Famine dans la bande de Gaza

Famine dans la bande de Gaza
Pays Drapeau de la Palestine Palestine
Lieu Bande de Gaza
Période 2023-en cours
Victimes au moins 37 morts[note 1],[note 2].
Conséquences 677 000 personnes en état de famine[3]

1,1 million de personnes souffrent de « faim extrême »[4]

Une famine dans la bande de Gaza est provoquée dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas en 2023-2024, au cours de laquelle Israël impose un blocus de la bande de Gaza. Cette crise humanitaire résulte des frappes aériennes israéliennes qui détruisent les infrastructures alimentaires, telles que les boulangeries et les minoteries, et d'une pénurie généralisée de produits de première nécessité[note 3]. Cette situation laisse plus d'un demi-million d'habitants de Gaza au bord de la faim[note 4] et s'inscrit dans le cadre d'une crise humanitaire plus large dans la bande de Gaza.

Les groupes de défense des droits de l'homme accusent Israël d'utiliser la famine comme méthode de guerre. L'entrée limitée des camions d'aide exacerbe la crise, ce qui incite les experts à la qualifier de l'un des pires cas de famine provoquée par l'homme depuis près d'un siècle[7].

L’ensemble de la population de la bande de Gaza est classée en phase 3 de l’IPC – Crise, ou supérieure. 50 % de la population est en phase 4 de l’IPC – Urgence, et 25 % est en phase 5 de l’IPC – Catastrophe[8]. Selon un rapport du 21 décembre 2023, il existe un risque que la famine soit déclarée dans six mois[9].

Dix experts indépendants de l'ONU soulignent en juillet 2024 que « la campagne de famine intentionnelle et ciblée d'Israël contre le peuple palestinien est une forme de violence génocidaire et a entraîné une famine dans toute la bande de Gaza »[10].

Il a été avancé que « l'appauvrissement minutieusement planifié » était une politique à long terme d'Israël pour la bande de Gaza[11],[note 5]. Dès 2000, Israël interdit les importations de combustible de cuisine et de gaz[13]. 8 000 colons répartis sur 25 % de la bande ont l'usage exclusif de 40 % des terres arables de Gaza et de la majeure partie de son eau[14]. Après qu'Israël a retiré ses colonies de la bande de Gaza en 2005, des élections palestiniennes ont lieu en 2006, que le Hamas remporte. Israël, déclarant à la fois le parti politique Hamas et la bande de Gaza elle-même « entité hostile »[15], met en place un blocus, des sanctions économiques et des restrictions visant à affaiblir le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza (en). L'avocat Dov Weissglas (en) explique : « Nous devons les rendre beaucoup plus minces, mais pas suffisamment pour qu'ils meurent »[16], l'idée étant de « mettre les Palestiniens au régime, mais pas de les faire mourir de faim »[17].

Avant le blocus, la population de Gaza s'élève à 1,6 million d'habitants, desservis par 400 camions transportant des marchandises dans la bande chaque jour. Selon l'ONG israélienne Gisha (en), Israël n'autorise que 106 camions à entrer dans la bande de Gaza pour livrer des marchandises[18]. Pour obtenir l'autorisation d'importer des marchandises dans la bande de Gaza, il faut prouver qu'elles sont indispensables[19].

Des câbles diplomatiques publiés ultérieurement par WikiLeaks révèlent qu'Israël a informé les États-Unis, en 2008, que, tout en prenant des mesures pour prévenir une crise humanitaire, il a l'intention de maintenir l'économie de Gaza « au bord de l'effondrement »[20]. Des calculs précis ont été effectués pour déterminer le besoin calorifique minimum (2 279 calories par personne et par jour) afin d'éviter la malnutrition dans la bande de Gaza, et ces calculs servent de base à la détermination par Israël du nombre de camions pour les livraisons de nourriture de 2007 à 2010[18],[note 6],[21]. Le calcul exclut des facteurs tels que l'effondrement de l'agriculture dû au blocus qui assèche l'accès aux marchés des semences[11],[note 7]. Les restrictions sur les denrées alimentaires comprennent des produits de base comme les pâtes, - ce produit particulier a été réintroduit après que John Kerry] a protesté contre son inclusion dans la liste des importations interdites - et toutes les délicatesses, comme le miel, le sésame, le halvah, la bamba (en)[note 8], le thé, le café, les saucisses, la semoule, les produits laitiers en grands emballages, la plupart des produits de boulangerie et les limitations sur la viande et le gaz de cuisson domestique[22].

Le rapport Goldstone révèle que pendant la guerre de Gaza de 2008-2009, l'invasion israélienne a causé une destruction délibérée et massive du secteur agricole de Gaza[note 9]. Israël a également déclaré 30 % des terres les plus arables de la bande de Gaza zones interdites. Après 2012, la Croix-Rouge obtient un accord permettant aux agriculteurs de Gaza de cultiver des plantes de différentes hauteurs, dans des zones situées respectivement à 300 mètres et à un kilomètre de la clôture frontalière fortifiée entre Israël et la bande de Gaza. Les cultivateurs et leurs systèmes d'irrigation rudimentaires ont néanmoins été souvent exposés aux tirs de snipers et de mitrailleuses automatiques, et les cultures le long de la ligne d'armistice ont été, sans avertissement, pulvérisées par l'herbicide Roundup de Monsanto[24].

De même, Israël impose de sévères restrictions à la pêche dans les eaux de Gaza - les 20 milles nautiques convenus dans le cadre des accords d'Oslo sont unilatéralement réduits à neuf - avec des zones de pêche délimitées par des bouées[19]. En 2009, Israël réduit encore cette limite à trois milles nautiques, avec pour résultat que 85 % des eaux de pêche de Gaza sont bloquées par des navires de guerre israéliens[25]. Les navires de guerre israéliens tirent sur les pêcheurs locaux même dans ces zones[24].

Début de crise

[modifier | modifier le code]

En réponse à l'attaque du 7 octobre, Israël annonce le qu'il bloquait l'entrée de carburant, de médicaments et de nourriture dans la bande de Gaza[26], ce qui a des répercussions immédiates car la bande de Gaza dépend déjà en grande partie de l'aide alimentaire. Le , Alia Zaki, porte-parole du Programme alimentaire mondial, déclare que la population de Gaza risque de mourir de faim[27]. Trois jours plus tard, les Nations unies publient une déclaration indiquant que les stocks de nourriture sont presque épuisés[28]. Le , Cindy McCain, directrice exécutive du Programme alimentaire mondial des Nations unies, déclare que les gens « meurent littéralement de faim à l'heure où nous parlons »[29].

