Espère

Espère
Espère
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité CA du Grand Cahors
Maire
Mandat
Pierre Canto
2022-2022
Code postal 46090
Code commune 46095
Démographie
Population
municipale
1 012 hab. (2021 en évolution de −0,1 % par rapport à 2015)
Densité 160 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 46″ nord, 1° 22′ 37″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 282 m
Superficie 6,31 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Causse et Bouriane
(bureau centralisateur)
Législatives 1re circonscription du Lot
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Espère
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Espère
Géolocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Espère
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Espère
Liens
Site web https://www.espere.fr/

Espère est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie.

Espère est une commune rurale qui compte 1 012 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. . Ses habitants sont appelés les Espérois ou Espéroises.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Description

[modifier | modifier le code]

Espère est un bourg situé dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers. Il est desservie par le tracé initial de l'ancienne route nationale 111 (actuelle RD 811) reliant Millau à Cahors et Tonneins et traversé par la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors[I 1].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Caillac, Calamane, Crayssac, Mercuès et Nuzéjouls.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par le ruisseau de Rouby et par un autre cours d'eau.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglars-Juillac à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Au , Espère est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,4 %), zones urbanisées (16,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 474, alors qu'il était de 456 en 2013 et de 425 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,1 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Espère en 2018 en comparaison avec celle du Lot et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (18,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,9 % en 2013), contre 69,8 % pour le Lot et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Espère en 2018.
Typologie Espère[I 5] Lot[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 94,9 70,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,1 18,6 9,7
Logements vacants (en %) 3 10,8 8,2

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Espère est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[13]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999 et 2010[14],[11].

Espère est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Espère.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[16]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 437 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 437 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[11].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 2] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[21] et 296 millions de mètres cubes[22],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[23].

Le toponyme Espère est basé soit sur l'occitan aspre, du latin asper qui qualifie un lieu caillouteux qui comporte des difficultés. Aspre donne aspe, espe. Aspera devient Espera[24].

La commune a été desservie par la gare d'Espère-Caillac sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon (ligne Toulouse-Paris). Si la ligne est toujours en service, les trains ne s'y arrêtent plus. Cette gare avait, au début du XXe siècle, une fonction importante pour le transport des fraises vers les Halles de Paris[25],[26].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Cahors du département du Lot[I 1].

Elle faisait partie de 1801 à 1984 du canton de Cahors-Nord, année où elle intègre le canton de Cahors-Nord-Ouest[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Causse et Bouriane[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Lot.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Espère était membre fondatrice de la communauté de communes du pays de Cahors, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes de Catus pour former, le , la communauté de communes du Grand Cahors, transformée en 2012 en communauté d'agglomération dénommée Grand Cahors, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1795 Pierre Lagarrigue    
1795 1797 François Bories    
1798 1808 Pierre Lagarrigue    
1808 1816 François Bories    
1816 1820 Raymond Fourastie    
1820 1821 Marc Antoine Coutaus    
1821 1822 Guillaume Lafon    
1822 1826 Marc Durand Lafargue    
1826 1832 Jean Antoine Labouisse    
1832 1854 Louis Pages    
1854 1857 Jean Baptiste Verdie    
1857 1864 Jacques Valet    
1865 1882 Augustin Lasserre    
1882 1883 Jean Joseph Lasserre    
1883 1884 Baptiste Bergues    
1884 1892 Jean Joseph Lasserre    
1892 1902 Jean Miquel    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 juin 1995[29] M. Claude Pariel[30]    
juin 1995 mai 2020[29] Jean Petit   Agent EDF retraité, syndicaliste
mai 2020[31] avril 2022[32],[33] Mathieu Redoulès DVG Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises
Mort en fonction
septembre 2022[34],[35] En cours
(au 16 décembre 2022)
Pierre Canto   Retraité d’une chaîne de magasins de bricolage

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

En 2021, la commune comptait 1 012 habitants[Note 3], en évolution de −0,1 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
348316314405437434443433402
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
417417414411402435342340317
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
285273236203222211210197223
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
257353560768799881939947996
2017 2021 - - - - - - -
1 0441 012-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 414 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 964 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 010 [I 9] (20 740  dans le département[I 10]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 11] 6,3 % 8,5 % 12 %
Département[I 12] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 643 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs[Note 5],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 14]. Elle compte 148 emplois en 2018, contre 134 en 2013 et 122 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 412, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 15].

