Eliseo Grenet

Eliseo Grenet
Portrait d'Eliseo Grenet
Eliseo Grenet vers 1930.
Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
La HavaneVoir et modifier les données sur Wikidata
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Eliseo Grenet ( à La Havane - à La Havane) est un pianiste et compositeur cubain. Il est apprécié des pays d'Amérique du Sud pour ses rythmes créoles.

Eliseo Grenet a deux frères, musiciens et compositeurs : Emilio dit « Neno » (1901-1941) et Ernesto (1908-1981). Emilio est devenu compositeur lorsqu'un requin l'a attaqué et l'a blessé au bras et à la jambe en 1930. Ernesto était batteur et chef de l'orchestre Tropicana[1].

À cinq ans, Eliseo étudie déjà le piano; à neuf ans, il présente sa revue musicale La geografía física dans une fête scolaire et à treize ans, il joue du piano dans le cinéma muet La Caricatura[1]. À seize ans il dirige l'orchestre Politeama Habanero[2].

En 1926, il parcourt l’île à la tête de l'orchestre de la Compania Arquímedes Pous[3] avant une tournée dans plusieurs pays d'Amérique.

En 1936, à New York, il participe à la promotion de la musique cubaine et notamment la conga. Il est accompagné du couple de danseurs Carmita Ortiz et Julio Richard[4]. La première présentation a été faite le 14 mai comme en 1936 au Steinway Building sur la 57eme rue[5],[6].

En 1948, il obtient le premier prix du concours de chansons cubaines avec El Sitierito[7].

Il a composé la musique de films tels Escándalo de estrellas, Conga bar, Estampas coloniales, Milonga de arrabal ainsi que d'œuvres théâtrales comme Niña Rita, La canción del mendigo, Bohemia, Como las golondrinas, La virgen morena, El submarino cubano et un poème de Nicolás Guillén, Motivos de son.

De son œuvre, on retient les danzóns La Mora, Si me pides el pescao, Si muero en la carretera, Papá Montero mais aussi les chansons Las perlas de tu boca, Tabaco verde, Lamento esclavo et Ay! Mamá Inés[5].

Il est décédé à La Havane le . Lors de ses funérailles, la Fanfare municipale de La Havane, dirigée par le maestro Gonzalo Roig a interprété son célèbre Lamento cubano, une composition qui lui a valu l'exil pendant les années de la dictature de Gerardo Machado[5],[8].

Compositions

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Grenet a écrit, arrangé et parfois dirigé de la musique pour des magazines de musique et enregistré pour Columbia Records et Brunswick Records. Son style a fortement influencé la musique afro-cubaine de l'entre-deux-guerres.

Musiques de film

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Grenet a écrit de la musique pour zarzuelas et d'autres œuvres pour le théâtre musical.

  • La toma de Veracruz, première en 1914 au Teatro Alhambra de La Havane.
  • Bohemia
  • Como las golondrinas
  • El mendigo
  • El santo del hacendado
  • El submarino cubano
  • El tabaquero (libreto: Arquímedes Pous).
  • La camagüeyana (1935).
  • La virgen morena (livret: Aurelio Riancho).
  • Mi peregrina maldita
  • La Niña Rita, o La Habana en 1830, avec Ernesto Lecuona.

Grenet a écrit de nombreuses chansons populaires parmi lesquelles nous citerons - Drume Negrita, Las perlas de tu boca, El sitierito, Lamento esclavo, Tabaco verde, La comparsa de los congos, La mora, México, La princesa tam-tam, Papá Montero, Rica pulpa, Mi vida es cantar, Lamento cubano[9], Negro bembón, Tu no sabe inglé, Sóngoro cosongo y el clásico ¡Ay Mamá Inés!

Bibliographie

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  • Alejo Carpentier. A. «Sobre la música cubana». En: Conferencias. La Habana, Editorial Letras Cubanas, 1987.
  • Bobby Collazo. La última noche que pasé contigo. Puerto Rico, Editorial Cubanacán, 1987.
  • Cristóbal Díaz Ayala. Si te quieres por el pico divertir… (Historia del pregón musical latinoamericano). San Juan, Editorial Cubanacán, 1988.
  • Nicolás Guillén. «Eliseo Grenet». En: Prosa de prisa, La Habana, Editorial Arte y Literatura, 1975, t. II.
  • Mayra A. Martínez. «Eliseo Grenet: del danzón al sucu-sucu». *Revista Revolución y Cultura (La Habana) (130): 78-79; junio de 1983.
  • Norka Ojeda Fernández. «Mamá Inés tiene 60 años». Granma (La Habana), 24 de julio de 1987: 5.
  • Elena Pérez Sanjurjo. Historia de la música cubana. Miami, La Moderna Poesía, INC, 1986.// José Raventós. Historia de la música. La Habana, 1951.
  • Jaime Rico Salazar. Cien años de boleros 2da. ed., revisada y corregida. Bogotá Centro Editorial de Estudios Musicales, 1988.
  • Eduardo Robreño antólogo. Teatro Alhambra. La Habana, Editorial Letras Cubanas, 1979.
  • Rosendo Rosell. Vida y milagros de la farándula de Cuba. Miami, Ediciones Universal 1992, t. 2.

Notes et références

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  1. a et b « ELISEO GRENET • Página Principal », sur CANCIONEROS.COM (consulté le )
  2. (en) Robin Moore, Nationalizing Blackness: Afrocubanismo and Artistic Revolution in Havana, 1920-1940, University of Pittsburgh Pre, (ISBN 978-0-8229-7185-6, lire en ligne)
  3. (es) « Arquímedes Pous », sur Cubanos Famosos (consulté le )
  4. (en) « vintage photo dancer Carmita Ortiz Julio Richard Tropicana Havana foto Cuba 1941 | #1923798553 », sur Worthpoint (consulté le )
  5. a b et c (es) Eliseo GrenetMúsicoNombreEliseo Grenet SánchezNacimiento12 de junio de 1893La Habana et CubaFallecimiento4 de noviembre de 1950La Habana, « Eliseo Grenet - EcuRed », sur www.ecured.cu (consulté le )
  6. (es) « En la luz de una estrella », sur Akerunoticias, (consulté le )
  7. Last Night in Orient- LNO ©, « El Sitierito · Guillermo Portabales », sur Last Night in Orient (consulté le )
  8. (es) « Eliseo Grenet, a 70 años de su deceso – Radio Trinidad Digital » (consulté le )
  9. Last Night in Orient- LNO, « Guillermo Portabales - Lamento Cubano », sur Last Night in Orient (consulté le )

Liens externes

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