Le , un porte-parole du Programme alimentaire mondial déclare que la nourriture et d'autres produits de base commencent à manquer[30]. Le , des fonctionnaires de l'ONU déclarent que le régime alimentaire moyen des habitants de Gaza consiste en seulement deux morceaux de pain par jour[31] et ActionAid déclare que plus d'un demi-million d'habitants de Gaza risquent de mourir de faim[32]. Le , Corinne Fleischer, directrice régionale du Programme alimentaire mondial pour le Moyen-Orient, déclare que « des centaines de personnes font la queue pendant des heures chaque jour pour obtenir des rations de pain dans les boulangeries », alors que les gens sont poussés « plus près de la famine »[33].

Frappes aériennes contre les infrastructures

[modifier | modifier le code]

Le , une frappe aérienne israélienne détruit une boulangerie dans le camp de réfugiés de Nuseirat, tuant quatre boulangers[27]. Sur le réseau X, le journaliste, poète et écrivain palestinien Refaat Alareer écrit que la boulangerie était l'une des dernières dans le centre et le sud de la bande de Gaza[34]. Le , plusieurs autres boulangeries sont touchées par des frappes aériennes israéliennes[35]. Le , de nombreuses boulangeries ferment leurs portes, tandis que devant celles qui sont encore ouvertes les clients font la queue pendant des heures[36]. Le , les frappes aériennes israéliennes ont détruit un cinquième des boulangeries de la bande de Gaza[37],[38]. Le , Israël bombarde l'une des dernières boulangeries de la ville de Gaza[39]. Le , l'UNOCHA déclare que plus de la moitié des boulangeries de Gaza ont été détruites[40]. Le , l'UNOCHA déclare que le nord de Gaza n'a plus aucune boulangerie en état de fonctionnement[41]. Le , Israël bombarde la dernière minoterie de Gaza en état de marche[42]. Les bombardements israéliens ont détruit les bateaux de pêche et les ports de Gaza[43],[44]. On estime que 22 % des terres agricoles ont été détruites au [45]. Les entrepôts, les usines alimentaires et les camions ont également été endommagés et détruits par les bombardements israéliens[5],[46].

Menace croissante de famine

[modifier | modifier le code]

Le , Cindy McCain déclare que les civils risquent immédiatement de mourir de faim[47]. Dix jours plus tard, elle déclare que Gaza est au bord de la famine[48], la mendicité étant devenue la « nouvelle norme »[49]. Le , le Programme alimentaire mondial déclare que 97 % des ménages ont une consommation alimentaire insuffisante et que 83 % des habitants du sud de la bande de Gaza survivent grâce à des « stratégies de consommation extrêmes »[50]. Dès le , l'ONU, les organisations d'aide internationale et les travailleurs humanitaires présents à Gaza mettent en garde contre une famine massive[51]. Un représentant de Medical Aid for Palestinians (en) déclare : « Les guerres de la faim ont commencé ». Le [52], les Nations unies estiment que neuf habitants sur dix ne mangent pas tous les jours[53].

Les FDI affirment que le Hamas vole l'aide humanitaire[54], tue des personnes à la recherche d'une aide humanitaire[55] et garde ses propres réserves[56]. Les États-Unis et l'ONU rejettent tous deux les allégations israéliennes selon lesquelles le Hamas joue un rôle important dans la famine, un haut fonctionnaire américain déclarant que « le gouvernement israélien n'a pas porté à l'attention du gouvernement américain [...] de preuve spécifique du vol ou du détournement par le Hamas de l'aide fournie par l'intermédiaire de l'ONU et de ses agences. Point final »[57].

Le , les Nations unies déclarent que la population de Gaza connait « des niveaux alarmants de famine jamais observés auparavant à Gaza »[58],[59]. Le , les Nations unies déclarent que plus d'un demi-million de personnes dans la bande de Gaza sont affamées[60]. Le , un rapport de classification des phases de la sécurité alimentaire intégrée (IPC), basé sur un comité d'experts indépendants, place la quasi-totalité de la population de Gaza (93 % ou 2,08 millions) en phase 3 de l'IPC ou plus (crise ou pire), 79 % en situation d'urgence (phase 4 de l'IPC)[61] et 15 % (378 000 personnes) en situation de catastrophe (phase 5 de l'IPC)[62].

Le , l'UNICEF met en garde contre la menace croissante de famine dans la bande de Gaza[63]. Le , Mercy Corps déclare qu'un demi-million de personnes sont confrontées à « une faim et une famine catastrophiques »[64]. Au , quatre-vingt-dix pour cent des Palestiniens de Gaza manquent régulièrement de nourriture[65].

Néanmoins, le Famine Review Comitee de l'IPC note en mai 2024 que ces estimations, en particulier sur les phases 4 et 5 de l'IPC, ne peuvent être confirmées dû au manque de données essentielles et actualisées[66].

Le , Arif Husain, économiste en chef du Programme alimentaire mondial, déclare que 80 % des personnes souffrant de famine ou de faim catastrophique dans le monde se trouvent dans la bande de Gaza, déclarant : « De toute ma vie, je n'ai jamais rien vu de tel en termes de gravité »[67]. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté à Gaza en raison de l'épuisement des stocks[68]. Le , Martin Griffiths (en), chef des opérations humanitaires des Nations Unies, déclare : « Les gens sont confrontés aux plus hauts niveaux d'insécurité alimentaire jamais enregistrés ». Les experts avertissent que la famine dans la bande de Gaza est le pire exemple de famine causée par l'homme depuis près de 100 ans[7]. António Guterres déclare : « La longue ombre de la famine traque la population de Gaza »[69].

Le , l'UNOCHA indique que 378 000 personnes à Gaza se trouvent en phase 5 de l'IPC, c'est-à-dire en situation de faim catastrophique et que les 2,2 millions d'habitants de la bande de Gaza sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë, ce qui représente la proportion la plus élevée de population souffrant de famine dans l'histoire. Le Comité d'examen de la famine (FRC), qui a compilé les données de Gaza sur la famine en termes de classification intégrée des phases de sécurité alimentaire (IPC) le , prévoit que la population totale sera en phase 3 d'ici le et que 25 %, soit 500 000 habitants de Gaza, atteindront la phase 5.

