El pueblo unido jamás será vencido (« Le peuple uni ne sera jamais vaincu ») est une chanson chilienne écrite par le groupe Quilapayún et composée par le musicien Sergio Ortega en 1973.
La chanson est écrite en 1973 en soutien à Salvador Allende, quelques mois avant le coup d'État au Chili. Elle est composée « rapidement lors d'un déjeuner », par les Quilapayún, pour les paroles, et Sergio Ortega, pour la musique, telle « une marche, très rythmée, à usage politique immédiat », selon le guitariste du groupe Hugo Lagos[1]. Interprétée par le groupe à Santiago le , elle connaît un très grand succès[2].
Au fil du temps, cette chanson est devenue un symbole d'unité et de solidarité populaire pour des citoyens opprimés de tous pays luttant pour la liberté et l'égalité, dépassant son rapport direct avec le Chili. Elle a été traduite en plusieurs langues.
En Iran, l'air a été repris par les militants de la révolution islamique dans un chant nommé Barpakhiz.
En Corse, la chanson est reprise en langue corse par le groupe Tavagna. Elle s'intitule 'Un populu unitu' et figure sur l'album Chjamu, sorti en 1981.
Le groupe punk Sham 69 a composé une chanson qui s'en inspire (et qui reprend le même air) intitulée If the Kids Are United.
En Bolivie, la phrase El pueblo unido, jamás será vencido fut scandée par les manifestants durant la période de la guerre de l'eau dans les années 2000[réf. nécessaire].
Plus récemment, la chanson est reprise par Heyoka, mêlant français et espagnol.
Dans certaines versions, la phrase El pueblo unido jamás será vencido dans le dernier couplet est remplacée par El pueblo armado jamás será aplastado (« Le peuple armé ne sera jamais écrasé »).