Eperua falcata

Eperua falcata
Description de cette image, également commentée ci-après
Gousses pendantes d’Eperua falcata sur la Piste de Bélizon (Roura, Guyane)
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Caesalpiniaceae
Genre Eperua

Espèce

Eperua falcata
Aubl., 1775

Classification phylogénétique

Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Fabidées
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Sous-famille Caesalpinioideae

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Synonymes

Selon Tropicos (25 mai 2022)[1] :

  • Dimorpha falcata (Aubl.) Sm.
  • Panzera falcata (Aubl.) Willd.

Selon GBIF (25 mai 2022)[2] :

  • Dimorpha falcata (Aubl.) Forsyth f.
  • Dimorpha falcata (Aubl.) Sm.
  • Panzera falcata (Aubl.) Willd.

Eperua falcata est une espèce d'arbre de la famille des Caesalpiniaceae, ou des Fabaceae selon la classification phylogénétique. Il s'agit de l'espèce type du genre Eperua Aubl.

Il représente environ 15 % des arbres de la forêt naturelle en Guyane[3].

Le nom Eperua provient du nom Galibi de son fruit qui signifie « Sabre » en raison de sa forme, qui ressemble effectivement à un sabre ou à une demi-lune[4].

Il est connu en Guyane sous les noms de Wapa, Ouapa[5], Wapa blanc, Wapa rouge[6], Pois sabre (désuet). Wapa gras, Wapa huileux[7] (Créole), Tapaka (Wayãpi), Wap, Wap duwõ (Palikur), Ouapa (Arrouage), Bii udu, Wapa [8], Bìíudu, Bioudou, Bioudou wata, Wapa bioudou (Aluku, Nenge tongo), Apá, Muirapiranga (Portugais)[9],[10],[11].

Ailleurs, au Guyana on le nomme aussi Parewe (Caribe), Wopa (Patamona), White wallaba, Soft wallaba (Créole du Guyana), Wallaba (Arawak), Waraba (Warao), White wallaba, Watapa[12],[13],[7]. Au Suriname, c'est Itoeli walaba, Walaba (Arawak), Walaba, Birioedoe, Birihoedoe (Sranan tongo), Birihoedoe (Nenge tongo), Bi-oedoe (Paramaka)[14], Pala eh, Pale eh, Tamoeno pale-o, Totto amote (Karib), Wo-pa-yik (Patamona), Baboen walaba, Bijlhout (hollandais du Suriname), Birihoedoe, Zwarte wallaba, Wallaba koeleroe, Witte wallaba[12],[7] Au Venezuela, on l'appelle Caraota, Kourpaouyek (Arekuna), Mahomillo negro, Rosa de montaña[15]. On cite aussi Wallabaholz en Allemand[16] ou Wallaba en Anglais[17].

Description

[modifier | modifier le code]
Gousses pendantes d’Eperua falcata en Guyane

Les fleurs et les fruits vont pendre d’un pédoncule lianoïde pendant les saisons de floraison et de fructification. Ce pédoncule rend l’identification de l’arbre facile pendant une bonne partie de l’année.

Eperua falcata est un arbre haut de 8 à 30(40) m, à tronc cannelé ou cylindrique, mesurant 20–80 cm de diamètre, à écorce gris brunâtre à lenticelles assez grosses tuberculées, à bois rose pâle, et portant souvent des contreforts. Les rameaux sont généralement glabrescents lorsqu'ils sont jeunes, et ont l'écorce lenticellée. Les pétioles, rachis et pétiolules sont finement pubérulents.

Les feuilles sont composées paripennées, à (2-)3(-4) paires de folioles. Les stipules sont petites, écailleuses, caduques, unies, intrapétiolaires, de forme triangulaire-lancéolée, mesurant 2,5-4,5 × 1,5 mm, aiguës, glabres ou finement pubérulentes, parfois connée à partir du pulvinus de la feuille. Le pétiole est long de 3 à 4 cm (ou 7–14 cm selon les sources). Les pulvinus sont longs de 0,4–0,6 cm. Le rachis est long de 4,5 à 7,5 cm. Les pétiolules sont longs de 0,4 à 0,6 cm, canaliculés sur la face supérieure, parfois glabres ou glabrescents. Les folioles mesurent 6–18 × 2–8 cm, sont glabres, lustrées, membraneuses ou subcoriaces à chartacées, de forme incurvée, inéquilatéralement ovale-elliptique, falciforme-elliptique à oblongue, à apex acuminé à longuement acuminé et généralement mucronulé, à base généralement obtuse ou arrondie-obtuse, pellucides ponctées. Les nervures médiane et secondaires sont saillante en dessous.