Le , un journaliste de la bande de Gaza rapporte que les gens fabriquent de la farine en utilisant de la nourriture animale[70],[71]. Le même jour, l'ONU rapport qu'il n'y a que quinze boulangeries encore en activité dans l'ensemble de la bande de Gaza[72]. Le , CNN rapporte que les Palestiniens mangent de l'herbe pour rester en vie[73]. Le , le directeur des urgences de l'Organisation mondiale de la santé déclare : « Il s'agit d'une population qui meurt de faim »[74]. Le , l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture déclare qu'il y a « des niveaux sans précédent d'insécurité alimentaire aiguë, de faim et de conditions proches de la famine à Gaza »[75]. Israël attaque des pêcheurs à Deir el-Balah qui tentent d'attraper du poisson pour le manger[76].

Le , ActionAid déclare que « chaque personne sur le territoire » est confrontée à des niveaux de famine, affirmant que les gens manquent même d'aliments pour animaux[77].

Le , un rapport des Nations unies fondé sur l'échelle IPC prévient de l'imminence d'une famine, avec déjà 2 des 3 critères pour définir strictement la famine déjà atteints. Les deux critères déjà atteints sont que 20 % de la population soient en manque alimentaire aiguë et que 33 % des enfants soient en dénutrition, seuls le dernier critère d'un taux de mortalité journalier de 2 morts pour 10 000 habitants ou de 4 enfants pour 10 000 habitants n'est pas encore atteint[78]. 30 % de la population à cette date étaient déjà en situation de famine dont 55 % au nord de Gaza, avec des projections de très fortes détériorations pour les semaines suivantes[79].Le même jour, le secrétaire d’État américain Antony Blinken affirme que « Selon la mesure la plus respectée en la matière, 100 % de la population de Gaza est dans une situation d’insécurité alimentaire grave. C’est la première fois qu’une population entière est ainsi classée »[80].

Le , le directeur adjoint de l'UNRWA fait état d'une grave famine dans le sud de Gaza, déclarant : « Je ne sais pas combien ils peuvent encore supporter avant que quelque chose n'explose dans la partie sud de Gaza »[81]. Le , le maire de Rafah déclare que la ville est confrontée à la famine et que les approvisionnements disponibles ne suffisent que pour 10 % de la population[82]. De longues files d'attente pour obtenir de la nourriture sont signalées à Rafah[83]. Le , l'UNOCHA déclare qu'il y a « un besoin urgent d'établir un centre de stabilisation à Rafah pour traiter les enfants souffrant de malnutrition sévère »[84]. L'UNOCHA déclare le que les habitants de Rafah sont « dans un tel besoin qu'ils arrêtent les camions d'aide pour prendre de la nourriture et la manger immédiatement »[85]. Le , des canonnières israéliennes tirent sur des pêcheurs qui tentent d'attraper du poisson au large de Rafah[86]. Une femme déplacée de 73 ans déclare le  : « Je n'ai jamais été témoin d'une telle famine... Pour nous, la mort est bien meilleure que notre vie actuelle »[87].

Le Programme alimentaire mondial déclare que neuf personnes sur dix dans le nord de Gaza mangent moins d'un repas par jour[88]. L'Organisation mondiale de la santé déclare le que la situation alimentaire est « absolument horrible » dans le nord de Gaza, les rares livraisons d'aide étant prises d'assaut par des personnes visiblement affamées aux yeux creusés[89]. Un membre de l'équipe Mercy Corps déclare avoir été témoin d'un entassement de milliers de personnes autour de deux camions d'aide alimentaire dans le nord de la bande de Gaza, au point que deux personnes sont mortes d'asphyxie[90]. Un travailleur humanitaire d'Al Baraka, une organisation caritative algérienne, déclare que le nord de la bande de Gaza est au bord de la famine, déclarant : « Presque aucune aide humanitaire n'a été livrée à la population depuis le début de l'agression israélienne »[91].

Le , le Bureau des médias de Gaza déclare : « Nous exigeons immédiatement l'entrée d'un millier de camions par jour dans le nord de Gaza jusqu'à ce qu'il se remette de la famine »[92]. Le , Al Jazeera rapporte que les habitants du nord de Gaza passent des jours, voire des semaines, sans nourriture suffisante[93]. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture déclare que la distribution de nourriture dans le nord de Gaza reste un défi car elle est « à peine accessible ». Pour survivre, les gens se nourrissent d'aliments pour animaux, d'herbes et de graminées[94]. Un représentant de l'UNOCHA déclare : « Il y a environ 300 000 personnes dans le nord et je n'ai aucune idée de la façon dont elles ont survécu »[95]. Le , de multiples cas d'attaques de snipers israéliens contre des civils à la recherche d'une aide humanitaire sont signalés[93]. Fin , un moulin à grains dans le nord de Gaza s'est arrêté en raison d'un manque de carburant[96].

Le , le Programme alimentaire mondial déclare qu'il cesse de fournir de l'aide au nord de Gaza[97]. En réponse à cette annonce, le Bureau des médias de Gaza déclare qu'il s'agit d'une « condamnation à mort pour trois quarts de million de personnes »[98]. Le , l'UNRWA annonce qu'il suspend également les services humanitaires dans le nord de Gaza[99]. Les familles du camp de réfugiés de Jabalia déclarent qu'elles sont tellement affamées qu'elles mangent des restes, des feuilles, et leurs chevaux morts[100]. Un homme de Jabalia déclare : « Nous n'avons pas d'eau, pas de farine et nous sommes très fatigués à cause de la faim »[101]. Les soldats israéliens abattent deux sœurs affamées qui cherchaient de la nourriture le [102]. Des milliers de personnes dans la ville de Gaza attendent une éventuelle livraison de farine le [103].

Le , le ministère de la santé de Gaza déclare : « Ce qui se passe dans le nord de Gaza est une véritable famine [...]. Cette famine croissante pourrait tuer des milliers de citoyens à cause de la malnutrition et de la déshydratation dans les jours à venir, sous les yeux du monde entier. »[104].

Aide humanitaire

[modifier | modifier le code]

Le , Gisha une organisation des droits de l'homme (en) indique que seuls 6 000 camions d'aide sont entrés à Gaza depuis le , soit l'équivalent de douze jours d'aide avant le début du conflit[105]. Le colonel Moshe Tetro, qui dirige l'unité israélienne chargée de superviser les livraisons d'aide humanitaire, déclare qu'il n'y a pas de pénurie alimentaire à Gaza et que les réserves existantes sont suffisantes[106]. Un autre responsable israélien déclare : « N'oubliez pas qu'il s'agit d'une population arabe, gazaouie, dont l'ADN est de thésauriser, surtout lorsqu'il s'agit de nourriture »[107].

