Réalisation | Mary Lambert |
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Scénario | Jerome Gary |
Musique | Hummie Mann |
Sociétés de production | Showtime |
Pays de production | États-Unis |
Genre | drame |
Durée | 82 minutes |
Première diffusion | 1994 |
Série Rebel Highway
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Dragstrip Girl est un téléfilm américain réalisé par Mary Lambert, diffusé en 1994.
Ce téléfilm fait partie de Rebel Highway, une anthologie rendant hommage aux films de « séries B » des années 1950 produits par American International Pictures et souvent diffusés en double programme et/ou dans des drive-in. Ces nouvelles versions mettent en scène de jeunes acteurs « en vogue » des années 1990[1].
Johnny Ramirez est employé dans un parking. Il arrondit ses fins de mois en volant des voitures et en revendant les pièces détachées. Il rencontre la belle et riche Laura Bickford. Johnny sent qu'il mène enfin la vie dont il rêvait. Mais cette relation ne plait pas à tout le monde.
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Lou Arkoff (en) (fils de Samuel Z. Arkoff) et Debra Hill lancent la série de téléfilms Rebel Highway[2]. Ils invitent plusieurs réalisateurs confirmés comme William Friedkin, Joe Dante, Uli Edel, ou encore John Milius. Chacun doit choisir un titre parmi les anciens films produits par Samuel Z. Arkoff via American International Pictures. Chaque réalisateur ou réalisatrice peut ensuite engager les scénaristes de leur choix, créer l'histoire de leur choix (similaire ou non à celle du film original)[2]. Chaque cinéaste peut également choisir son directeur de la photographie, son monteur et dispose du final cut[3].
Chaque téléfilm dispose d'un budget de 1,3 million de dollars et de seulement douze jours de tournage. Les actrices et acteurs choisies doivent être des personnalités en pleine ascension[2].
Dragstrip Girl tient son titre du film du même nom (en) d'Edward L. Cahn sorti en 1957. L'intrigue n'a cependant rien à voir.
Le tournage a lieu à Los Angeles[4].
Sur le site The A.V. Club, Nathan Rabin écrit notamment « le film a une atmosphère rêveuse et éthérée à revendre, mais Mary Lambert et le scénariste Jerome Gary ne parviennent pas à remplir le film du rêve évocateur des années 50 avec des personnages sympathiques ou intéressants »[5]. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, 22% des spectateurs donnent un avis favorable[6].