le Durgeon | |
Le Durgeon à Vesoul. | |
le Durgeon sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 42,4 km [1] |
Bassin | 410 km2 [2] |
Bassin collecteur | le Rhône |
Débit moyen | 6,67 m3/s (Pontcey) [2] |
Nombre de Strahler | 4 |
Organisme gestionnaire | SMETA ou Syndicat mixte d'Etudes et de Travaux pour l'Aménagement du Durgeon et de ses affluents[3] |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | source |
· Localisation | Genevrey |
· Altitude | 390 m |
· Coordonnées | 47° 43′ 26″ N, 6° 20′ 24″ E |
Confluence | la Saône |
· Localisation | Chemilly |
· Altitude | 208 m |
· Coordonnées | 47° 39′ 00″ N, 6° 01′ 26″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | la Colombine |
· Rive droite | le Bâtard, la Vaugine |
Pays traversés | France |
Département | Haute-Saône |
Arrondissements | Lure, Vesoul |
Cantons | Lure-1, Saint-Loup-sur-Semouse, Vesoul-2, Vesoul-1, Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin |
Régions traversées | Bourgogne-Franche-Comté |
Principales localités | Vesoul |
Sources : SANDRE:« U05-0400 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap | |
modifier |
Le Durgeon est une rivière française qui coule entièrement dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. C'est un affluent gauche de la Saône et donc sous-affluent du Rhône.
Durgeon, affluent de la Saône possède un paronyme appelé Drugeon, affluent du Doubs.
Le Durgeon prend naissance à Genevrey (Haute-Saône) à 390 m d'altitude[4], et adopte d'abord une orientation nord-est/sud-ouest[5].
De 42,4 km[1], la partie médiane de sa vallée est empruntée par la ligne SNCF Paris-Bâle.
Il creuse son lit entre les buttes de Montcey, Comberjon, Villeparois, Colombier, puis entre Coulevon, le Sabot de Frotey-les-Vesoul et la Motte. Il baigne la ville de Vesoul où il reçoit les eaux du Bâtard puis de la Colombine et enfin de la Vaugine dans la plaine de Vaivre-et-Montoille.
À partir de Vesoul, il prend la direction de l'ouest, autrefois s'épanchait dans un marécage, occupé désormais par le lac de Vaivre. Peu après il se jette dans la Saône au niveau de Chemilly à 207,50 m d'altitude[6].
Dans le seul département de la Haute-Saône, le Durgeon traverse les dix-sept communes[1] suivantes, de l'amont vers l'aval, de Genevrey (source), Servigney, Mailleroncourt-Charette, La Villeneuve-Bellenoye-et-la-Maize, Saulx, Colombier, Comberjon, Coulevon, Frotey-lès-Vesoul, Vesoul, Vaivre-et-Montoille, Pusey, Montigny-lès-Vesoul, Chariez, Mont-le-Vernois, Pontcey, Chemilly (confluence)
Soit en termes de cantons, le Durgeon prend source dans le canton de Lure-1, traverse le canton de Saint-Loup-sur-Semouse, canton de Vesoul-2, canton de Vesoul-1, conflue dans le canton de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin, le tout dans les arrondissements de Lure et de Vesoul, dans les intercommunalités Communauté de communes du Triangle Vert, Communauté d'agglomération de Vesoul et Communauté de communes des Combes.
Le Durgeon traverse six zones hydrographiques « la Colombine » U052, « Le Durgeon de la Colombine à la Saône » U053, « Le Durgeon du Bâtard inclus à la Colombine » U051, « Le Durgeon de sa source au Bâtard », U050« La Saône du Durgeon au Ravin inclus » U060, « La Saône de la Lanterne au Durgeon » U048[1],[note 1].
L'organisme gestionnaire est le SMETA ou Syndicat mixte d'Etudes et de Travaux pour l'Aménagement du Durgeon et de ses affluents[3], sis à Vesoul.
Le Durgeon a treize tronçons affluents référencés[1] :
Le rang de Strahler est donc de quatre par le ruisseau de Gressous, le ruisseau des Fourches, et le Bâtard.
Le Durgeon est une rivière assez abondante, comme tous les cours d'eau issus du nord de la Franche-Comté. Son régime hydrologique est dit pluvial.
Son débit a été observé sur une période de 15 ans (1980-1994), à Pontcey, localité du département de la Haute-Saône peu avant son confluent avec la Saône[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 410 km2 (soit la quasi-totalité de ce dernier).
Le module de la rivière à Pontcey est de 6,67 m3/s.
Le Durgeon présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, comme bien souvent dans l'est de la France, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen dans une fourchette allant de 8,4 à 12,6 m3/s, de décembre à avril inclus (avec un maximum en décembre). Dès le mois de mai, on assiste à une baisse progressive des débits jusqu'aux basses eaux d'été, de juillet à septembre inclus, mouvement accompagné d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 1,59 m3/s au mois d'août. Mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de courtes périodes et aussi d'après les années.
À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,49 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est assez bas, mais parfaitement normal dans cette région de France.
Les crues peuvent être assez importantes. Ainsi les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 55 et 62 m3/s. Le QIX 10 est de 67 m3/s et le QIX 20 de 72 m3/s. Quant au QIX 50, il n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante.
Toujours à Pontcey, le débit instantané maximal enregistré a été de 76,2 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale était de 75 m3/s le même jour. En comparant le premier de ces chiffres avec les QIX de la rivière, on constate que cette crue était d'ordre vicennal, et donc pas du tout exceptionnelle.
Le , une crue a provoqué une inondation de la vallée du Durgeon et de la Colombine : le pont de Coulevon était submergé, le parking de l'hypermarché de Vesoul et les entrepôts Peugeot étaient inondés.
Le Durgeon est une rivière abondante, alimentée par des précipitations elles aussi abondantes, sur toute la surface de son bassin. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 515 millimètres annuellement, ce qui est élevé, largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, et même légèrement supérieur à la moyenne du bassin de la Saône (501 millimètres par an à Lyon), mais inférieur à la moyenne de la totalité du bassin du Doubs (765 millimètres par an à Neublans-Abergement). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 16,3 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Dans la partie haute du Durgeon on trouve des frayères à truites, des grenouilles vertes, du brochet.
En amont de Vesoul, les écoles ont identifié en 2000 de nombreux insectes ou amphibiens :
En 1998-1999, le Durgeon est dans un état sanitaire préoccupant :
Dans le cadre du contrat de rivière Durgeon, une opération de sensibilisation et d'éducation à l'environnement est réalisée par Franche-Comté Nature Environnement, avec les écoles du bassin.
La confluence de la Vaugine avec le Durgeon est dans un site naturel protégé par la ZNIEFF 430020160 dite Basse vallée du Durgeon, pour une superficie de 428 hectares[7]
Une autre ZNIEFF 430020269 dite la Plaine du Durgeon, pour une superficie de 1 548 hectares[8] est aussi enregistrée dans le bassin versant.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.