L'inflorescence est une grappe terminale, simple ou souvent composée peu ramifiée, pendant au bout d'un très long pédoncule flagelleux, glabre sauf partie florifère finement pubescente à pubérulente, brunâtre, atteignant 0,5–2(2,5) m de long. Les grappes latérales sont pour la plupart longues de 3–5 cm, ou plus à l'anthèse. Les bractées caduques, largement ovales à semi-circulaires, de 2–3,5 mm de diamètre, les bractéoles fugaces, largement ovales, mesurant 3–4 × 3–5 mm positionnées près de l'apex du pédicelle, les pédicelles (longs de 9 à 18 mm), l'hypanthium et les sépales sont finement striguleux.

Le bouton floral est brunâtre-striguleux. Les fleurs sont roses. L'hypanthe est long de 4 à 5 mm, pour environ 5 mm de diamètre. Les sépales sont de forme oblongue à ovale-oblongue, mesurant (15)16–20 × 6–14 mm, les 2 sépales externes étant plus larges, cucullés. Les pétales sont oblés-flabelliforme, de couleur blanche, ou plus ou moins rose ou rouge écarlate, mesurant (11)13–18 × 19–25 mm, glabres, à base sessile tronquée. On note 4 pétalodes glabres, de forme semi-circulaires, mesurant 1 mm de diamètre. On en compte 4-5 étamines fertiles roses, alternant avec 4-5 stériles (parfois avec de petites anthères), les filets sont velus à leur base. Elles sont très brièvement unies à la base en un tube staminal villeux-séricé, équilatéral long d'environ 4 mm. Le filet de la 1e étamine libre est villeux à la base, mesurant 20–30 mm. Les filets des plus grandes étamines mesure 32–45 mm, est glabres au-dessus du tube. Les plus petits filets sont villeux, mesurant 20–25 mm. Le gynophore est long de 2–5 mm, pubérulent à glabre. L'ovaire est généralement plus long que le gynophore, pubescent velouté, de forme oblongue à oblongue-obovale, mesurant 6–8 × 3 mm, avec le style glabre, long de 40–42 mm, et le stigmate capité.

Le fruit est une gousse plate, naissant falquée, devenant de forme étroitement oblongue, oblongue-arquée à falciforme, atténués à chaque extrémité, mesurant 20–30(36) sur 6–8(9,5) × env.0.5 cm, ligneuse, glabrescente à plus ou moins finement pubérulente, de couleur brun jaunâtre à rouge, rouge brunâtre. Le stipe est long d'environ 2 cm pour environ 0,5–0,6 cm de large, se rétrécissant vers la base, à pointe obliquement acuminée sur environ 1,5 cm. Les 2-5 graines sont de forme ovale, elliptique, mesurant 3,3–4 × 2,2–2,5 × 1 cm, à marges épaissies, à tégument fin, de couleur brun-rouge, finement tessellé[18],[15],[14],[7],[13],[10].

Répartition

[modifier | modifier le code]

Eperua falcata est présent du sud-est du Venezuela (Bolívar, Amazonas) au nord-est du Brésil, en passant par le Guyana, le Suriname, et la Guyane[15],[7].

Le Wapa (Eperua falcata) est un grand arbre de forêt ancienne et des berges bien drainées[9], fréquent à dominant dans les ripisylves ou les forêts de terres basses des Guyanes, dans les forêts sempervirentes humides, sèches ou marécageuses, sur une large gamme de sols, souvent sur sables blancs purs, dans le centre du Guyana et du Surinam, sur la côte de la Guyane[7], les forêts pluviales des hautes terres, localement abondantes dans les vallées des cours d'eau, et les forêts de savane[14].

