Duchess of Richmond | |
Arrivée du paquebot Empress of Canada au port de Montréal. | |
Autres noms | 1928-1947 : Duchess of Richmond 1947-1953 : Empress of Canada |
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Type | Paquebot transatlantique |
Fonction |
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Histoire | |
Chantier naval | John Brown & Company |
Lancement | |
Mise en service | |
Statut | Incendie le à Liverpool. Ferraillé en à La Spezia |
Équipage | |
Équipage | 510 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 601 pieds (183,2 m) |
Maître-bau | 75,1 pieds (22,9 m) |
Tirant d'eau | 12,7 m |
Tonnage | 20 022 tjb - 20 325 tjb (1947) |
Propulsion | 2 hélices |
Vitesse | 18 nœuds (33 km/h) |
Caractéristiques commerciales | |
Passagers |
passagers.
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Carrière | |
Armateur | Canadian Pacific Steamship Company |
Pavillon | Royaume-Uni |
Port d'attache | Londres |
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Le SS Duchess of Richmond est un paquebot construit en 1928 pour la Canadian Pacific Steamships par John Brown & Company à Clydebank, en Écosse. En 1947, il est rebaptisé SS Empress of Canada. Le , un incendie se déclare à bord alors qu'il est au quai à Liverpool. et il chavire. Renfloué, il est ferraillé l'année suivante à La Spezia.
Le Duchess of Richmond est l'un des nombreux paquebots de la Canadian Pacific Steamships qui sont connus sous le nom de « Drunken Duchesses » (« les duchesses ivres ») pour leur « performance dynamique par mer agitée »[2]. Il s'agit du sister-ship des SS Duchess of York, SS Duchess of Bedford (en) et SS Duchess of Atholl.
En , ce paquebot de 20 022 tjb commence à assurer une liaison transatlantique d'été entre Montréal (Canada) et Liverpool (Royaume-Uni) et une liaison d'hiver à partir du port de Saint Jean (Canada). Le , il s'échoue à Saint Jean. Ses passagers sont débarqués et il est renfloué le jour suivant[3],[4].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Duchess of Richmond est réquisitionné comme transport de troupes et joue également un rôle dans le transport de la Mission Tizard, qui apporte des équipements et des plans militaires secrets anglais aux États-Unis. Le , il arrive à Halifax, en Nouvelle-Écosse (Canada) et y débarque des équipements hautement secrets et importants tels que le magnétron à cavité. La Mission poursuit ensuite sa route par voie terrestre vers les États-Unis. Il transporte également des troupes vers l'Afrique du Nord, s'arrêtant brièvement à Alger pour débarquer des hommes le .
Les pertes de guerre réduisent considérablement la flotte de la Canadian Pacific et, après la guerre, seule la liaison Liverpool-Montréal reprend. Les deux paquebots de classe « Duchess » qui ont survécu sont reclassées au rang d' « Empress » et sont réaménagés pour accueillir 400 passagers de première classe et 300 passagers touristiques (contre un total de 1 570 avant la guerre). En , le Duchess of Richmond arrive au chantier naval Fairfield Shipbuilding and Engineering à Govan pour sa révision et son réaménagement. Une fois terminé, à savoir le , il est rebaptisé Empress of Canada et prend le départ quatre jours plus tard pour le premier voyage Liverpool-Montréal d'après-guerre pour la Canadian Pacific.
Le , l'Empress of Canada prend feu et s'incline contre le mur du quai de Gladstone Dock (en), à Liverpool. Remis à flot après avoir été redressé par un système de « parbuckling (en) »[5]. Le printemps suivant, il est emmené à La Spezia, en Italie, où il est ferraillé. La difficulté de son renflouage a été comparée à celui du paquebot SS Normandie qui a chaviré dans le port de New York en 1942 et du cuirassé USS Oklahoma de la marine américaine qui a chaviré à Pearl Harbor en 1943[5].