Emilia Müller | |
Emilia Müller, en . | |
Fonctions | |
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Ministre du Travail, des Affaires sociales, de la Famille et de l'Intégration de Bavière | |
– (11 ans et 20 jours) |
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Ministre-président | Horst Seehofer |
Gouvernement | Seehofer II |
Prédécesseur | Christine Haderthauer |
Successeur | Kerstin Schreyer (Travail) Joachim Herrmann (Intégration) |
Ministre des Affaires fédérales et européennes | |
– (4 ans, 11 mois et 10 jours) |
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Ministre-président | Horst Seehofer |
Gouvernement | Seehofer I |
Prédécesseur | Markus Söder |
Successeur | Christine Haderthauer (Fédéral) Beate Merk (Europe) |
Ministre de l'Économie, des Infrastructures, des Transports et de la Technologie | |
– (1 an et 14 jours) |
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Ministre-président | Günther Beckstein |
Gouvernement | Beckstein |
Prédécesseur | Erwin Huber |
Successeur | Martin Zeil |
Ministre des Affaires fédérales et européennes | |
– (1 an, 10 mois et 17 jours) |
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Ministre-président | Edmund Stoiber |
Gouvernement | Stoiber IV |
Prédécesseur | Erwin Huber (Fédéral) Eberhad Sinner (Europe) |
Successeur | Markus Söder |
Biographie | |
Nom de naissance | Emilia Franziska Müller |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Schwandorf (RFA) |
Nationalité | Allemande |
Parti politique | CSU |
Profession | Chimiste |
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Emilia Franziska Müller, née le à Schwandorf, est une femme politique allemande membre de l'Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU).
Elle est actuellement ministre du Travail de Bavière.
Elle étudie à l'école de chimie « Dr. Elhardt » de Munich entre et . Elle intègre l'Institut Max-Planck de chimie cellulaire en et obtient l'année d'après un diplôme de chimiste. Elle commence alors à travailler, à l'Institut de biochimie de l'université de Ratisbonne. Elle suspend sa vie professionnelle dès pour élever ses enfants.
En , elle passe avec succès un diplôme en sociologie puis elle adhère à la Frauen Union (FU), l'organisation des femmes de la CDU/CSU. Elle reprend à travailler en au sein de l'Institut de biochimie, microbiologie et génétique de l'université de Ratisbonne. Elle s'inscrit un an plus tard à la CSU.
Élue au conseil municipal de Bruck in der Oberpfalz en , elle devient trois ans après présidente de la section de la FU dans l'arrondissement de Schwandorf. En , elle prend la même fonction mais dans le district du Haut-Palatinat et celle de vice-présidente du parti dans l'arrondissement. À la suite des élections locales de , elle entre à l'assemblée d'arrondissement.
En , elle change d'emploi et rejoint les équipes de l'Institut de physiologie de l'université. Elle remet sa démission deux ans plus tard. En effet lors des élections européennes du , elle fait partie des dix députés européens élus de l'Union chrétienne-sociale. Elle siège alors au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE).
Elle renonce à son mandat en pour devenir secrétaire d'État du ministère de l'Environnement, de la Santé et de la Protection des consommateurs de Bavière. Elle démissionne l'année d'après de son mandat d'élue municipale. Le , Emilia Müller est nommée à 54 ans ministre des Affaires fédérales et européennes du quatrième cabinet majoritaire du ministre-président chrétien-démocrate Edmund Stoiber.
En , elle est choisie pour occuper la présidence de la Frauen Union de Bavière (FU Bayern). Après que Stoiber a cédé le pouvoir à son bras droit Günther Beckstein, elle est désignée ministre de l'Économie, des Infrastructures, des Transports et de la Technologie le en remplacement d'Erwin Huber, qui préside désormais la CSU.
Portée à la direction de la fédération du parti dans le Haut-Palatinat en , elle est de nouveau nommée le ministre des Affaires fédérales et européennes dans le premier gouvernement de coalition noire-jaune du chrétien-démocrate Horst Seehofer. L'année suivante, elle quitte la présidence de la FU Bayern.
À l'occasion des élections législatives régionales du , elle est élue députée au Landtag de Bavière, après avoir échoué en , au scrutin de liste en Haut-Palatinat. Avec la formation du second gouvernement majoritaire de Seehofer le , elle devient ministre du Travail, des Affaires sociales, de la Famille et de l'Intégration.