En Guyane, le Wapa est commun dans les forêts de terre ferme (non inondées), fleurit en septembre, octobre, et fructifie en octobre[10].

Au Venezuela, on le trouve dans les forêts ripicoles et de plaine, les forêts montagnardes, et généralement en associations sempervirentes ou marécageuses sur une large gamme de sols, souvent sur sable blanc, autour de 100–1 200 m d'altitude[15]

Au Guyana, on rapporte qu'il est occasionnel en forêt mixte, et commun dans les pinotières marécageuses[13].

Les fleurs pendant librement sous les branches, au bout de longs pédoncules, s'ouvrent la nuit mais persistent le jour, ce qui leur permet d'être facilement accessibles pour les chauve-souris qui les pollinisent (chiroptérophilie).

On a observé la production de racines adventives à l'intérieur de son tronc creux[19].

Eperua falcata est un arbre d'ombre hémitolérant à croissance rapide, présent dans les forêts en fin de succession. Son micro-habitat de prédilection est situé autour des bas-fonds, là ou le drainage est présent, mais pas trop fort, le plus souvent sur sols podzoliques.

Le Wapa est l'espèce la plus représentée en Guyane[20] (environ 15% des arbres de la forêt naturelle[3]). Il recouvre à lui seul environ 10 % de la population totale des arbres retrouvés sur le littoral du plateau des Guyanes. Il forme des forêts quasi monospécifiques appelées Wallaba forests au Guyana.

Eperua falcata a fait l'objet de diverses études :

Utilisation

[modifier | modifier le code]

Eperua falcata produit un bois brun rouge lourd (Pesanteur sp. : sec 0,930 ; vert 1,224. Force : 224 kg[17], densité : 0,80 à 0,95), strié de veines résineuses[6], de bonne conservation (il dure indéfiniment en terre) et facile à fendre.

Il est commercialisé, pour en faire des poteaux de maison, des poteaux téléphoniques, des planches, des canots, des piquets de clôture, des plans de travail de cuisine et les bardeaux[13], des traverses de canot chez les Aluku[8], les traverses, des pilotis, des appontements, de la grosse charpente, de la menuiserie extérieure[16], du bois de chauffe et du charbon de bois[15].

Malgré son abondance, sa bonne régénération et ses qualités, E. falcata est relativement peu exploité par l'industrie forestière guyanaise car il a tendance à éclater à l'abattage et en scierie.

Au Guyana, les Patamona emploient la résine de l'écorce en cataplasme avec les feuilles chaudes sur les coupures et des plaies. Elle sert aussi à soigner les ulcères, les plaies et la dysenterie à Kurupukari (en), et pour cicatriser les plaies chez les Saramaka de Guyane.

En Guyane, les Boni utilisent la résine sur les ulcères de leishmaniose (Busi yasi) et sur les plaies (Pansu miti), et la décoction d'écorce comme analgésique dentaire (Tifi ati : elle "tue le ver qui mange la dent")[8]. L'écorce amère sert comme émétique chez les Arrouage[5]. Les Njuka, soignent la diarrhée des enfants avec l'infusion d'écorce[8],[39].

L'huile tirée du bois sert d'onguent contre les rhumatismes et pour soigner les plaies au Suriname[12].

Les feuilles et l'écorces du tronc contiennent un mélange complexe de polyphénols (flavanes, flavonoïdes, tanins condensés (dérivés de la (-)épicatéchine)[3]etc.)[9].

La résine renferme des hydrocarbures et des diterpènes bicycliques neutres et acides, et présente de légères propriétés bactéricides et antifongiques[39], ce qui pourrait expliquer la durabilité naturelle de son bois et son utilisation comme cicatrisant[12],[8],[40].

Son bois contient également de l'acide catavicique[40].

Les extraits de son bois contiennent des agents anti-gonflants[41].

Ses applications en dermo-cosmétique (activité antiradicalaire) ont fait l'objet d'un dépos de brevet[42].

