Espédaillac

Espédaillac
Espédaillac
Mairie d'Espédaillac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Gérard Magne
2020-2026
Code postal 46320
Code commune 46094
Démographie
Population
municipale
275 hab. (2021 en évolution de +7 % par rapport à 2015)
Densité 7,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 20″ nord, 1° 46′ 24″ est
Altitude Min. 255 m
Max. 444 m
Superficie 34,93 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Causse et Vallées
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Espédaillac
Liens
Site web http://www.espedaillac.fr/

Espédaillac est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Espédaillac est une commune rurale qui compte 275 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 073 habitants en 1793. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Espédaillacois ou Espédaillacoises.

Géographie

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Commune du Quercy située dans le parc naturel régional des Causses du Quercy.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes d’Espédaillac[1]
Durbans Livernon
Quissac Espédaillac[1] Grèzes
Blars Marcilhac-sur-Célé
(sur 60 m)
Brengues,
Saint-Sulpice

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 34,93 km2 ; son altitude varie de 255 à 444 mètres[2].

Espédaillac est située sur le plateau du causse de Gramat. Les roches sédimentaires calcaires, apparentes actuellement, se sont formées durant le jurassique moyen et supérieur du Mésozoïque (ère secondaire)[3]. Elles sont creusées de cavités souterraines naturelles en majorité verticales. Jean Taisne a repéré une grotte et onze igues sur le territoire de la commune[4]. La faille de Livernon se situe au nord du village. À l'est, débute la paléo-vallée du Robinet qui descend au sud vers la vallée du Célé. Elle s'est formée à l'ère quaternaire et présente un remplissage argilo-sableux[5].

Les eaux collectées sur le territoire de la commune s'infiltrent de façon diffuse dans les fissures du plateau calcaire, aucun cours d'eau, ni perte n'est visible en surface. Les écoulements se dirigent vers la vallée du Célé et constituent le système hydrologique dit "Gramat-Sud"[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 007 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[15]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[16],[17]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[18],[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[20] : les « chênaie et lande du pech de Bar, du pech Pointu et de bois Grand » (226 ha), couvrant 3 communes du département[21].

Au , Espédaillac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,2 %), forêts (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (9,5 %), zones urbanisées (1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Espédaillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels

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Espédaillac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Espédaillac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 268 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 81 sont en aléa moyen ou fort, soit 30 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Le toponyme Espédaillac est basé sur le terme latin hospitis. Le suffixe possessif -ac a été ajouté pour marquer l'appartenance à un domaine. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[30]. En latin hospes qualifie celui qui donne l'hospitalité.

Préhistoire

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Le territoire d'Espédaillac a attiré les hommes depuis les temps les plus reculés. En 1999, un biface taillé dans un galet de quartzite a été trouvé au Pech Ventoux et a été rattaché au Paléolithique[5].

Six dolmens et des tumuli sont encore visibles sur les terrains calcaires du causse[31],[32] :

  • Dolmen de l'Artillou au lieu-dit le Mas de l'Artillou au sud-est du village, à 460 mètres à l'est de la D40, en propriété privée. Il dispose de sa table 5,20 m par 3,20 m par 0,60 m d'épaisseur sur ses deux ortholites. Sa chambre mesure 3,40 m par 1,05 m[33]44° 36′ 59″ N, 1° 47′ 13″ E.
  • Dolmen de Peyrefit, à 780 m au nord-est du précédent. Table de 5 m par 2 m par 1 m d'épaisseur (masse estimée à 25 tonnes[33], chambre de 3,40 m par 1,05 m par 1,60 m de haut, ortholites 30 cm d'épaisseur. Son tumulus a été fortement modifié par l'accumulation de cailloux provenant de l’épierrement des champs[34]. 44° 37′ 18″ N, 1° 47′ 28″ E.
  • Dolmen de Place del Sol ou de Pierre Levée, près du lieu-dit Place du Sol, à 800 m au nord-est de l'église. Table de 3,75 m par 1,10 m par 20 cm d'épaisseur, chambre de 2,90 m par 1,10 m par 1,3 m de haut, chevet fermé par un muret bâti en pierres sèches. Il a servi d'abri pour les brebis[34]. 44° 38′ 41″ N, 1° 46′ 50″ E.
  • Dolmens de Ginouillac: près du lieu-dit Ginouillac à l’extrême sud de la commune. Sa table, cassée en deux, mesure 4,50 m par 2,50 m, elle repose sur deux orthostats de 1,20 m de haut[33].44° 35′ 48″ N, 1° 46′ 27″ E.
  • Dolmens du Pech Ventoux, situés à 2,34 km à l'est de l'église. Les deux dolmens sont distants de 2 m. La table de celui de l'est a été cassées en trois morceaux. Ses orthostats font respectivement 4,20 m et 4,50 m, l'un d'eux a été rainuré pour maintenir la dalle de chevet[5]. Le second dolmen est plus petit, il n'a plus de table[33]. 44° 38′ 11″ N, 1° 48′ 03″ E
  • Dolmens du Vichelle ou des "Cabanes", Trois dolmens situés à 3,16 km de l'église, sur la limite avec la commune de Livernon. Sa table, cassée en trois, mesure 5,40 m par 4,50 m par 40 cm d'épaisseur[33]. 44° 38′ 42″ N, 1° 48′ 37″ E

