Eustache Charles Joseph d'Aoust | |
Naissance | Douai (Nord) |
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Décès | (à 31 ans) Guillotiné à Paris |
Origine | Royaume de France |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1778 – 1794 |
Conflits | Guerres de la Révolution |
Faits d'armes | Bataille de Peyrestortes |
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Eustache Charles Joseph d'Aoust (Douai, – Paris, ), est un général de la Révolution française.
Fils de Eustache Jean-Marie D'Aoust membre de la Convention, il commence sa carrière militaire comme second lieutenant surnuméraire sans appointements au régiment Royal-Infanterie le , à l'âge de 15 ans. Il devient sous-lieutenant titulaire le , lieutenant en second le , lieutenant en premier le .
Le , il est nommé aide de camp du maréchal Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau[1].
Il est capitaine et aide de camp de Luckner le , aide de camp de Biron le de la même année, et colonel le suivant. Il est nommé provisoirement général de brigade à l'armée des Pyrénées orientales le , en même temps que chef d'état-major à la place de Gaultier jusqu'au . Pendant cette période, le , il est nommé provisoirement par les représentants en mission Fabre et Gaston, général de division, commandant le camp sous Perpignan.
Il prend le commandement de la 1re division à la place du général Barbantane le , et est vainqueur à la bataille de Peyrestortes le . Il commande provisoirement l'armée des Pyrénées orientales à la place de Barbantane en attendant l'arrivée de Dagobert du 16 au , et est vainqueur au combat du Vernet le 17. Il passe sous Dagobert à partir du 19, et de nouveau commande provisoirement l'armée des Pyrénées orientales à la place de Dagobert à partir du . Lorsque le , il est remplacé par Turreau, il reprend le commandement de la 1re division. Il commande de nouveau provisoirement à la place de Turreau en attendant Doppet du 22 au , puis à la place de Doppet le . Ce jour, il surprend le camp de Villelongue, mais doit battre en retraite sur Perpignan. Pour cette raison, il est appelé à Paris le , mais est maintenu dans le commandement provisoire par arrêté des représentants Gaston et Cassanyès le .
Décrété d'arrestation par le Comité de salut public le [2], il est accusé de malveillance et d'incapacité. Condamné à mort par le tribunal révolutionnaire, il est guillotiné à Paris le à l'âge de 31 ans.