Epiniac

Epiniac
ou Épiniac
Epiniac
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Dol et de la Baie du Mont Saint-Michel
Maire
Mandat
Sylvie Ramé-Prunaux
2020-2026
Code postal 35120
Code commune 35104
Démographie
Gentilé Epiniacais ou Épiniacais
Population
municipale
1 417 hab. (2021 en évolution de +1,07 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 36″ nord, 1° 41′ 46″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 107 m
Superficie 23,77 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dol-de-Bretagne
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Epiniac
ou Épiniac
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Epiniac
ou Épiniac
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Epiniac
ou Épiniac
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Epiniac
ou Épiniac
Liens
Site web epiniac.fr

Epiniac ou Épiniac[1] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 417 habitants[Note 1].

Géographie

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Epiniac fait partie du canton de Dol-de-Bretagne dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Epiniac
Dol-de-Bretagne Baguer-Pican
Baguer-Morvan Epiniac La Boussac
Bonnemain Trémeheuc Broualan / Cuguen
  • la Bigotière
  • la Chevrais
  • la Cour
  • la Croix de Pierre
  • la Durantais
  • la Foltiere
  • la Gauronniere
  • la Grivais
  • la Haute Fresnais
  • la Higourdais
  • le Loup Pendu (Au Moyen-âge, on pendait le loup qui venait d’être abattu à un arbre, ceci avec un certain cérémonial. Cette coutume semble avoir une origine celte.)
  • la Luzardiere
  • la Madrelle
  • la Maison Neuve
  • la Morandais
  • la Pequinaie
  • la Pommerais
  • la Pompe
  • la Provostais
  • la Rochelle
  • la Touche
  • la Vieux Ville
  • la Ville Herve
  • la Ville Jean
  • la Ville Oubert
  • la Villeroux
  • Launay Paume
  • le Bahut
  • le Breil
  • le Chauchix Vert
  • le Coucou
  • le Croiset
  • le Freux Heulin
  • le Gage
  • le Grand Bois Gervilly
  • le Haut Rayer
  • le Moulin de la Vieux Ville
  • le Moulin des Balluais
  • le Petit Bois Gervilly
  • le Pommier
  • le Pontsault
  • le Rocher aux Bœufs
  • le Rocher Rougeul
  • le Val Sourdan
  • les Appelais
  • les Balluais
  • les Chalonges
  • les Corbonnais
  • les Landes de la Vieux Ville
  • les Ormes
  • Malhaire
  • Mi Voie
  • Mort A Cœur
  • Raingo
  • Rayer
  • Travidal
  • Vilhoet
  • Cadran

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 849 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontorson à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Epiniac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), prairies (18,8 %), forêts (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), zones urbanisées (2,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Spiniac en 1137, parochia de Espiniac en 1200, Espiniacum au XVIe siècle[14].

Signification : « lieu où poussent des buissons épineux », forme hybride gallo-romane issue du latin spīna « épine (arbre), épine (pointe acérée), buisson d'épine, épineux » (d'où l'évolution régulière Spin- > Espin- > Épin-, le français épine venant du latin spīna), suivi du suffixe de localisation d'origine gauloise -(i)acum[15], parfois associé à des noms de végétaux par confusion avec le suffixe -etum (cf. Spinetum > Épinay[15]). Spiniac peut être à la fois un calque du gaulois Sparnacum (> Épernay[16]) et du vieux breton Spernoc (> Le Spernec, Sarzeau[16]) dont le sens est identique.

Remarque : Albert Dauzat qui ne connaît pas de forme ancienne préfère voir dans Épiniac, un anthroponyme *Spinius[15], non attesté.

Le gentilé est Epiniacais ou Épiniacais.

Epinia en gallo[17].

La paroisse d'Épiniac faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocable Saint-Pierre.

Mathilde, dame de Landal, cède en 1228 les dîmes d'Épiniac aux moines de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet, qui en juillet 1244 les cèdent au chapitre de Dol[18].

