Duras | |||||
Château de Duras, façade ouest. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Marmande | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Duras (siège) |
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Maire Mandat |
Bernadette Dreux 2020-2026 |
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Code postal | 47120 | ||||
Code commune | 47086 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Duraquois | ||||
Population municipale |
1 211 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 40′ 37″ nord, 0° 11′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 128 m |
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Superficie | 20,17 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Coteaux de Guyenne (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-duras.fr/ | ||||
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Duras [dyʁas] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Ancien chef-lieu du canton de Duras, la commune est depuis 2015 le bureau centralisateur du canton des Coteaux de Guyenne.
Les habitants en sont les Duraquois[1].
La commune de Duras est située à 62,5 km au nord-ouest d'Agen et 62,7 km au sud-est de Bordeaux ainsi qu'à 19,5 km au nord de Marmande et 30,6 km au sud de Bergerac. Elle est limitrophe du département de la Gironde.
Les communes limitrophes sont Savignac-de-Duras, Taillecavat, Saint-Pierre-sur-Dropt, Cours-de-Monségur, Auriac-sur-Dropt, Baleyssagues, Esclottes, Pardaillan et Saint-Sernin.
Située en Guyenne dans le vignoble des côtes-de-Duras, la commune de Duras est arrosée par un affluent de la Garonne, le Dropt, qui sert de limite naturelle à la commune au sud, la séparant de Saint-Pierre-sur-Dropt, Taillecavat et Cours-de-Monségur jusqu'au confluent avec la Dourdèze.
La géologie de Duras repose sur une succession de dépôts sédimentaires — molasses du Fronsadais (argiles à filons sableux) éocènes ou oligocènes, argiles et calcaires de Castillon et calcaires à astéries oligocènes — formant de faibles reliefs plus accentués à l'est de la commune, entaillés au nord-ouest et de l'ouest au sud du territoire communal par les vallées de la Dourdèze et du Dropt qui y ont déposé des alluvions récentes[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1962 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 2,7 | 4,8 | 6,7 | 10,2 | 13,2 | 15 | 14,9 | 12,1 | 9,7 | 5,4 | 3,1 | 8,4 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,9 | 9,8 | 12 | 15,8 | 19,1 | 21,2 | 21,1 | 18,1 | 14,5 | 9,2 | 6,4 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 11,2 | 14,8 | 17,4 | 21,4 | 24,9 | 27,4 | 27,4 | 24 | 19,3 | 13,1 | 9,6 | 18,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,8 16.01.1985 |
−14 09.02.12 |
−10 01.03.05 |
−2,3 21.04.1991 |
0,8 06.05.1975 |
3,2 01.06.06 |
7 02.07.12 |
5,2 30.08.1986 |
3 27.09.10 |
−3,4 25.10.03 |
−7,5 18.11.07 |
−12 26.12.1962 |
−17,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 28.01.1987 |
25 27.02.19 |
26 20.03.05 |
29,8 08.04.11 |
33,5 18.05.1992 |
38 27.06.11 |
41,5 23.07.19 |
40,3 04.08.03 |
36,3 03.09.05 |
31,6 03.10.1985 |
26 07.11.15 |
20,2 15.12.1989 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 68,3 | 60,9 | 57,4 | 77,3 | 71 | 58,6 | 51,2 | 58,8 | 67,6 | 74 | 80,6 | 78,1 | 803,8 |
Au , Duras est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), prairies (12,2 %), forêts (9,3 %), cultures permanentes (6,4 %), zones urbanisées (3,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le bourg, implanté sur une hauteur qui domine la vallée du Dropt, est un important carrefour routier sur les routes départementales 708 (ancienne RN 708) et 668 (ancienne RN 668) sur lesquelles viennent se greffer dans un rayon d'un kilomètre, les routes départementales 124, 134, 203, 237, 281 et 311.
Les gares les plus proches sont situées à La Réole sur la Ligne Bordeaux - Sète et à Sainte-Foy-la-Grande sur la Ligne Bordeaux - Sarlat.
Le territoire de la commune de Duras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Dropt et la Dourdèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009, 2018 et 2021[18],[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[19]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[21]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003 et 2011, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[16].
La forme la plus ancienne de Duras pourrait provenir du celte duros signifiant hauteur fortifiée, racine à laquelle aurait été ajouté le suffixe -acum.
Le duras est aussi le nom d'un cépage de la région gaillacoise auquel on a voulu donner les mêmes origines.
La ville de Duras est née en 1137 ou peu après, lorsque le vicomte de Bezaume (probablement Guillaume-Amanieu de Gabardan) a saccagé la ville voisine de Saint-Eyrard (oc), dépendante de l'abbaye bénédictine de La Réole, et forcé sa population à se déplacer près de son château (dont on déduit qu'il existait déjà). Entre 1137 et 1233, date de la mention d'un prior de Duras, le prieuré de Saint-Eyrard, possession de l'abbaye de La Réole, a lui aussi été transféré à Duras[23].
Ce lieu a donné son nom à une branche de la maison de Durfort. Il fut érigé en marquisat en 1609 et en duché de Duras en 1689.
Les armes de Duras se blasonnent ainsi : Écartelé d'argent et de gueules. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2021, la commune comptait 1 211 habitants[Note 5], en évolution de −7,91 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 48,4 % la même année, alors qu'il est de 33,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 579 hommes pour 672 femmes, soit un taux de 53,72 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,96 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La commune relève de l'académie de Bordeaux.
La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales[32] et le département gère un collège : le collège Lucien Sigala[33] qui a un taux de réussite de 98% au DNB 2020[34].
La commune administre également une crèche (MAM)
Il y a une maison maison médicale où sont présents médecins généralistes, infirmiers, kinésithérapeute, ostéopathe et dentiste. Un EHPAD est présent sur la commune ainsi qu'une résidence pour personnes âgées (MARPA).
En 2012 a été tourné dans la commune le film La Dune de Yossi Aviram.
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 675 €, ce qui plaçait Duras au 26 483e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[35].