Eperua falcata d'après Aublet, 1775
Planche 142 : On a repréſenté une foliole, les fleurs & une ſève de grandeur naturelle. - 1. Foliole de grandeur naturelle. - 2. Portion d d épi. Bouton de fleur. - 3. Calice. - 4. Pétale. Ovaire. Style. Stigmate. - 5. Fleur ouverte. Étamines. Piſtil. - 6. Étamine. - 7. Fond du calice. Étamines. - 8. Gouſſe diminuée de grandeur & groſſeur. - 9. Fève de grandeur naturelle[4].

En 1775, le botaniste Aublet propose le protologue suivant :

« EPERUA (falcata ). (TABULA 142.)

Arbor trunco ſexaginta-pedali, cacumine ramoſiſſimo ; ramis & ramulis, latè & undiquè ſparſis. Folia alterna, pinnata, trijugata, foliolis oppoſitii, ſubſeſſilibus, ovato oblongis, acucis, glabris, integerrimis, coſtæ adnexis. Stipulæ binaæ, exiguæ, deciduæ, ad baſim coſtæ folioſæ. Flokes numeroſi, ſpicati, ſpicis alternis, in extremitatem virgæ nudæ, longiſſimæ, pendulæ, axillaris, & terminalis.

Florebat fructumque ferebat Septembri, Novembri & Decembri.

Habitat in ſylvis Guianæ, & ad ripas fluviorum.

Nomen Caribæum VOY APA-TABACA ; fructiis arboris EPERU, Gallicum POIS SABRE.


L'EPERU de la Guiane. (Tabula 142.)

Le tronc de cet arbre s'élève à cinquante & quelquefois ſoixante pieds, ſur deux ou trois pieds de diamètre. Son écorce eſt rouſſâtre; ſon bois rougeâtre, dur & compacte. Il pouſſe à ſon ſommet un grand nombre de branches qui s'élèvent, & ſe répandent en tout ſens ; elles ſont chargées de rameaux garnis de feuilles alternes & ailées, à deux rangs de folioles oppoſées, dont le nombre eſt de deux ou de trois de chaque côte. Ces folioles ſont vertes, liſſes, luiſantes, entières, ovales & terminées en pointe ; elles ſont articulées par un court pédicule, ſur une côte longue de quatre à cinq pouces.

Les fleurs naiſſent fur une verge nue, cylindrique, pendante, longue de trois pieds & plus, qui fort de l'aiſſelle d'une feuille, ou qui eſt la continuité d'un rameau ; ce n'eſt que vers l'extrémité que ſont places alternativement & par diſtance des bouquets de fleurs.

Le calice eſt d'une ſeule pièce arrondie & évaſée, diviſée en quatre larges parties arrondies, épaiſſes, concaves, qui ſe recouvrent par un côte les unes les autres.

La corolle eſt un ſeul pétale rouge, large, arrondi & frange ; il embraſſe par ſon onglet les étamines & le piſtil ; il eſt attaché à la paroi interne & moyenne du calice.

Les étamines ſont au nombre de dix; neuf filets ſont minis par le bas, & hériſſés de poils, un ſeul eſt ſéparé ; ils ſont violets, très longs, courbes en différents ſens, & places autour d'un piſtil dans le fond du calice. Leurs anthères ſont jaunes, longues, à deux bourſes ſéparées par un ſillon.

Le piſtil eſt un ovaire porte ſur un petit pivot qui s'élève du centre du calice. Il eſt comprimé, ſurmonté d'un style grêle, long de deux pouces, terminé par un stigmate obtus.

L'ovaire devient une silique rouſſâtre, ſèche, ligneuſe, coriace, qui a la forme d'une ſerpe. Elle s'ouvre avec élaſticité en deux coſſes. Elle contient une, deux, trois ou quatre fèves applaties, de forme irrégulière. Souvent les fèves avortent, & la ſilique eſt alors très comprimée.

La longueur de cette gouſſe eſt de ſept pouces, ſur deux & plus de largeur dans toutes celles qui viennent à maturité.

On a repréſenté une foliole, les fleurs & une ſève de grandeur naturelle.

Cet arbre eſt nommé VOVAPA-TABACA par les Galibis, & ſon fruit EPERU, ce qui dans leur langue ſignifie SABRE. Les Créoles l'appellent POIS SABRE.