Les responsables déclarent que l'aggravation de la crise est en partie imputable à la quantité limitée d'aide autorisée à entrer dans Gaza, Cindy McCain déclarant : « Les habitants de Gaza risquent de mourir de faim à quelques kilomètres de camions remplis de nourriture »[108]. Arif Husain, économiste en chef du PAM, déclare le que seuls 20 à 30 % de l'aide nécessaire entrent dans Gaza[109], tandis que l'UNOCHA accuse Israël de « refuser systématiquement » l'aide humanitaire dans le nord de Gaza[110].

Le , le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, appelle à un accès humanitaire sans restriction, déclarant : « Tout le monde à Gaza a faim ». Human Rights Watch déclare que la décision de 18 pays de dissoudre l'UNRWA risque d'accélérer la famine[111]. Le Programme alimentaire mondial déclare le que l'aide au nord de Gaza est massivement rejetée par les Israéliens[112]. Le journaliste d'Al Jazeera, Abubaker Abed, déclare : « Les familles mangent de manière stratégique, juste pour rester en vie »[113].

Lors d'un entretien avec des journalistes de CNN, en , certains Palestiniens déclarent que l'aide humanitaire est revendue sur le marché noir, avec des paquets déjà ouverts. Les frappes aériennes israéliennes autour de certaines zones ont également provoqué une flambée des prix, un sac de farine de 25 kilogrammes passant de 20 dollars à Kahn Younès à 34 dollars après l'intensification des frappes aériennes[114]. Le même mois, Human Rights Watch critique la suppression du financement de l'UNRWA, qu'elle qualifie de « principal canal humanitaire vers Gaza », face aux « risques croissants de famine et à une ordonnance contraignante de la Cour mondiale dans une affaire de génocide »[115].

Le , le ministre des Finances Bezalel Smotrich bloque une cargaison de farine financée par les États-Unis à destination de Gaza et déclare l'avoir fait « en coordination avec le Premier ministre »[116],[117]. Jack Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, confirme qu'Israël bloque l'entrée de la farine à Gaza[118]. Le , le Financial Times rapporte qu'une cargaison d'aide qui aurait pu nourrir plus d'un million de personnes pendant un mois a été bloquée au port israélien d'Ashdod, le gouvernement israélien déclarant que la nourriture ne serait pas débloquée[119]. L'ONU déclare que les livraisons d'aide ont diminué de moitié en février par rapport au mois précédent[120]. Le , la responsable de l'USAID, Samantha Power, déclare que davantage d'aide doit entrer à Gaza, qualifiant la situation de « question de vie ou de mort »[121].

Détournement de l'aide par le Hamas

[modifier | modifier le code]

Le gouvernement américain a accusé le 3 mai 2024 le Hamas d'avoir détourné une cargaison d'aide humanitaire "pour son propre usage, au lieu de la laisser aller aux civils innocents qui en ont besoin", affirmant qu’il s’agissait du "premier cas généralisé de détournement que nous ayons vu" à Gaza[122],[123],[124].

Attaques contre le personnel humanitaire

[modifier | modifier le code]

Le Programme alimentaire mondial annonce à la fin aout 2024 suspendre les mouvements de son personnel à Gaza à la suite de tirs israéliens visant ses membres et « d'une série d'événements inutiles liés à la sécurité qui ont mis en danger les vies des équipes du PAM à Gaza »[125].

Attaques israéliennes

[modifier | modifier le code]

Le , le ministère de la Santé de Gaza déclare qu'une attaque israélienne contre des demandeurs d'aide ont tué 20 personnes et en a blessé 150[126]. Le , Israël bombarde un camion chargé de nourriture qui se dirigeait vers le nord de Gaza[127]. Le , les forces israéliennes auraient ouvert le feu sur des personnes qui attendaient des camions d'aide alimentaire dans la ville de Gaza[128]. L'UNOCHA déclare qu'il s'agit du cinquième rapport faisant état de tirs israéliens sur des personnes attendant une aide humanitaire[129]. Le , au moins un civil palestinien est tué alors qu'il attendait de recevoir une aide humanitaire[130]. Les personnes cherchant de l'aide sont attaquées par les forces israéliennes à de multiples occasions[131],[132]. Dans un article du , CNN rapporte que, selon des documents examinés par l'ONU et CNN, un convoi humanitaire de l'ONU transportant des denrées alimentaires avait essuyé des tirs des FDI avant d'être empêché d'entrer dans le nord de Gaza le [133]. L'UNOCHA déclare le que « les convois d'aide ont essuyé des tirs et se voient systématiquement refuser l'accès aux personnes dans le besoin »[134]. Le , des sources médicales dans la ville de Gaza ont rapporté que trois personnes ont été tuées alors qu'elles attendaient de l'aide dans la rue al-Rashid[135].

Le , plus de 112 personnes en quête d'aide humanitaire meurent et plus de 280 sont blessées dans le massacre d'Al-Rashid[136], à la suite de tirs israéliens au rond-point Al Nabulsi, à l'ouest de la ville de Gaza. Le , trois personnes sont tuées à Beit Hanoun alors qu'elles cueillaient des herbes pour se nourrir[137].

Le , au moins neuf personnes sont tuées lors d'une attaque israélienne à Deir el-Balah alors qu'elles attendent de l'aide humanitaire[138]. Plus tard, le même jour, des dizaines de civils sont tués lors d'une attaque israélienne contre des demandeurs d'aide au rond-point du Koweït dans la ville de Gaza[139]. Le ministère de la Santé parle d'un « horrible massacre »[140]. Les Nations unies appellent à une enquête sur ces meurtres, déclarant avoir « enregistré au moins 14 incidents impliquant des tirs et des bombardements sur des personnes rassemblées pour recevoir des fournitures dont elles avaient désespérément besoin »[141].

