Etmopterus baxteri

Sagre porte-feu, Sagre long nez

Etmopterus baxteri, le Sagre porte-feu[1] ou Sagre long nez[1], est une espèce de requins de la famille des Etmopteridae (ordre des Squaliformes). Majoritairement mésopélagique, cette espèce se nourrit surtout de poissons téléostéens et de céphalopodes. Son régime alimentaire est en grande partie constitué de Hoplostethus atlanticus[2],[3].

Description[modifier | modifier le code]

Etmopterus baxteri est un requin mesurant de 55 à 60 cm possédant des organes lumineux sur le ventre, une caractéristique commune à tous les requins lanternes. Il a un corps allongé typique des requins lanternes, avec une tête longue mais large qui est aplatie sur le dessus. La couleur du corps est brun noir avec une tache blanche triangulaire indistincte sur la tête. Il a des zones sombres sur la face inférieure du museau, de l'abdomen, ainsi que derrière et au-dessus de la nageoire anale et à la base de la nageoire caudale[4]. La maturité est atteinte entre 10,5 ans et 20 ans pour les mâles et entre 11,5 ans à 30 ans pour les femelles[5].

Les dents de la mâchoire inférieure diffèrent selon le sexe. Les femelles possèdent des dents plus grosses que les mâles et présentent une cuspide centrale lancéolée. Les mâles possèdent sur leur mâchoire supérieure des dents plus petites à cuspides centrales fines et en forme d'aiguille[6].

Répartition[modifier | modifier le code]

Présent dans le sud-ouest du pacifique au large des cote sud de l'Afrique. Ainsi qu'au sud-est de l'Australie et en Nouvelle-Zélande. Espèce vivant en eau profonde entre 600 et 1 200 m de profondeur.

Systématique[modifier | modifier le code]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Etmopterus baxteri Garrick, 1957[1],[7].

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants : Sagre long nez[1], Sagre porte-feu[1].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Son épithète spécifique, baxteri, lui a été donnée en l'honneur de Richard Baxter qui, en pêchant au large de Kaikoura en novembre 1955, a attrapé deux spécimens de cette espèce, l'un à 275 m de profondeur (la femelle holotype de 742 mm) et l'autre à 110 m[7].

Publication originale[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 10 avril 2023
  2. (en) Chris S. Hallett et Ross K. Daley, « Feeding ecology of the southern lanternshark (Etmopterus baxteri) and the brown lanternshark (E. unicolor) off southeastern Australia », ICES Journal of Marine Science, Volume 68, Issue 1,‎ (lire en ligne)
  3. M. R. L. Jones, « Biology and diet of Coryphaenoides subserrulatus and Etmopterus baxteri from the Puysegur region, southern New Zealand », New Zealand Journal of Marine and Freshwater Research, vol. 42, no 3,‎ , p. 333–337 (ISSN 0028-8330, DOI 10.1080/00288330809509961, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Campagno, FAO species catalogue. Vol. 4. Sharks of the world. An annotated and illustrated catalogue of shark species known to date. Part 1. Hexanchiformes to Lamniformes., (lire en ligne)
  5. (en) Sarah B. Irvine, John D. Stevens et Laurie J. B. Laurenson, « Comparing external and internal dorsal-spine bands to interpret the age and growth of the giant lantern shark, Etmopterus baxteri (Squaliformes: Etmopteridae) », dans Special Issue: Age and Growth of Chondrichthyan Fishes: New Methods, Techniques and Analysis, Springer Netherlands, (ISBN 978-1-4020-5570-6, DOI 10.1007/978-1-4020-5570-6_5, lire en ligne), p. 253–264
  6. (en) Sarah B. Irvine, John D. Stevens et Laurie J. B. Laurenson, « Comparing external and internal dorsal-spine bands to interpret the age and growth of the giant lantern shark, Etmopterus baxteri (Squaliformes: Etmopteridae) », DEBF,volume 25,‎ (lire en ligne)
  7. a et b Garrick 1957, p. 172-181