Ernst Josephson

Ernst Josephson
Louise Catherine Breslau : Ernst Josephson
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
StockholmVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Mosaic Cemetery, Northern Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Ferdinand Semy Josephson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ferdinand Semy Josephson (d)
Jacob Axel Josephson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Personne liée
Signe Sohlman (d) (collègue)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Œuvres principales
The Water Sprite (d), David and Saul (d), Mrs Hilma Marcus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Ernst Josephson (né le à Stockholm (Suède), décédé le ) est un peintre suédois.

Il a fait ses études d'art en Italie, en France et aux Pays-Bas, entre autres, et aurait dit à l'âge de 20 ans : « Je deviendrai le Rembrandt de Suède ou je mourrai ».

Les fondateurs de la Konstnärsförbundet (sv) en 1885 : Ernst Josephson portant le chapeau au fond, Carl Larsson à sa droite et Per Hasselberg à sa gauche, assis devant se trouvent Richard Bergh et August Hagborg

En 1884, il publie deux articles dans le journal suédois Dagens Nyheter sur ce que doivent être l'art et son enseignement, ces articles s'opposent aux méthodes de l'académie des Beaux-Arts de Stockholm[1]. En 1885 et 1886, il est un des meneurs du groupe d'artistes suédois installés à Paris à l'origine de la Konstnärsförbundet (sv) (« Fédération des artistes »), une organisation créée en 1886 en opposition à l'académie des Beaux-Arts de Stockholm[2].

Cependant, sa vie est marquée par la maladie. Il contracte la syphilis à un âge relativement jeune. En 1888, lors d'un séjours en Bretagne en compagnie d'Allan Österlind, il devient malade mental, ayant des hallucinations religieuses et croyant qu'il est Dieu et Christ.

Plus tard, il est hospitalisé à Uppsala et est diagnostiqué schizophrène, mais il continue à travailler tout au long de sa maladie, souvent dans un état de transe.

Il écrit également de la poésie, dans les collections Svarta rosor (1888, Roses noires) et Gula rosor (1896, Roses jaunes). Son œuvre principale, Näcken (1884, le Nix), est refusée par le Musée national suédois à Stockholm ; cependant, le prince Eugén, duc de Närke, achète cette peinture.

Le tableau de Josephson Strömkarlen montre la forte influence qu'il a sur la culture actuelle des peintres figuratifs scandinaves, notamment le norvégien Odd Nerdrum.

Notes et références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. (sv) Georg Nordensvan, Svensk Konst och Svenska Konstnärer i nittonde århundradet. 2. Från Karl XV till sekelslutet, Stockholm, Bonnier, 1928, p. 251. Ernst Josephson, "Om Den Konstnärliga Uppfostran i Stockholm", Dagens Nyheter, n° 6062 (B), 29 novembre 1884. Ernst Josephson, "Annu Ett Ord om den konstnärliga uppfostran i Stockholm", Dagens Nyheter, n° 6071 (B), 10 décembre 1884.
  2. (sv) Georg Nordensvan, Svensk Konst och Svenska Konstnärer i nittonde århundradet. 2. Från Karl XV till sekelslutet, Stockholm, Bonnier, 1928, p. 244-263.

Bibliographie

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  • Georg Nordensvan, Svensk Konst och Svenska Konstnärer i nittonde århundradet. 2. Från Karl XV till sekelslutet, Stockholm, Bonnier, 1928, p. 265-272.
  • Michelle Facos, “A Controversy in Late Nineteenth Century Swedish Painting: Ernst Josephson’s The Water Sprite,” Zeitschrift für Kunstgeschichte (Fall 1993) vol. 56, no. 1: 61-78
  • Michelle Facos, Nationalism and the Nordic Imagination. Swedish Art of the 1890s. University of California Press (1998)
  • "Josephson, Ernst". Ett Binds Leksikon (3 e éd.). 1990
  • Vibeke Röstorp, Le Mythe du retour. Les Artistes scandinaves en France de 1889 à 1908, Stockholm, Stockholms universitet, 2013.
  • Wikipedia en suédois, article Ernst Josephson

Liens externes

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