La Révolution

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Le 18 floréal an II (7 mai 1794), Epiniac a absorbé la commune de Saint-Léonard.

XXe siècle

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Le 2 août 1944, commune est libérée par le Combat Command B de la 6e division blindée des États-Unis. La matinée du 4 août 1944, le 329e régiment d'infanterie de la 83e division d‘infanterie américaine et le 322e bataillon d'artillerie s'installeront brièvement dans la commune en vue d'attaquer Dol-de-Bretagne. Un peu plus tard, un poste de secours sera installé à Saint-Léonard.

XXIe siècle

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Politique et administration

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1983[19] mars 2001 René Houitte de la Chesnais   Ancien général du cadre de réserve
mars 2001[20] mars 2008 Joëlle Trufflet   Acheteur industriel à la retraite
mars 2008[21] mars 2014 Xavier Guillier   Agriculteur retraité
mars 2014[22] En cours Sylvie Ramé-Prunaux DVD Professeur des écoles
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 1 417 habitants[Note 2], en évolution de +1,07 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7671 8831 8941 9842 0761 9632 0522 1412 082
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1582 1632 0932 1662 2672 2622 2142 1552 063
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0161 9161 7681 5951 4821 5241 4391 3951 328
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2481 1261 0641 1041 1051 0781 1221 1631 345
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4011 4171 417------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Le Domaine des Ormes

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C'est un grand domaine s'étalant sur environ 200 hectares. Cette propriété de la famille Houitte de La Chesnais depuis le XIXe siècle est aujourd'hui qualifiée de Domaine et Resort touristique. Toujours géré par la famille, ce site qui emploie 80 salariés à l'année et 250 en saison a trois vocations :
1- Le tourisme, avec son camping*****, son hôtel*** et ses célèbres cabanes dans les arbres et sur l'eau. Sa particularité est la quantité d'activités proposées à ses résidents (parcours aventure, paintball, tir à l'arc, ski nautique, parcs aquatiques, etc.) et la grande variété de type d'hébergements disponibles (2 500 lits) et de restauration (4 établissements).
2- Le sport, avec un golf 18 trous et son école de golf et un centre équestre-poney club, est aussi présent sur le site. Ils sont proposés aux vacanciers mais sont surtout destinés aux habitants locaux pour les cours et la compétition dans les deux disciplines. On y trouve aussi un club de cricket fréquenté par les Anglais vivant dans les environs.
3- Les séminaires d'entreprises, avec une quinzaine de salles de réunion, l'hébergement disponible, les restaurants et les activités sportives. Un centre de formation, l'Académie des Ormes, a été créé en 2013 pour former les salariés dans le management, l'accueil client, les langues, le secourisme, etc., que ce soit pour le tourisme ou tout autre secteur d'activité.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Le code officiel géographique a retenu pour cette commune la graphie sans accent aigu sur la capitale initiale, à la différence d'Étrelles par exemple, mais une orthographe traditionnelle conforme à la prononciation comporte l’accent aigu. Certains documents de sources officielles incluent l'accent aigu sur l’initial, ainsi que plusieurs cartes et diverses publications et articles de presse.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Epiniac et Pontorson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pontorson » (commune de Pontorson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Pontorson » (commune de Pontorson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Etymologie et Histoire de Epiniac », infobretagne (consulté le ).
  15. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 266a.
  16. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, (ISBN 2-87772-237-6), p. 279-280 sous sparno-.
  17. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 58
  18. GdC, Pouillé, IV, p. 553. Cité par Michel Pelé dans Les établissements religieux dolois, Combourg, Rennes, 1975-2009, p. 5.
  19. « L'ancien maire René Houitte de la Chesnais est mort », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  20. « Joëlle Trufflet et la liste Ensemble construisons l'avenir », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. « Les élections Municipales 2008 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  22. « Sylvie Ramé-Prunaux, nouveau maire, succède à Xavier Guillier », Ouest-France, 1er avril 2014.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Notice no PM35000182, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  28. Notice no PA35000021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 64.

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Liens externes

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