Cet arbre croît dans les forêts de la Guiane, & ſur le bord des rivières a vingt-cinq lieues du rivage de la mer. Je l'ai obſervé en fleur & en fruit dans les mois de Septembre & de Décembre.

Son bois eſt huileux ; on le dit propre à réſiſter long-temps enfoncé dans la vaſe, ou dans la terre. Les Nègres ſont curieux d'en faire des manches pour leurs haches. »

— Fusée-Aublet, 1775[4].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 25 mai 2022
  2. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 25 mai 2022
  3. a b et c Francis Villeneuve et Anne-Marie Vergnet, « Etude des flavanes d'une essence tropicale “Eperua falcata Aubl” », Bulletin de la Société Botanique de France. Actualités Botaniques, vol. 135, no 3,‎ , p. 19-24 (DOI 10.1080/01811789.1988.10826898)
  4. a b et c Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume II, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 369-371
  5. a et b Édouard Heckel, Les plantes médicinales et toxiques de la Guyane française : catalogue raisonné et alphabétique, Mâcon, Protat frères, , 160 p. (lire en ligne), p. 133
  6. a et b Pierre DÉTIENNE, Paulette JACQUET et Alain MARIAUX, Manuel d'identification des bois tropicaux : Tome 3 Guyane française, Quae, (lire en ligne), p. 104
  7. a b c d e et f (en) R.S. Cowan, J.C. Lindeman, B.J.H. ter Welle et P. Detienne), FLORA OF THE GUIANAS : Series A: Phanerogams. Fascicle 7. 88. CAESALPINIACEAE p.p., A.R.A. GORTS-VAN RUN. Koeltz Scientific Books, , 33-34 p.
  8. a b c d et e Marie Fleury, "BUSI-NENGE" - LES HOMMES-FORÊT : Essai d'etnobotanique chez les Alukus (Boni) en Guyane Française, université de Paris 6, coll. « thèse de doctorat », (lire en ligne)
  9. a b et c Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 629-630
  10. a b et c (en) Scott A. Mori, Georges Cremers et Carol Gracie, Guide to the Vascular Plants of Central French Guiana : Part 2. Dicotyledons, vol. 76, New York Botanical Garden Pr Dept, coll. « Memoirs of the New York Botanical Garden », , 776 p. (ISBN 978-0-89327-445-0), p. 104
  11. ONF, Guide de reconnaissance des arbres de Guyane : 2e édition, ONF, , 374 p. (ISBN 978-2842072957), p. 74-75
  12. a b c et d (en) Robert A. DEFILIPPS, Shirley L. MAINA et Juliette CREPIN, Medicinal Plants of the Guianas (Guyana, Surinam, French Guiana), Washington, DC, Department of Botany, National Museum of Natural History, Smithsonian Institution, , 477 p. (lire en ligne)
  13. a b c et d T. VAN ANDEL, Non-timber forest products of the North-West District of Guyana - Part I & II, Universiteit Utrecht. Tropenbos Guyana Series 8A-8B, , Part I 320 p., Part II : 341 p (ISBN 90-393-2536-7, lire en ligne)
  14. a b et c (en) Mark G.M. Van Roosmalen, Fruits of the guianan flora, INSTITUTE OF SYSTEMATIC BOTANY UTRECHT UNIVERSITY - SILVICULTURAL DEPARTMENT OF WAGENINGEN AGRICULTURAL UNIVERSITY, , 483 p. (ISBN 978-9090009872), p. 188
  15. a b c d et e (en) Julian A. Steyermark (eds.), Paul E. Berry (eds.), Kay Yatskievych (eds.) et Bruce K. Holst (eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 4, Caesalpiniaceae–Ericaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 799 p. (ISBN 9780915279524), p. 64
  16. a et b (en) A. LEMÉE, Flore de la Guyane Française, t. IV. : Première Partie : Supplément aux Tomes 1. II et III - Deuxième Partie: Végétaux utiles de la Guyane française, Paris, Paul Le Chevallier, , 66 + 134, p. 45-46
  17. a et b Gabriel Devez, Les Plantes utiles et les bois industriels de la Guyane, , 92 p. (lire en ligne), p. 80