Protohistoire

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La protohistoire voit apparaître la métallurgie du bronze, et les élites. Espédaillac possède de cette époque sept nécropoles sous tumuli, soit plus de deux cents tumuli. Un site d'habitat dans la grotte du Mas d'Ourgnaguel a été fouillé et de nombreux tessons de céramique incisée ont été découverts. En 1963, lors d'un labour puis d'une fouille, un dépôt d'objet en bronze a été trouvé. Aujourd'hui 263 objets ont été inventoriés : anneaux, agrafes de ceinture et boutons. Ces objets feraient partie d'accessoires d'habillements féminins rituels élitaires typiques du Bronze final II récent[5].

Les Hospitaliers

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Au moyen Âge, la seigneurie d'Espédaillac était partagée entre un seigneur laïc (Les Barasc puis les Cardaillac) et l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La maison de l'Hôpital (commanderie, domus hospitalis) d'Espédaillac est attestée depuis le XIIIe siècle au sein du grand prieuré de Saint-Gilles, puis elle devint un membre de la commanderie de Durbans[35].

L'église Saint-Blaise d'Espédaillac est une ancienne église de la commanderie des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Le village, le château et l'église sont détruits de 1575 à 1584 par les Huguenots. Pons de Lauzières-Thémines est alors fait seigneur du marquisat par Henry IV en 1610, lorsque le village est rebâti. Pour l'église, la reconstruction a lieu à partir de 1616 sous la direction de Frère Balthazar Fraissac, commandeur de Durbans et Soulomès. En septembre 1666, le chantier est en cours lors de la visite du commandeur Marcel de Galléan[5].

Époque contemporaine

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Les écoles

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de 1833 à 1882, les enfants d'Espédaillac sont scolarisés dans une écoles primaire dirigée par des religieux : un garçon sur 5 et la moitié des filles, mais séparément. Plus tard, un établissement, l'école "du couvent", fut prêté aux religieuses de Gramat. En 1876, 84 élèves de 6 à 13 ans y sont scolarisés . Les lois Jules Ferry imposent ensuite que l'enseignement primaire soit gratuit, puis obligatoire et laïc. Une école publique de fille se met en place en 1882, mais la réception des travaux n'a lieu qu'en 1927. L'école publique de garçon est construite dans les années 1880. Elle accueille 95 élèves en 1883. La dernière école d'Espédaillac ferme en 1996[5].

Politique et administration

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Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
1791 Antoine Moisen   Grand propriétaire
  Lacaze   Grand propriétaire et marchand
1802 1804 Jean Audral    
1804 1805 Jean Richard    
1805 1812 Antoine Moizen    
1812 1813 Jacques Vielhescazes    
1814 1815 Jean Miret    
1815 1821 Jean Clément Capral    
1821 1848 Jacques Vielhescazes    
1848 1856 Jean Antoine Audral    
1856 1859 Jacques Vielhescazes    
1859 1865 Jean Cavalie    
1865 1870 Jules Cassagner    
1870 1884 Jean Pierre Gabriel Audral    
1884 1900 Edouard Pradie    
1900 1902 Larnaudie    
avant 1988 ? Baptiste Bouyssi PCF  
2001 2008 Jean Loret    
2008 2014 Jacques Gorse    
2014 En cours Gérard Magne    
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services publics

