotropical.
On peut retrouver cette espèce dans le sud de l'Amérique (en Colombie, au Pérou, dans l'Équateur, au Suriname et au Venezuela) ainsi que dans l'Amérique centrale (au Costa Rica et au Panama). Elle est aussi très présente dans la forêt amazonienne.
On peut trouver deux variétés de cette espèces :
Le tubercule du Dracontium peut être utilisé pour ses propriétés médicinales. En effet, si on le pile et qu'on le mélange dans du rhum, ce cataplasme va pouvoir soigner les piqûres de raies. Si on y ajoute les feuilles, cette mixture va pouvoir être employé contre les morsures de serpents. Il existe, chez les Palikurs, des cataplasmes bien plus complexes pouvant nuire aux vers macaques.