Duerne | |
Route de Bordeaux (rue principale). | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Benoît Vernaison 2020-2026 |
Code postal | 69850 |
Code commune | 69078 |
Démographie | |
Population municipale |
840 hab. (2021 ) |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 41′ 07″ nord, 4° 31′ 41″ est |
Altitude | Min. 516 m Max. 892 m |
Superficie | 11,41 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Vaugneray |
Localisation | |
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Duerne (Duerno en francoprovençal du Pays lyonnais) est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Duerne est une commune à 799 m d’altitude s'étendant sur différentes collines, située entre Lyon et Saint-Étienne, dans les monts du Lyonnais.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
Le système hydrographique de la commune se compose de :
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Symphorien-C », sur la commune de Saint-Symphorien-sur-Coise à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 861,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
On accède à Duerne :
Les gares SNCF les plus proches sont la halte de Sain-Bel à 15,2 km de Duerne en direction de Lyon-Perrache, via L'Arbresle et la halte de Lentilly et la gare de Brignais à 18,4 km en direction de Lyon-Saint-Paul, via la halte de Chaponost[11].
Par ailleurs, 3 lignes d’autobus relient Duerne avec les communes voisines :
Au , Duerne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), forêts (19,2 %), zones urbanisées (2,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 341.
Parmi ces logements, 89,3 % étaient des résidences principales, 5,4 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 76,3 %[18].
Le nom de Duerne pourrait provenir de l'adjectif « diurne », du latin « diurnus » qui signifie « qui se rapporte au jour ». De par son altitude, la commune bénéficie des premières lueurs du jour…
Une autre explication serait le gaulois durnos signifiant « poing ».
Ses habitants sont appelés les Duernois et les Duernoises[19].
Duerne était autrefois traversé par une voie romaine reliant Lyon à Bordeaux.
Sous le règne de l’empereur romain Claude, grand bâtisseur public, un aqueduc alimentant Lugdunum (Lyon) fut construit, en utilisant les eaux de la source des Courtines sur la commune d’Aveize[20].
Dès l’an 970, l’église Saint-Jean-Baptiste de Duerne est citée dans un ancien titre. Elle dépendait de l’obéance de Mornant.
Le nom du village de Duerne est cité à plusieurs reprises dans le cartulaire de l’abbaye de Savigny…
En , Ponce Ferratier, citoyen de Lyon, cède tous ses droits et usages sur la paroisse de Duerne au trésorier de l’église de Lyon, Étienne de Lymans.
Par une charte datant de 1268, le damoiseau Geoffroy Arnaud, reconnait détenir en fief de l'église de Saint-Just, les terres qu’il possédait en franc-alleu, notamment à Duerne.
Le , les obéanciers de Rochefort, Guillaume de Sure et Guillaume de Vassalieu d’une part et le chevalier Hugues Arrici d’autre part, conclurent un traité déterminant leur juridiction et la garde des veilles de la ville[21],[22].
Sous l'Ancien Régime, l’archevêque de Lyon nomme à la cure. Trois justices sont présentes, celle de la baronnie de Rochefort dont les comtes de Lyon étaient seigneurs, celle de la baronnie d’Yzeron et enfin celle de Saconay.
En 1770, le projet d’une grande route rejoignant Lyon à Bordeaux est établi par l’intendant de la généralité du Lyonnais. Dans ce contexte en 1776, un relais de chevaux est construit à Duerne par le maître de poste François Presle. Il peut accueillir convois et diligences ainsi que les voyageurs désireux de s’y restaurer et dormir[20].
Le col de Duerne et le Crêt des Courtines sont durant la Seconde Guerre mondiale des lieux de la Résistance dans cette région. Dans la nuit du 14 au vers 1 heure 30, un avion B24, venu de Londres, rate son parachutage. À une altitude trop basse, il ne peut éviter le sommet des arbres, puis le flanc de la colline. Sept aviateurs périssent dans l’accident, seul John W.Gillikin survit et reviendra 45 ans après se recueillir sur les lieux du drame.
Une stèle a été érigée sur le lieu du crash appelé « Saphir », nom de code du terrain[23].
Dans ce village, deux inventions révolutionnaires sont apparues pour la première fois : celle de la clôture électrique ainsi que celle d'un engrais.[réf. nécessaire]
La commune fait partie de la communauté de communes des monts du Lyonnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2021, la commune comptait 840 habitants[Note 2], en évolution de +3,58 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus des Hauts Du Lyonnais qui couvre quatorze communes et dispose à Duerne de l'église Saint-Jean-Apôtre batie en 1830[20].
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 298 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 438 €.
En 2013, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 209. Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen ) a été de + 0,1%. En 2013, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 83,2 % contre un taux de chômage de 3,3 %[18].
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de soixante-treize dont dix-huit dans l’agriculture-sylviculture-pêche, sept dans l'industrie, huit dans la construction, trente-six dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, quatre entreprises ont été créées dont deux par des Auto-entrepreneurs[18].
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[30].