Faléa | |
Administration | |
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Pays | Mali |
Région | Kayes (Chef-lieu) |
Cercle | Kéniéba (Chef-lieu) |
Maire | Mamadou keita (RPM) |
Démographie | |
Population | 17 455 hab. (2016) |
Population précédent recensement | 13 173 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 14° 44′ 00″ nord, 11° 13′ 00″ ouest |
Localisation | |
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Faléa est une commune malienne, située dans le département de la Badamo, chef-lieu cercle de Kéniéba et la région de Kayes.
La commune de Faléa compte 21 villages. Elle est située dans l’Ouest du Mali et touche les frontières de la Guinée et du Sénégal. La population est estimée à 17 000 habitants. En majorité jeune (plus de la moitié entre 15 et 40 ans) et féminine (à environ 62 %), elle se répartit entre les ethnies dialonké, malinké, peul et diakhanké.
Dans les années 1970, la multinationale française Cogema — devenue plus tard Areva — a découvert à Faléa des gisements d’uranium, de cuivre et de bauxite. En 2007 le gouvernement malien a conclu un accord avec la société canadienne Delta Exploration, rachetée peu après par la société d'exploration Rockgate Capital Corp. (RCT), en vue d'une future exploitation de ces matières premières. Les clauses du contrat ne sont pas publiques. Ni le conseil des Sages de Faléa, ni le conseil municipal « moderne » — instauré depuis 1995 — ni la population n’ont été officiellement informés ou consultés.
Depuis 2009, l’entreprise canadienne Rockgate a fait plus de 400 sondages exploratoires d’une profondeur variant entre 100 et 300 mètres en vue d’exploiter une mine d’uranium. Aucune étude d’impact n’a été réalisée, or les forages entrainent une pollution radioactive au radon et une remontée d’eau contaminée. Un puits approvisionnant plus d’un millier de personnes ayant été pollué, plusieurs vaches en sont mortes et la population doit maintenant parcourir plusieurs kilomètres pour aller chercher de l’eau[1].
Depuis la accident nucléaire de Fukushima en , la chute du prix du yellowcake (concentré d'uranium) a ralenti la course à l'uranium. La société Rockgate Capital Corp de Toronto (Canada) a été absorbée à 100 % par Denison Mines au mois de [2],[3].
Depuis la commune de Faléa est connue également par un certain nombre de parlementaires européens. Une exposition d'une semaine a informé sur la situation de ce village dans un hall central du parlement européen[4].
Un aéroport a été créé dans les années 1970 par la Cogema. Aucune sécurisation du site n'a été prévue par la société française. Deux accidents d'avions ont eu lieu, dont un touchant l'école de Faléa. La piste peut être traversée par la population, l'alerte d'un atterrissage ne se faisant que par le bruit de l'avion se rapprochant de la piste[5].