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Espaces publics

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Sur la grande place publique du Caussanel au centre du village, l'aire de jeux offre une balançoire et une bascule sur ressort destinées aux enfants de moins de 5 ans. Elle a été agrandie en juin 2021 et comporte maintenant des équipements pour enfants jusqu'à 12 ans : un mur d'escalade, un cadre à grimper en corde, un toboggan sur un revêtement adapté[37].

Le , un café géré par l'association "l'Oustal d'Espédaillac" a été mis en place[38].

Enseignement

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Les élèves les plus jeunes sont maintenant scolarisés à l'école publique maternelle et primaire de Livernon. Le collège le plus proche est celui de Lacapelle-Marival. Les lycéens vont majoritairement à Figeac[39].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 3], en évolution de +7 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0738328589471 066880919918955
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9801 010937851847843786776690
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
617643613567514504502360281
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
251219212260230241255257253
2017 2021 - - - - - - -
270275-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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Vie associative

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En 2018, la commune compte 125 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 249 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 600 [I 5] (20 740  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6 % 6,9 % 8,8 %
Département[I 8] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 124 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (65,6 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 33 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 84, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41 %[I 11].

Sur ces 84 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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33 établissements[Note 6] sont implantés à Espédaillac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 33
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
15 45,5 % (14 %)
Construction 6 18,2 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
6 18,2 % (29,9 %)
Activités financières et d'assurance 2 6,1 % (2,8 %)
Activités immobilières 1 3 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1 3 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 3 % (12 %)
Autres activités de services 1 3 % (8,7 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,5 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 33 entreprises implantées à Espédaillac), contre 14 % au niveau départemental[I 15].

Depuis le , un marché de producteurs est ouvert les vendredis soir, chaque été[44].

Agriculture

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La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 22 19 13 10
SAU[Note 9] (ha) 1 165 1 041 1 470 1 606

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 19 en 2000 puis à 13 en 2010[47] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[48],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1165 ha en 1988 à 1606 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 53 à 161 ha[47].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Blaise d'Espédaillac. D'après l'abbé Clary (op. cit.), l'église a été reconstruite au 17e siècle, et elle est dite "neuve" en 1693[49].
  • Église Sainte-Appolonie de Ginouillac. au hameau de Ginouillac, modeste église probablement construite au Xe siècle, est la 1ère église d'Espédaillac, puis partiellement reconstruite au XIIe siècle, située dans une exploitation agricole[50],[51].
  • Gariotte du Mas de l'Artillou : Logo monument historique Inscrit MH (1978) Notice no PA00095069, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  • Dolmen du Mas-de-l'Artillou : orthostates de plus de 4 mètres de long soutenant une table monumentale (plus de 20 tonnes) creusée à sa surface de cupules avec des rigoles. 44° 36′ 59″ N, 1° 47′ 13″ E
  • Dolmen de Ginouillac : dolmensimple qui a conservé son tumulus, la table s'est cassée en deux morceaux mais ils sont restés en place. 44° 35′ 48″ N, 1° 46′ 27″ E
  • Dolmen de Peyrefit : dolmen recouvert d'une monumentale table (5 mètres de long pour 2 mètres de large et 1 mètre d'épaisseur) gravée de cupules. La chambre sépulcrale fait 3,40 mètres de long pour 1,05 mètre de large et 1,60 mètre de haut. Les orthostates latérales sont épaisses de 0,30 mètre[52]. 44° 37′ 18″ N, 1° 47′ 28″ E
  • Dolmen de Place-del-Sol : beau dolmen intégré dans un mur de champs. La table de couverture (3,75 mètres de long pour 1,10 mètre de large et 0,20 mètre d'épaisseur) avoisine les 4 tonnes. La chambre sépulcrale fait 2,90 mètres de long pour 1,10 mètre de large et 1,30 mètre de haut. L'entrée est rétrécie par de grosses pierres et un faux linteau colmaté par des cailloux pour le transformer en abri pour les brebis[52].
  • Dolmen de Vichelle : c'est un imposant dolmen dont la table monumentale, désormais brisée en trois morceaux (taille initiale 5,40 mètres de long pour 4,60 mètres de large, soit un poids d'environ 20 tonnes) est restée en place. Elle recouvre une belle chambre sépulcrale (3,40 mètres de long pour 1,60 mètre de large)[52]. Le dolmen porte le nom du hameau le plus proche situé lui sur la commune de Livernon. 44° 38′ 42″ N, 1° 48′ 42″ E
  • Dolmen du Pech Ventoux : il s'agit d'un ensemble monumental de deux dolmens adjacents. Le dolmen situé à l'est dispose de deux orthostates sensiblement de même longueur (4,50 mètres pour l'un, 4,40 mètres pour l'autre), il a conservé sa dalle de chevet mais sa table s'est brisée en trois morceaux, dont le plus gros (3,40 mètres par 2,10 mètres) est resté en position. Le dolmen ouest, de proportions beaucoup plus modestes (orthostates respectifs de 2,40 mètres et 2,65 mètres) a perdu sa table mais conservé sa dalle de chevet. 44° 38′ 11″ N, 1° 48′ 03″ E

