Elizabeth Esty | |
Fonctions | |
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Représentante des États-Unis | |
– (6 ans) |
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Élection | 6 novembre 2012 |
Réélection | 4 novembre 2014 8 novembre 2016 |
Circonscription | 5e district du Connecticut |
Législature | 113e, 114e et 115e |
Prédécesseur | Chris Murphy |
Successeur | Jahana Hayes |
Biographie | |
Nom de naissance | Elizabeth Henderson |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Oak Park, Illinois (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate |
Conjoint | Daniel C. Esty |
Diplômée de | Université Harvard Yale Law School |
Religion | Congrégationalisme |
Site web | esty.house.gov |
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Elizabeth Esty, née Elizabeth Henderson le à Oak Park (Illinois), est une femme politique américaine, représentante démocrate du Connecticut à la Chambre des représentants des États-Unis de 2013 à 2019.
Après des études à Harvard et à l'école de droit de Yale, Elizabeth Esty devient avocate. Elle siège au conseil municipal de Cheshire dans le Connecticut à partir de 2005[1].
En 2008, elle est élue de justesse à la Chambre des représentants du Connecticut face au républicain sortant Al Adinolfi. Le 103e district, dont elle est élue, englobe les villes de Cheshire, Hamden et Wallingford[2]. Elle affronte à nouveau Adinolfi en 2010. La campagne se déroule en parallèle du procès du meurtre d'une femme et ses deux filles lors d'un cambriolage. Al Adinolfi l'attaque pour son opposition à la peine de mort. Elle perd l'élection de 140 voix[3].
Elle annonce en 2011 sa candidature à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 5e district du Connecticut. Le démocrate sortant, Chris Murphy, se présente au Sénat des États-Unis. Elle fait campagne en faveur des énergies renouvelables et de la responsabilité fiscale[3]. Dans la primaire démocrate, elle affronte l'ancien président de la Chambre basse du Connecticut Chris Donovan, considéré comme le favori[4]. Donovan est touché par un scandale de financement illégal de campagne et Esty remporte la primaire avec environ 45 % des voix[5]. La primaire est considérée comme l'une des plus méchantes et les plus chères de l'histoire de l'État[6]. Dans un district compétitif, Elizabeth Esty affronte le républicain modéré Andrew Roraback lors de l'élection générale[7]. Elle est élue avec 51,3 % des suffrages[8].
Elle est réélue en 2014 avec 53,2 % des voix contre 45,8 % au conservateur[6] Mark Greenberg[8]. En 2016, elle bat le conseiller municipal républicain de Sherman Clay Cope, rassemblant près de 58 % des suffrages[9].
Alors qu'elle est un soutien du mouvement MeToo, la presse révèle au printemps 2018 qu'Esty a attendu trois mois pour renvoyer son chef de cabinet, accusé de harcèlement sexuel et de menaces de mort à l'encontre d'une ancienne compagne également membre de l'équipe de la représentante, et de lui avoir signé une lettre de recommandation. De nombreux démocrates lui demandent alors de démissionner. Le , elle annonce qu'elle ne sera pas candidate à un nouveau mandat lors des élections de novembre[10].
Elizabeth Esty est une démocrate modérée, membre du groupe bipartisan No Labels[6]. Elle est cependant progressiste sur les questions de société et d'environnement[4].
Année | Elizabeth Esty | Républicain |
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2012 | 51,62 % | 48,37 % |
2014 | 53,24 % | 45,84 % |
2016 | 57,99 % | 42,00 % |