Effets sur les enfants

[modifier | modifier le code]

Le , Philippe Lazzarini déclare : « Chaque fois que vous allez dans une école, les enfants vous regardent dans les yeux et vous supplient de leur donner une gorgée d'eau ou une miche de pain »[142]. Le , les autorités signalent que les nouveau-nés dont les mères sont sous-alimentées meurent en quelques jours et que les enfants affaiblis par la famine meurent d'hypothermie[106]. Le , le directeur exécutif adjoint de l'UNICEF visite la bande de Gaza, déclarant qu'il a été témoin de « certaines des conditions les plus horribles que j'ai jamais vues » et que « des milliers d'enfants souffrent de malnutrition et sont malades ». Le , un porte-parole de l'UNICEF déclare que Gaza a le taux de malnutrition infantile le plus élevé au monde[143],[144]. Le , l'Euro-Mediterranean Human Rights Monitor rapporte le cas d'une fillette de huit ans qui était morte de faim et de déshydratation[145].

Le , l'UNICEF constate que près de 16 % des enfants du nord de Gaza, âgés de moins de deux ans, souffrent de « malnutrition aiguë (en) », dont 3 % d'émaciation sévère[146]. Une mère du nord de Gaza décrit la situation, le en déclarant : « Mon petit se réveille la nuit en criant de faim »[147]. Un bébé de deux mois est mort de malnutrition dans la ville de Gaza le [148].

Un médecin de l'hôpital Kamal Adwan déclare avoir constaté une forte augmentation des cas de malnutrition pédiatrique[149]. Un pédiatre travaillant à Gaza déclare : « Les mères allaitantes sont incapables de produire du lait car leur état de santé se dégrade »[150]. Le , deux enfants de la ville de Gaza déclarent qu'ils ne mangent qu'une fois tous les deux jours, et qu'ils se nourrissent ensuite d'aliments pour animaux[151].

Accusations de crimes de guerre

[modifier | modifier le code]

Le , Human Rights Watch accuse Israël d'utiliser la famine des civils comme méthode de guerre dans la bande de Gaza occupée[152]. Le , des experts de l'ONU accusent Israël de détruire le système alimentaire de Gaza et d'utiliser la nourriture comme une arme contre le peuple palestinien[153]. Le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation (en), Michael Fakhri (de) déclare qu'Israël utilise la faim comme une arme contre les Palestiniens[154]. Le , Alex de Waal (en) déclare qu'Israël commet un crime de guerre en pratiquant la famine forcée, déclarant : « Une population entière réduite à ce stade est vraiment sans précédent. Nous n'avons pas vu cela en Éthiopie, au Soudan et au Yémen - à peu près partout ailleurs dans le monde »[155].

Le , le sénateur américain Chris Van Hollen déclare : « Les enfants de Gaza meurent aujourd'hui à cause de la privation délibérée de nourriture. C'est un crime de guerre. C'est un crime de guerre typique. Et cela fait de ceux qui l'orchestrent des criminels de guerre »[156]. Un représentant de l'organisation palestinienne à but non lucratif Juhoud for Community and Rural Development déclare : « Le refus d'accès à la nourriture, à l'eau et à d'autres produits de première nécessité constitue une grave violation du droit international »[157]. Josep Borrell, Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, déclare dans une interview à El Pais que « Nous sommes déjà au milieu d'une catastrophe, et les Nations Unies ont été forcées de suspendre l'aide humanitaire. Israël utilise la faim comme une arme, ce qui est contraire au droit international »[158]. Le , Agnès Callamard, présidente d'Amnesty International, déclare que la mort de dix enfants due à la malnutrition cette semaine est illégale et le résultat d'une « famine artificielle » israélienne[159].