  18. Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome II - Podostémonacées à Sterculiacées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 400 p., p. 80
  19. H. de Foresta et F. Kahn., « Un système racinaire adventif dans un tronc creux d’Eperua falcata Aubl. », Revue d’Ecologie, Terre et Vie, Société nationale de protection de la nature, no 39,‎ , p. 347-350 (lire en ligne)
  20. ONF Guyane, « Inventaires papetiers », non publié,‎ 1974-1976
  21. (en) R. Huc et J.M. Guehl, « Environmental control of CO2 assimilation rate and leaf conductance in two species of the tropical rain forest of French Guiana (Jacaranda copaia D. Don and Eperua falcata Aubl.) », Annales des sciences forestières, INRA/EDP Sciences, vol. 46,‎ , p. 443s-447s (lire en ligne)
  22. M Bariteau, « Régénération naturelle de la forêt tropicale humide de Guyane : étude de la répartition spatiale de Qualea rosea Aublet, Eperua falcata Aublet et Symphonia globulifera Linnaeus f », Ann. For. Sci., vol. 49, no 4,‎ , p. 359-382 (DOI 10.1051/forest:19920405, lire en ligne)
  23. Jean-Baptiste Roelens, « Structure et dynamique spatiale d'Eperua falcata Aublet en forêt tropicale humide », ECOFOG - Ecologie des forêts de Guyane,‎ , p. 36
  24. Pierre-Michel Forget, « La Regeneration Naturelle D'une Espece Autochore de La Foret Guyanaise: Eperua falcata Aublet (Caesalpiniaceae) », Biotropica, vol. 21, no 2,‎ , p. 115-125 (DOI 10.2307/2388702)
  25. (en) P. J. Villadas, M. Fernández-López, H. Ramírez-Saad et N. Toro, « Rhizosphere-Bacterial Community in Eperua falcata (Caesalpiniaceae) a Putative Nitrogen-Fixing Tree from French Guiana Rainforest », Microbial Ecology, vol. 53,‎ , p. 317–327 (DOI 10.1007/s00248-006-9158-1, lire en ligne)
  26. (en) Louise Brousseau, Paul V. A. Fine, Erwin Dreyer, Giovanni G. Vendramin et Ivan Scotti, « Genomic and phenotypic divergence unveil microgeographic adaptation in the Amazonian hyperdominant tree Eperua falcata Aubl. (Fabaceae) », Molecular Ecology, vol. 30, no 5,‎ , p. 1136-1154 (DOI 10.1111/mec.15595)
  27. Delhine Audigeos et Ivan Scotti (dir.), « Relations entre diversité génétique et environnement : quels sont les processus évolutifs mis en jeu? : cas d'une espèce d'arbre tropical, Eperua falcata Aublet », Thèse de doctorat en Physiologie et biologie des organismes, populations et interactions, de l'Université Antilles-Guyane,‎
  28. (en) Louise Brousseau, Paul V. A. Fine, Erwin Dreyer, Giovanni Giuseppe Vendramin et Ivan Scotti, « Genomics of microgeographic adaptation in the Amazonian hyperdominant tree Eperua falcata Aubl. (Fabaceae) », bioRxiv,‎ (DOI 10.1101/312843, lire en ligne)
  29. Pascal Gombauld et Alain Roques (dir.), « Variabilite de la phyllophagie par les insectes chez deux arbres de la foret guyanaise, eperua falcata et e. Grandiflora (caesalpiniaceae) : impact des diminutions de surface foliaire et du microclimat sur la croissance et la survie des plantules », thèse de doctorat en Sciences biologiques et fondamentales appliquées de l'Université Paris 6,‎
  30. Nadine Amusant, Meriem Fournier (dir.) et Christian Moretti (dir.), « Durabilité naturelle et couleur des bois de Guyane : mesure, variabilité, déterminisme chimique : applications à Dicorynia guianensis (Angélique), Sextonia rubra (Grignon), Eperua falcata (Wapa) et Eperua grandiflora (Wapa courbaril) », Thèse de doctorat en Sciences forestières et sciences du bois, de l'ENGREF (Paris),‎