Sur ces 412 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 77 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 89,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

46 établissements[Note 6] sont implantés à Espère au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 18].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 46
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 6,5 % (14 %)
Construction 9 19,6 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 30,4 % (29,9 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,2 % (2,8 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 15,2 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 10,9 % (12 %)
Autres activités de services 7 15,2 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 46 entreprises implantées à Espère), contre 29,9 % au niveau départemental[I 19].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • Alves & Fils, travaux de couverture par éléments (160 k€)
  • Canto, restauration de type rapide (93 k€)
  • Combe De Simele, location de terrains et d'autres biens immobiliers (18 k€)

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 10 6 5 3
SAU[Note 8] (ha) 113 72 78 15

La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 15 ha[42],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L’oratoire Saint Roch est situé dans l’actuelle rue du colombier à Espère. La clef d’arc indique la date de 1827. Aucune représentation de Saint Roch n’est présente mais la statue d’une vierge de piété, peut-être du début XVIe siècle, très endommagée, est posée sur l’autel. L’oratoire a été peu ou prou abandonné à la fin du XIXe siècle[43].
  • L'église Saint Laurent a été construite au XIXe siècle. Une église plus ancienne était auparavant situé dans le bourg d'Espère[44].
    Une statue de Saint Jean-Gabriel Perboyre est installée dans l'église comme dans plusieurs autres aux alentours. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[45].
  • L'ancienne gare, désormais désaffectée, a fait l'objet d'un reportage photographique par Youen Leray[46].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cahors », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Espère - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Espère - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Lot - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Espère » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  11. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Espère » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Espère » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Espère » (consulté le ).
  19. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Espère et Anglars-Juillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Anglars » (commune d'Anglars-Juillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Anglars » (commune d'Anglars-Juillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Espère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Espère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Liste des espaces protégés sur la commune d'Espère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Espère », sur Géorisques (consulté le ).
  12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  13. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Espère », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  20. Article R214-112 du code de l’environnement
  21. « barrage de Grandval », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  22. « barrage de Sarrans », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  24. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 110.
  25. « La gare d’Espere Caillac dans le Lot (46) doit sa renommé [sic] à un seul produit: la fraise », sur twitter.com, (consulté le ).
  26. « Caillac : l’histoire de la fraise dans la Vallée du Lot », sur direlot.fr (consulté le ).
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. « Les maires de Espère », sur francegenweb.org, (consulté le ).
  29. a et b Claude Cayzac, « Municipales à Espère : le maire Jean Petit ne se représentera pas », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après un mandat de conseiller auprès de Claude Pariel et quatre mandats de maire, soit 31 ans de responsabilités à la tête de la commune [...] ».
  30. « Claude Parriel nous a quittés », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « chacun se souviendra de ces nombreuses années passées au service de sa commune : conseiller municipal, mais surtout 2 mandats de maire au cours desquels s'est opérée la transformation du centre du village ».
  31. « Espère : Mathieu Redoulès nouveau maire du village », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. r Jean-Claude Bonnemère, « Lot. Disparition tragique du maire d'Espère, près de Cahors, obsèques : Mathieu Redoulès, maire d'Espère est décédé à l'âge de 43 ans, choc immense pour les élus du conseil municipal et les habitants du village », Actu Lot,‎ 13/4/2022 mis à jour le 18/4/2022 (lire en ligne, consulté le ) « Mathieu Redoulès, élu maire d’Espère le 18 mai 2020 est décédé, de « manière tragique », à l’âge de 43 ans. Il avait succédé à Jean Petit, auprès de qui il était resté adjoint pendant 12 ans ».
  33. Jean-Claude Bonnemère, « Lot. Décès du maire d'Espère, les précisions du Procureur de la République : Après le décès de Mathieu Redoules, maire d'Espère près de Cahors, intervenu le mardi 12 avril 2022, les précisions d'Alexandre Rossi, procureur de la République du Lot », Actu Lot,‎ 13/4/2022 mis à jour le 14/4/2022 (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Lot. La liste de Pierre Canto largement élue aux élections municipales d'Espère, près de Cahors : Les électeurs étaient appelés aux urnes dimanche 18 septembre 2022 à Espère, près de Cahors dans le Lot, pour élire un nouveau maire après le décès de Mathieu Redoulès », Actu Lot,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La liste unique, dénommée « Unis pour Espère » et conduite par Pierre Canto, maire par intérim depuis le décès de l’ancien maire Mathieu Redoulès, a été largement élue au premier tour avec 315 voix sur 339 votants ».
  35. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. « Entreprises à Espère », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  40. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  41. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  42. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Espère - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  43. Source: Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, t. CXVIII d'octobre-décembre 1997, p. 73.
  44. Archives Départementales du Lot : cadastre napoléonien de la commune d'Espère daté de 1812 : 3 P 2583
  45. « Église paroissiale Saint-Laurent », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  46. Source: Le Monde 2, Supplément du no 19514 du 20 octobre 2007, p. 270.

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[20].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).