Selon Mahmoud Shalabi, directeur principal du programme d’aide médicale aux Palestiniens à Gaza, « le gouvernement israélien utilise la famine comme arme de guerre à Gaza »[160] Selon Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des droits de l'Homme à l'ONU, les sévères restrictions imposées par Israël à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et la possible utilisation de la faim comme arme pourraient « constituer un crime de guerre »[161].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. au 1er juin 2024[1].
  2. Selon CNN, le nombre réel de personnes mortes de faim pourrait déjà être plus élevé, car « l'accès limité au nord de Gaza empêche les agences d'aide d'évaluer pleinement la situation »[2].
  3. L'ONG israélienne B'Tselem déclare que la famine est le résultat direct de la politique israélienne : « Cette réalité n'est pas un sous-produit de la guerre, mais le résultat direct de la politique déclarée d'Israël. Les habitants dépendent désormais entièrement de l'approvisionnement en nourriture provenant de l'extérieur de la bande de Gaza, car ils ne peuvent pratiquement plus produire de nourriture eux-mêmes. La plupart des champs cultivés ont été détruits et il est de toute façon dangereux d'accéder à des zones ouvertes pendant la guerre. Les boulangeries, les usines et les entrepôts alimentaires ont été bombardés ou fermés en raison du manque de fournitures de base, de carburant et d'électricité. »[5].
  4. En « 93 % de la population peine à se nourrir correctement »[6]
  5. Selon Sara Roy, éminente spécialiste de l'économie gazaouie, « la profanation actuelle de Gaza est la dernière étape d'un processus qui a pris des formes de plus en plus violentes au fil du temps. Au cours des cinquante-six années qui se sont écoulées depuis l'occupation de la bande en 1967, Israël a transformé Gaza d'un territoire politiquement et économiquement intégré à Israël et à la Cisjordanie en une enclave isolée, d'une économie fonctionnelle en une économie dysfonctionnelle, d'une société productive en une société appauvrie. Il a également écarté les habitants de Gaza de la sphère politique, les transformant d'un peuple ayant une revendication nationaliste en une population dont la majorité a besoin d'une forme d'aide humanitaire pour survivre[12]. »
  6. « Le fait qu'Israël puisse se sentir habilité à décider de la quantité de nourriture quotidienne d'un Palestinien montre à quel point l'occupation de la bande de Gaza après 2005 est devenue perverse et dégradante[19]. »
  7. Les procédures compliquées d'obtention des autorisations d'Israël aux points de transit ont également entraîné une détérioration notable, réduisant encore la quantité de nourriture autorisée. Les marchandises susceptibles d'être importées devaient arriver dans des camions israéliens, qui étaient déchargés au fur et à mesure que les marchandises étaient transférées dans des camions "neutres" qui étaient ensuite autorisés à transiter vers la bande de Gaza. Une fois sur place, les cargaisons devaient être déchargées des camions neutres et rechargées sur des camions gazaouis[11].
  8. Un en-cas à base de maïs aromatisé au beurre de cacahuètes, interdit parce que, selon un responsable israélien, "nous ne voulons pas que les ravisseurs de Gilad Shalit grignotent du Bamba juste au-dessus de sa tête"[22]
  9. Le secteur agricole, y compris les cultures, la pêche, l'élevage et l'aviculture, a subi des pertes directes d'une valeur d'environ 170 millions de dollars. Les pertes indirectes n'ont pas encore été définitivement calculées. Une organisation professionnelle estime que 60 % des terres agricoles ont été détruites, dont 40 % directement au cours des opérations militaires. En outre, 17 % des vergers, 8,3 % du bétail, 2,6 % de la volaille, 18,1 % des couvoirs, 25,6 % des ruches, 9,2 % des champs et 13 % des puits d'eau souterraine ont été détruits. L'agriculture avait déjà perdu un tiers de sa capacité depuis le début de la seconde intifada et les fréquentes incursions israéliennes, selon les estimations des ONG utilisées par le PNUD-Gaza. Quelque 250 puits agricoles auraient été détruits ou gravement endommagés[11],[23].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « Child dies of malnutrition and dehydration: Report », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Sana Noor Haq, Ibrahim Dahman, AbdulQader Sabbah et Abeer Salman, « Newborns die of hunger and mothers struggle to feed their children as Israel’s siege condemns Gazans to starvation », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Yasmeen Serhan, « Famine May Already Be Unfolding in Gaza, Experts Warn », Time,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Gaza Strip: Acute Food Insecurity Situation for 15 February - 15 March 2024 and Projection for 16 March - 15 July 2024 », sur le site ipcinfo.org, (consulté le ).
  5. a et b (en) « Israel is starving Gaza », B'Tselem,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Gaza : la famine se propage dans l’enclave palestinienne », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. a et b Stephanie Nolen, « Looming Starvation in Gaza Shows Resurgence of Civilian Sieges in Warfare », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « GAZA STRIP: Hostilities leave the entire population highly food insecure and at risk of Famine | IPC - Integrated Food Security Phase Classification », sur www.ipcinfo.org (consulté le )
  9. « Israel is starving Gaza »
  10. « Gaza: plusieurs dizaines de morts dans une nouvelle frappe contre une école imputée à Israël », sur RFI, (consulté le )
  11. a b c et d Howard-Hassmann 2016, p. 127.
  12. (en) Sara Roy, « The Long War on Gaza », The New York Review,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Howard-Hassmann 2016, p. 126.
  14. Howard-Hassmann 2016, p. 125.
  15. (en) Ron Smith, « Israel's Permanent Siege of Gaza », Middle East Report,‎ , p. 38-42 (JSTOR 45406228, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Trude Strand, « Tightening the Noose », Journal of Palestine Studies, vol. 43, no 2,‎ , p. 6-23 (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) Conal Urquhart, « Gaza on brink of implosion as aid cut-off starts to bite », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. a et b (en) « Israel Gaza blockade study calculated Palestinians' calories », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. a b et c (en) Jean-Pierre Filiu, « The Twelve Wars on Gaza », Journal of Palestine Studies, vol. 44, no 1,‎ , p. 52-60 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  20. (en) « Israel said would keep Gaza near collapse: WikiLeaks », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en) « Israel used 'calorie count' to limit Gaza food during blockade, critics claim », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. a et b (en) Alex Renton, « No gourmets in Gaza », The Guardian [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. (en) « Human Rights in Palestine and Other Occupied Arab Territories: Report of the United Nations Fact-Finding Mission on the Gaza Conflict » [« Droits de l'homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés :Rapport de la Mission d'établissement des faits de l'ONU sur le conflit de Gaza »], sur le site des Nations Unies, (consulté le ).
  24. a et b (en) Ron Smith, « Israel's Permanent Siege of Gaza », Middle East Report, no 290,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Howard-Hassmann 2016, p. 125-127.
  26. (en) « Gaza 'soon without fuel, medicine and food' - Israel authorities », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. a et b (en) Najib Jobain, Isabel Debre et Ravi Nessman, « Israel will let Egypt deliver some aid to Gaza, as doctors struggle to treat hospital blast victims », The Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. (en) Usaid Siddiqui, Hamza Mohamed, Umut Uras et Arwa Ibrahim, « UN update on humanitarian needs after ‘limited shipment’ », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. (en) Mehul Srivastava, Mai Khaled et Heba Saleh, « Small aid convoy reaches Gaza after Hamas releases two hostages », Financial Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. (en) Joseph Stepansky et Farah Najja, « ‘Running out’: People of Gaza going hungry: UN », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. (en) r, « The average Palestinian in Gaza is living on 2 pieces of bread a day, UN official says », The Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. (en) Tucker Reals, « Israel-Hamas war leaves thousands of Palestinians in Gaza facing "death by starvation," aid group warns », cbs news,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. (en) « ‘Heart-wrenching’: UN food agency warns of starvation in Gaza », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. (en) « Breaking: Israel has hit one of the last functioning bakeries in the Middle/Southern parts of the Gaza Strip, Nuseirat area », sur le site twitter.com, (consulté le ).