  31. OLIVIA DELAVAULT et T. BERNARD (dir.), « Repartition du bois de tension et strategies d'occupation de l'espace : le cas de Eperua falcata aubl. (Caesalpiniaceae) et Castanea sativa x C. crenata (fagaceae) », Thèse de doctorat en Sciences biologiques et fondamentales appliquées, de l'ENGREF (Paris),‎
  32. (en) J. MARTIN, M. BEREAU, E. LOUISANNA et J.A. OCAMPO, « Arbuscular Mycorrhizas in Dicorynia guianensis and Eperua falcata Trees from Primary Tropical Rain Forest of French Guiana », Symbiosis, Balaban, Philadelphia/Rehovot, vol. 31,‎ , p. 283-291 (DOI 10.1007/s11104-016-2818-0, lire en ligne)
  33. Leticia Calvo Vialettes, « Diversité, différenciation et héritabilité des caractères phénotypiques des espèces Eperua falcata et Sextonia rubra de la forêt tropicale humide guyanaise », ECOFOG - Ecologie des forêts de Guyane,‎ , p. 59 + annexes
  34. Isabelle Chouquet, Meriem Fournier et Bernard Thibaut, « Morphologie de la base du fut et contraintes de croissance chez Eperua falcata Aublet », Recherche sur les écosystèmes forestiers de Guyane,‎
  35. Bruno FERRY (dir.), Juliette DELME, Arnaud METAIS et Linde VAN COUWENBERGHE, « Etude de la croissance diamétrique du Dicorynia guianensis (angélique) et Eperua falcata (wapa) sur différentes placettes de la Guyane septentrionale », Module FTH 2002,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  36. (en) Ts Barigah, G Aussenac, C Baraloto, Damien Bonal, Hervé Cochard, Agnès Granier, Jm Guehl, R Huc, Ma Sobrado et Mt Tyree, « The water relations of two tropical rainforest species (Virola surinamensis and Eperua falcata): Is Virola unusual as previously reported? », ournal of Plant Hydraulics, INRA Science and Impact,‎ (lire en ligne)
  37. Louise Brousseau, Ivan Scotti (dir.) et Erwin Dreyer (dir.), « Diversité et évolution des arbres de forêt tropicale humide : exemple d'Eperua falcata en Guyane française », Thèse de doctorat en Biologie végétale et forestière, de l'Université de Lorraine,‎
  38. Grégory Sonnier, « Variabilité des traits fonctionnels relatifs à la photosynthèse en fonction du type de sol. Cas de Eperua falcata (Caesalpiniaceae) », ECOFOG - Ecologie des forêts de Guyane,‎ , p. 25 + annexes
  39. a et b P. DELAVEAU et A M. VIDAL TESSIER, « Constituants secondaires à activité biologique du bois de quelques espèces tropicales », Bull Soc. bot Fr, vol. 3,‎ , p. 25-36 (DOI 10.1080/01811789.1988.10826899)
  40. a et b (en) Nadine Amusant, Christian Moretti, Bernard Richard, Elise Prost, Jean Marc Nuzillard et Marie France Thévenon, « Chemical compounds from Eperua falcata and Eperua grandiflora heartwood and their biological activities against wood destroying fungus (Coriolus versicolor) » [« Chemische Inhaltsstoffe aus dem Kernholz von Eperua falcata und Eperua grandiflora und ihre Wirkung gegen Holz zerstörende Pilze (Coriolus versicolor) »], Holz als Roh- und Werkstoff, vol. 65,‎ , p. 23–28 (DOI 10.1007/s00107-006-0120-1, lire en ligne)
  41. (en) Mariana Royer, Didier Stien, Jacques Beauchêne, Gaëtan Herbette, J. Paul McLean, Anne Thibaut et Bernard Thibaut, « Extractives of the tropical wood wallaba (Eperua falcata Aubl.) as natural anti-swelling agents », Wood research and technology / Holzforschung, vol. 64, no 2,‎ (DOI 10.1515/hf.2010.034)
  42. G. PAULY et C. MORETTI, « Utilisation d'extraits de plantes notamment à action anti radicalaire et composition cosmétique ou dermo-pharmaceutique comportant de tels extraits », Brevet européen,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :