Les personnes LGBT au Ghana sont fortement réprimées, même si la législation héritée de l’ère coloniale ne pénalise que la sodomie, pas l'homosexualité elle-même[2]. Les scènes de violences contre les personnes homosexuelles sont courantes et souvent encouragées par les médias, les chefs religieux et le corps politique. Il est courant que des jeunes homosexuels soient expulsés de leur domicile. La Constitution est censée garantir la liberté d'expression et de réunion aux citoyens ghanéens, cependant, ces droits fondamentaux sont refusés aux personnes LGBT, en particulier aux personnes homosexuelles[3].
L'association Rights Ghana, créée en 2018, cherche à faire bouger les lignes, mais elle la cible des forces de l’ordre et des lobbies religieux chrétiens et musulmans conservateurs[2].
Bien que la constitution inclue la liberté d'expression et de presse, le gouvernement restreint parfois ces droits. Des journalistes sont arrêtés et retenus par la police du fait de ces transgressions[4]. C'est pour cela que certains journalistes pratiquent l'autocensure. La Constitution interdit toute ingérence arbitraire dans la vie privée, la famille, le domicile ou les correspondances. Dans la pratique, le gouvernement respecte ces interdictions[5].
En 2002, le gouvernement a censuré la médiatisation sur internet des violences tribales dans le nord du Ghana.
En 2013, l'ONU a qualifié les conditions insalubres, la mauvaise alimentation et la surpopulation carcérale du Ghana comme un « traitement cruel, inhumain et dégradant »[7]. L'ampleur de la surpopulation carcérale est estimée comme étant plus élevée que les chiffres officiels. Les prisons utilisent un système où des détenus nommés « blouses noires » fouettent d'autres détenus avec des cannes lorsqu'ils se conduisent mal.
La tableau ci-dessous montre les notes accordées au Ghana depuis 1972 dans les rapports Freedom in the World, publiés chaque année par Freedom House. Noté de 1 à 7 avec 1 pour « le plus libre » et 7 pour « le moins libre »[8].
1. a. ↑ Notez que « l'année » signifie « l'année couverte ». Par conséquent, les informations pour l'année 2008 sont extraites du rapport publié en 2009, etc.
3. c. ↑ Le rapport de 1982 couvre l'année 1981 et le premier semestre de 1982, et le rapport de 1984 suivant couvre le deuxième semestre de 1982 et l'ensemble de 1983. Dans un souci de simplicité, ces deux rapports aberrants « d'un an et demi » ont été divisés en rapports de trois ans par interpolation.
↑ a et b« Le Ghana confronté à une vague d’homophobie inédite », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Solace Brothers Foundation, « Human Rights Violations Against Lesbian, Gay, Bisexual, and Transgender (LGBT) People in Ghana: A Shadow Report », Session of the Human Rights Committee, (lire en ligne)
↑(en-US) « Ghana », U.S. Department of State, (lire en ligne, consulté le )
↑"Ghana", Country Reports on Human Rights Practices for 2012, Bureau of Democracy, Human Rights, and Labor, U.S. Department of State, 25 March 2013. Retrieved 14 February 2014.