  35. (en) « Gaza awaits aid from Egypt as Israel readies troops for ground assault », The Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. (en) Joseph Stepansky, Farah Najjar et Arwa Ibrahim, « Buying bread a struggle for Gaza residents », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. (en) Kaamil Ahmed et Elena Morresi, « Airstrikes on Gaza bakeries add to ‘catastrophic’ food shortages », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. (en) Tareq S. Hajjaj, « They let humanitarian aid in. Then they bombed it so that Gaza would starve », Mondoweiss,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. (en) Youmna ElSayed, « Bakery near al-Shifa Hospital hit in Israeli bombardment », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. (en) Farah Najjar et Joseph Stepansky, « Eleven bakeries destroyed, only nine remain: UN relief agency », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  41. (en) Tucker Reals, « Israel-Hamas war leaves thousands of Palestinians in Gaza facing "death by starvation," aid group warns », cbs news,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. (en) « Gaza's last working flour mill hit by strike », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. (en) « WATCH: Fishing boats burn after strike hits central Gaza beach », Euronews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  44. [vidéo] « Israeli strike on boats in Gaza port [AFP] », sur YouTube
  45. (en) « In Gaza, 'an estimated 22% of agricultural land' has been destroyed since the start of the conflict », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  46. (en) « Just how bad is it in Gaza? », The Economist [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le )
  47. (en) Frances Vinall, « ‘Immediate possibility of starvation’ in Gaza, World Food Program says », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  48. (en) Olafimihan Oshin, « Cindy McCain says Gaza ‘on the brink of famine’ », The Hill,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. (en) Miriam Berger et Hajar Harb, « Aid is trickling in, but Gaza still grows hungrier », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. (en) « Gaza experiencing "alarming levels" of hunger, UN agency warns », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. (en) Hazem Balousha, Ellen Francis, John Hudson et Kareem Fahim, « Aid groups warn of starvation in Gaza after U.S. vetoes cease-fire call », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  52. (en) Isabel Debre, Samy Magdy et Najib Jobain, « Bloodshed, fear, hunger, desperation: Palestinians try to survive war’s new chapter in southern Gaza », The Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. (en) Kelsey Ables, « A hunger Gazans have ‘never, ever’ experienced grows in the territory », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. (en) Einav Halabi, « IDF releases video of Hamas stealing aid from Gazans », Ynet news.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  55. (en) « Gazans to IDF: Hamas steals UNRWA food, kills civilians who ask for aid », The Jerusalem Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  56. (en) « Arab, Western officials agree Hamas is keeping Gaza food, fuel for itself – NY Times », The Times Of Israel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  57. (en) Karen DeYoung et John Hudson, « Despite U.S. pressure on Israel, casualty count in Gaza remains high », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  58. (es) « Netanyahu lamenta la “tragedia” de la muerte de tres rehenes, pero irá "hasta el final" en la guerra », France 24 [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. (en) Najib Jobain et Samy Magdy, « Netanyahu Says Israel 'Committed As Ever' To War After Israel Mistakenly Kills Hostages », HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le )
  60. (en) Najib Jobain, Jack Jeffery et Collenn Barry, « The UN says more than 1 in 4 people in Gaza are starving because of war », The Associated Press,‎
  61. (en) « FAO expresses deep alarm over acute hunger in the Gaza Strip », reliefweb [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le )
  62. (en) « Israel is starving Gaza », BTSELEM,‎ (lire en ligne, consulté le )
  63. (en) « Statement by UNICEF on the risk of famine in the Gaza Strip », sur le site de l'UNICEF, (consulté le ).
  64. (en) « International aid group warns of famine, disease spreading among Palestinians in Gaza », The Times Of Israel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  65. (en) Liam Stack, Gaya Gupta et Abu Bakr Bashir, « Half of Gazans Are at Risk of Starving, U.N. Warns », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  66. « Conclusions de l'IPC sur le Nord de la bande de Gaza »
  67. (en) Isaac Chotiner, « Gaza Is Starving », The New Yorker,‎ (lire en ligne, consulté le )
  68. (en) « Action Against Hunger calls for permanent ceasefire in Gaza », reliefweb,‎ (lire en ligne, consulté le )
  69. (en) « Secretary-General's statement to the press on the Middle East », sur le site de l'ONU [lien archivé], (consulté le ).
  70. (en) « Hostilities in the Gaza Strip and Israel », reliefweb [lien archivé],‎ (lire en ligne, consulté le )
  71. (en) « Over one hundred days into the war, Israel destroying Gaza’s food system and weaponizing food, say UN human rights experts », sur le site de l'ONU, (consulté le ).
  72. (en) « Hostilities in the Gaza Strip and Israel », sur le site de l'OCHA, (consulté le ).
  73. (en) « ‘We are dying slowly:’ Palestinians are eating grass and drinking polluted water as famine looms across Gaza », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  74. (en) « Gaza Population 'Starving To Death': WHO », Barron's,‎ (lire en ligne, consulté le )
  75. (en) « Gaza: Every day, more and more people are on the brink of famine-like conditions », sur le site de l'ONU, (consulté le ).
  76. (en) Federica Marsi, Tamila Varshalomidze, Ali Harb et Brian Osgood, « srael’s war on Gaza update: Hezbollah-Israel cross-border fire intensifies », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  77. (en) Federica Marsi et Usaid Siddiqui, « Israel’s war on Gaza updates: No victory without Rafah operation – Netanyahu », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  78. Mathilde Gérard, « Guerre Israël-Hamas : « A Gaza, la famine peut démarrer à tout moment » » Accès payant, sur Le Monde,
  79. Timothée Barnaud, « Famine "imminente" à Gaza : quels sont les critères utilisés par l'ONU ? » Accès libre, sur L'Express,
  80. « À Gaza, « 100 % » de la population est en « insécurité alimentaire grave », alerte Antony Blinken », (consulté le )
  81. (en) « UNRWA in 'life-saving' mode in Gaza as humanitarian crisis deteriorates », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  82. (en) « Mayor of Rafah: Military action on city will result in 'bloodbath », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  83. (en) « Vast majority in Rafah go hungry », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  84. (en) « Rafah urgently needs stabilisation centre for children with 'severe malnutrition': UN" », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  85. (en) « People in Rafah are 'desperate, hungry, and terrified », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  86. (en) « Israeli gunboats fired on Palestinian fishing boats », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  87. (en) « Displaced women from Beit Hanoon share tales of displacement and famine », Aljazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  88. (en) David Cameron, « Israel must act now to let aid through and save lives in Gaza. Britain has a plan to help that happen », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  89. (en) Fadi Shana, Nidal Al-Mughrabi et Dan Williams, « Gaza health ministry says 20 Palestinians killed in strike on food aid queue », Reuters [lien archivé],‎