Personnalités liées à la commune

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Références

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Site de l'Insee

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  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
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  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Espédaillac » (consulté le ).
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  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Espédaillac » (consulté le ).
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Autres sources

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  4. Jean Taisne, Contribution à un inventaire spéléologique du Département du Lot : coordonnées et situation de plus de 1300 cavités, Labastide-Murat, Comité Départemental de Spéléologie du Lot (CDS46), , 363 p. (ISBN 2-9509260-1-0), p. 158
  5. a b c d e f et g Gérard Magné, Michèle Caminade, Éliane Dhieux, Robert Dorange, Serge Hirondelle, Marie-Louis Larnaudie, Olivier Raynal, Carmen Lacombe et Sarah Boscus, Espédaillac : village des Causses du Quercy : histoire & patrimoine, Édicausse, (ISBN 978-2-917626-23-8 et 2-917626-23-2, OCLC 1263218175)
  6. Jean-Noël Salomon (LGPA et INTERMET, Institut de Bordeaux, Université Bordeaux 3), « Le causse de Gramat et ses alentours : les atouts du paysage karstique », Karstologia, no 35,‎ , p. 1-12 (ISSN 0751-7688, lire en ligne)
    Description du causse de Gramat (géologie, climat, sol, végétation, hydrologie, occupation humaine, atouts paysagers et patrimoniaux, 6 figures, 9 photos et une carte A3 hydro-karsto-spéléologie du causse de Gramat.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  35. Albe 2005, p. 146-159
    Durbans ne dépendait pas du grand prieuré de Toulouse mais ses archives étaient stockées à l'hôtel Saint-Jean de Toulouse d'où l'erreur d'Edmond Albe. Elle dépendait de celui de Saint-Gilles si on réfère à Antoine du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse, 1883, p. 552 et à l'abbé C. Nicolas, Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles faisant suite au manuscrit de Jean Raybaud 1751-1806, 1906, p. 114.
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  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot » (consulté le ).
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  51. Patrimoine Occitanie : église paroissiale Sainte-Appolonie
  52. a b et c Jean Clottes, « Les dolmens du Lot : réutilisations et destructions à l'époque moderne », Bulletin de la Société préhistorique de France, no Tome 60, N. 7-8,‎ , p. 438-446 (lire en ligne).

Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Bibliographie

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  • Edmond Albe (transcription: Gérard Peyrot), Monographies des paroisses autour de Thémines : entre Causse et Limargue, , 347 p. (ISBN 978-2-84701-174-6)
  • Jacques Juillet, Templiers et Hospitaliers en Quercy : Commanderies et prieurés sur le chemin de Notre-Dame de Rocamadour, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, , 3e éd. (présentation en ligne)
  • Yoan Mattalia, Les établissements des ordres militaires aux XIIe et XIIIe siècles dans les diocèses de Cahors, Rodez et Albi : approche archéologique et historique, Toulouse, , 394 p. (présentation en ligne)

Liens externes

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