Dương Văn Minh | |
Fonctions | |
---|---|
Président du Conseil militaire révolutionnaire de la république du Viêt Nam (chef de l'État) | |
– (2 mois et 28 jours) |
|
Prédécesseur | Ngô Đình Diệm (président de la République) |
Successeur | Nguyên Khanh |
– (6 mois et 8 jours) |
|
Prédécesseur | Nguyên Khanh |
Successeur | Nguyên Khanh |
– (1 mois et 18 jours) |
|
Prédécesseur | Nguyên Khanh |
Successeur | Phan Khắc Sửu (en) |
Président de la république du Viêt Nam | |
– (2 jours) |
|
Prédécesseur | Trần Văn Hương (en) |
Successeur | Poste supprimé Huỳnh Tấn Phát (en) (président du Gouvernement révolutionnaire provisoire) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mỹ Tho, Cochinchine, Indochine française |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Pasadena, Californie, États-Unis |
Nationalité | vietnamienne |
Profession | Militaire |
modifier |
Dương Văn Minh est un général et homme d'État sud-vietnamien, né le à Mỹ Tho, dans le delta du Mékong, mort le à Pasadena en Californie.
Il organisa le coup d'État du qui le porta au pouvoir durant trois mois. Cette prise du pouvoir se fit avec l'aval du gouvernement américain qui déclarait, dès le mois d'août 1963, qu'il serait disposé à soutenir toute équipe anti-communiste prenant la place du président sud-vietnamien Ngô Đình Diệm et de son frère Ngô Ðình Nhu. En effet, le président Diem devenait de plus en plus impopulaire du fait de la corruption galopante dans les institutions, des promesses de réformes non tenues, et d'une rigidité excessive vis-à-vis des institutions bouddhistes (Diem était un fervent catholique) jusqu'à provoquer des incidents meurtriers (juin 1963).
Toutefois l'apparent laxisme dont fit preuve le "grand Minh", sobriquet qui le poursuit jusqu'à sa mort[réf. nécessaire], fit que rien ne changea. La corruption se développa de plus belle, tant et si bien que, le , un nouveau coup d'État porta au pouvoir Nguyên Khanh. Minh connaît alors l'exil à Bangkok jusqu'en 1968.
Le , il est de nouveau président de la république du Vietnam à la suite de la démission de Trần Văn Hương (en). Le 30 avril, peu après l'entrée de chars nord-vietnamiens dans la cour du palais présidentiel à Saïgon à 12h15, il remet ses pouvoirs au général de brigade nord-vietnamien Nguyễn Khoa Nam (en), acte final de la chute de Saïgon.
Mis en résidence surveillée jusqu'en 1983, il est autorisé à s'exiler pour la France et y rejoindre ses deux fils. Il finit ses jours à l'Huntington Hospital de Pasadena aux États-Unis.