  90. (en) « Palestinians suffocating to death during clamour for food: Mercy Corps member », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  91. (en) « 'Real suffering, real pain': Aid worker warns northern Gaza on 'verge of famine' », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  92. (en) « Gaza media office: Famine worsening in north », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  93. a et b (en) « Some Palestinians going days without food as Israeli assault pushes Gaza towards famine », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  94. (en) « People eating animal feed for survival », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  95. (en) « 'Pure misery': 300,000 in Gaza's north facing famine », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  96. (en) « Israeli forces shooting Palestinians in Gaza waiting for aid », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  97. (en) « Gaza mill shuts down due to scarcity of grains and fuel, leaving citizens hungry and hopeless », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  98. (en) « "Stopping WFP aid to northern Gaza a 'death sentence': Gaza authorities », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  99. (en) « UNRWA suspends aid to northern Gaza amid ‘collapse of civil order’ », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  100. (en) « Dead horses, scraps, leaves: Gaza's hungry get desperate », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  101. (en) « Strikes on Gaza kill scores as Paris hosts new truce talks », The Economic Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  102. (en) « Israeli army targets 2 hungry sisters seeking food in northern Gaza », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  103. (en) « Thousands wait for possible flour delivery near Gaza City », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  104. (en) « Gaza Health Ministry warns of imminent mass deaths from famine », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  105. « Just 6,000 aid trucks enter Gaza over past three months: Israeli group », Al Jazeera,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  106. a et b (en) Jason Burke, « Aid officials believe there are ‘pockets of famine’ in Gaza », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  107. Nir Gontarz, « Half a Million Gazans Are Suffering From Acute Hunger. Let That Sink In », Haaretz,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  108. (en) « We’ve all lost weight’: the desperate struggle to find food in Gaza », The Financial Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  109. (en) « WFP official says 20 to 30 percent of needed aid entering Gaza », Al jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  110. (en) Gabrielle Tétrault-Farber, « Risk of 'pockets of famine' in Gaza, World Food Programme says », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  111. (en) « Gaza: Suspending UNRWA Aid Risks Hastening Famine », Human Rights Watch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  112. (en) « Israel’s war on Gaza updates: Rafah’s displaced brace for Israeli offensive », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  113. (en) « Families eat strategically, just to stay alive », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  114. (en) « ‘We are dying slowly:’ Palestinians are eating grass and drinking polluted water as famine looms across Gaza », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  115. (en) « Countries withholding UNRWA funds accused of 'callous indifference' to Gaza suffering », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  116. (en) « Scoop: Israeli minister blocking flour Bibi promised Biden would be allowed into Gaza », Axios,‎ (lire en ligne, consulté le )
  117. (en) « Smotrich says he will continue to block flour shipments to Gaza », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  118. (en) « Top US official confirms Israel not allowing flour into Gaza », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  119. (en) « Why desperately needed aid is failing to reach the people of Gaza », Financial Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  120. (en) « Aid deliveries to Gaza cut in half in February: UNRWA », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  121. (en) « Absolutely clear' Gaza needs more aid crossings: US official », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  122. « A Gaza, une prédation économique orchestrée par le Hamas », sur L'Express, (consulté le )
  123. Jacob Magid, « Washington : le Hamas a détourné la première cargaison d’aide entrée via Erez »
  124. Philippe Lazzarini, « Twitter »
  125. « Le Programme alimentaire mondial de l'ONU suspend les mouvements de son personnel à Gaza », sur RFI, (consulté le )
  126. (en) « Shooting into crowd kills 20 in north Gaza, combat in the south displaces thousands », The Associated Press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  127. (en) « UNRWA says it cannot deliver aid under fire », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  128. (en) « The destruction cycle continues », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  129. (en) « People shot at while waiting for humanitarian aid in Gaza City: Report », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  130. (en) « Israeli troops shoot at Palestinians receiving aid », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  131. (en) « Palestinians have consistently come under Israeli fire while waiting for aid », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  132. (en) « Timeline: Attacks on aid convoys and aid seekers in Gaza », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  133. (en) « Exclusive: Israeli forces fired on food convoy in Gaza, UN documents and satellite analysis reveals », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  134. (en) « Gaza: Frustration mounts as UN convoy is blocked outside stricken hospital », United Nations,‎ (lire en ligne, consulté le )
  135. (en) « Three Palestinians killed while waiting for food aid near Gaza City », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  136. (en) Julian Borger, « What we know about the killing of over 100 Palestinians near aid trucks », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  137. (en) « Three Palestinians killed while ‘picking herbs’ in northern Gaza », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  138. (en) « At least nine killed in Israeli attack on aid truck in Gaza: Report », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  139. (en) « Israeli forces target truck carrying food aid », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  140. (en) « ‘Dozens’ of Palestinians killed in attack on Gaza City », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  141. (en) « UN Human Rights Office - OPT: UN Human Rights Office strongly deplores killing of at least 112 Palestinians during food aid distribution in Gaza City », reliefweb,‎ (lire en ligne, consulté le )
  142. (en) « Israel-Gaza war: Thousands take part in solidarity strike with hostages as fighting continues », The Irish Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  143. (en) « Statement by UNICEF Deputy Executive Director Ted Chaiban upon conclusion of his visit to the Gaza Strip », sur le site de l'Unicef [lien archivé], (consulté le ).
  144. (en) « UN warns of viruses spreading in Gaza », The Hill,‎ (lire en ligne, consulté le )
  145. (en) « Girl, 8, dies of starvation and dehydration: Watchdog », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  146. (en) « Children’s lives threatened by rising malnutrition in the Gaza Strip », sur le site de l'OMS, (consulté le ).
  147. (en) « Gaza mother feeds her starving children fried pancakes using animal feed », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  148. (en) « Two-month-old baby died of malnutrition in a Gaza City hospital, says health ministry », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  149. (en) « Hospital in northern Gaza treating newborns for malnutrition », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  150. (en) « Hospital in northern Gaza treating newborns for malnutrition », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  151. (en) Doaa Rouqa, « Bird-feed loaf and a date wrapped in gauze: What children eat in Gaza », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  152. (en) « Israel: Starvation Used as Weapon of War in Gaza », sur le site Human Rights Watch, (consulté le ).
  153. (en) « Over one hundred days into the war, Israel destroying Gaza’s food system and weaponizing food, say UN human rights experts », sur le site ohchr.org, (consulté le ).
  154. (en) « UN expert says Israel using hunger ‘as a weapon’ against population of Gaza », Lonview News-Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  155. (en) « Israel is using ‘war crime of starvation’ in Gaza: Expert », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  156. (en) « 'Kids are dying': US senator accuses Israel of 'textbook war crimes », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  157. (en) « 'Our plight here is unimaginable': No entry of Gaza aid in days », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  158. (en) « EU top diplomat: 'Israel responded disproportionately to Hamas attack' », Middle East Monitor,‎ (lire en ligne, consulté le )
  159. (en) « Death of children from malnutrition ‘unlawful’: Amnesty International chief », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  160. « À la Une: la famine comme arme de guerre à Gaza », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  161. « Gaza: les restrictions à l'aide imposées par Israël «pourraient constituer un crime de guerre», selon l'ONU », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Rhoda E. Howard-Hassmann, State Food Crimes, Cambridge University Press, , 270 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]
  • Amira Hass, « Gaza. Un lent massacre par la faim », Courrier international [traduction d'un article du Ha’Aretz], no 1740,‎ .