Abbas se situe plus à l'ouest. La route D57 en provenance de Valady (au nord), après avoir coupé la D994, traverse le hameau avant d'atteindre Les Planques où elle franchit l'Aveyron.
Avant la Révolution, le territoire de Druelle se partageait entre plusieurs paroisses :
Saint-Martin-de-Limouze (bourg de Druelle, Pradines, Agnac, Anglade haut, Ayssiols, Lagarrigue, le Pas) ;
Abbas (l'Hospitalet, César, les Planques, la Landelle, Murat, moulin du Cros) ;
Moyrazès (Saint-Clément, la Sagette, Soleillac) ;
Ampiac (Castan, Roumeguet, le Baguet, Ayssens, la Bescalerie, Cayssiols).
Ampiac avait deux châteaux, l'un dans le même lieu, l'autre sur une éminence voisine (vraisemblablement Castan). On prétend qu'ils furent bâtis au XIIIe siècle par deux frères qu'une inimitié cruelle animait l'un contre l'autre et qu'Ampiac fut longtemps le théâtre de leurs sanglants démêlés. Jean de Portal, baron d'Ampiac, Castan et autres lieux, habitait le château en 1729. Jean-François de Saunhac-Belcastel, né au château d'Ampiac en 1765, fut évêque de Perpignan en 1824.
La commune de Druelle est créée par ordonnance du roi Louis-Philippe Ier le 3 juillet 1837.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 326 habitants, en évolution de +19,34 % par rapport à 2009 (Aveyron : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Château d'Ampiac : c'est un bâtiment carré avec une cour au milieu, flanqué d'une grosse tour du côté du nord, où se trouve l'église qui n'est séparée du château que par une étroite ruelle, et de tourelles aux autres angles. Les murs, d'une grande épaisseur, sont en moellon noyé dans un ciment fort dur. La façade au levant donne sur la place du lieu. On y remarque aux combles d'élégantes croisées à fronton historié, construction évidemment postérieure au reste de l'édifice, dont le style semble annoncer le XIIIe siècle. Des mâchicoulis ceignent la tête des tours, et les murs sont percés çà et là par des meurtrières dont la bouche béante donnait passage à l'arquebuse. Un écusson incrusté sur les murs de la grosse tour porte trois pommes de pin, posées deux et une, armes parlantes de la maison d'Ampiac.
Famille de Rodat et Sainte Émilie de Rodat, fondatrice de l'ordre de la Sainte-Famille qui possède de multiples écoles dans le monde entier, est née au château de Druelle en 1787. Elle y a vécu une partie de sa jeunesse.
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean-Paul Espinasse), Rodés-oèst : Druèla, Luc, Olemps / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Rodés-oèst, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 295 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN2-907279-59-9, ISSN1151-8375, BNF39300577)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.