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Fille du pharmacien August Friedrich Mayer (1777–1840) et de Henrietta Carolina Louisa, née Maas (1790–1814), Emilie Mayer joue du piano depuis l'âge de cinq ans.
Elle a tout d'abord étudié dans sa ville natale puis, au début des années 1840, elle suit des cours de composition avec Carl Loewe à Stettin[2]. À partir de 1847, elle poursuit ses études musicales de contrepoint auprès d'Adolph Bernhard Marx et d'instrumentation auprès de Wilhelm Wieprecht à Berlin[3]. Ses deux premières symphonies sont publiées la même année[4]. Elle commence à être reconnue comme compositrice et plusieurs de ses œuvres sont jouées à Berlin.
Emilie Mayer reste célibataire et, pendant de longues années, sa maison à Berlin est ouverte à des personnalités de la vie sociale et politique[3].
Elle est inhumée au cimetière de la Trinité à Berlin-Kreuzberg. Longtemps restée inconnue, sa tombe est identifiée et gravée à son nom avant de faire l'objet d'une cérémonie de commémoration en 2021[5].
Emilie Mayer est d'abord influencée par l'école classique de Vienne, notamment par Mozart, bien que ses dernières œuvres soient plus dans un style romantique[6].
Les harmonies de Mayer sont caractérisées par de brusques changements de tonalités et l'usage fréquent d'accords de septième, avec septième diminuées, lui permettant une grande variété de résolutions[4]. La musique d'Emilie Mayer se définit principalement par une tendance à posséder un centre tonal avec une septième de dominante, mais à ne pas résoudre sur la tonique directement. Parfois, la résolution ne se fait pas.
Ses rythmes sont souvent très complexes, avec plusieurs strates interagissant en même temps.
Elle a composé huit symphonies, un concerto et quinze ouvertures orchestrales. Elle a également composé de la musique de chambre, des œuvres vocales et des pièces pour instruments seuls. Certaines de ses compositions ne nous sont pas parvenues.
Sonate pour violoncelle et piano en ré majeur opus 47, DA3154 T. Blees / M. Bergmann, FONO FCD97728 (1990)
Symphonie no 5 avec des œuvres de Fanny Hensel et Luise Adolpha Le Beau, Kammersymphonie Berlin, dir. Jürgen Bruns, Dreyer Gaido (2003)
Trios pour violon, violoncelle & piano op. 13 & 16, Nocturne pour violon et piano op. 48, Trio Vivente, label CPO Records - SWR2 (2017)
Symphonie no 4, Concerto pour piano, Quatuor à cordes, Sonate pour piano, Ewa Kupiec et Yang Tai piano, Klenke Quartett, Neubrandenburger Philharmonie, dir. Stefan Malzew et Sebastian Tewinkel, Capricio (2018)