Fanlac

Fanlac
Fanlac
Le bourg de Fanlac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Anne Roger
2020-2026
Code postal 24290
Code commune 24174
Démographie
Gentilé Fanlacois
Population
municipale
140 hab. (2021 en évolution de +6,87 % par rapport à 2015)
Densité 9,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 57″ nord, 1° 05′ 46″ est
Altitude Min. 98 ou 99 m
Max. 267 ou 269 m
Superficie 14,37 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Fanlac
Liens
Site web fanlac.jimdo.com

Fanlac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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Dans l'est du département de la Dordogne, en Périgord noir, à proximité de la forêt Barade, la commune de Fanlac est arrosée par le Thonac, un affluent de la Vézère. Ses habitants sont répartis entre le bourg et différentes fermes alentour.

Le bourg, à l'écart des routes principales, se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest de Montignac-Lascaux et neuf kilomètres au sud de Thenon. Il a su conserver ses maisons typiques construites en pierres blondes. Les toits sont couverts de tuiles plates ou, sur certaines maisons, de lauzes. Bon nombre de maisons du bourg sont des résidences secondaires dont les volets commencent à s'ouvrir dès le printemps.

À quelques kilomètres, l'accès à la commune peut s'effectuer depuis la route départementale (RD) 31 (au nord-ouest), la RD 45 (au sud), RD 67 (au nord) ou la RD 706 (au sud-est).

Entre Plazac et Montignac-Lascaux, le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée GR 36 sur plus de sept kilomètres, passant juste au sud du bourg et à proximité du château d'Auberoche.

Communes limitrophes

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Fanlac est limitrophe de six communes dont celle d'Auriac-du-Périgord au nord-est sur une trentaine de mètres, au lieu-dit les Quatre Bornes ; au sud-ouest, le territoire de Saint-Léon-sur-Vézère est limitrophe sur 500 mètres.


Communes limitrophes de Fanlac
Bars Auriac-du-Périgord
Plazac Fanlac Montignac-Lascaux
Saint-Léon-sur-Vézère Thonac

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Fanlac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 783 - Thenon » et « no 784 - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Fanlac.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 98 ou 99 m[6],[Note 1] au sud-est, en aval du lieu-dit le Moulin d'Auberoche, là où le Thonac reçoit son affluent le ruisseau d'Auberoche et quitte la commune pour entrer sur celle de Thonac, et 267 ou 269 m[6],[Note 2] au nord-est au lieu-dit les Quatre Bornes, en limite de trois autres communes, Bars, Auriac-du-Périgord et Montignac-Lascaux[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 3] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,37 km2[11],[Note 4]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,67 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Thonac, le Passadour, le ruisseau d'Auberoche et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de neuf kilomètres de longueur totale[15],[Carte 1].

Le Thonac, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source à Bars et se jette dans la Vézère en rive droite à Thonac, face à Sergeac[16],[17]. Il traverse la commune du nord au sud sur quatre kilomètres.

Son affluent de rive droite le ruisseau d'Auberoche, appelé le Gué dans sa partie amont, prend sa source près du lieu-dit la Blaugie, dans le sud-ouest du territoire communal qu'il arrose en direction du sud-est sur près de trois kilomètres.

Le Passadour, affluent de rive gauche du ruisseau d'Auberoche, prend sa source près du lieu-dit Puy Durand, dans le nord de la commune dont il baigne le territoire sur près de deux kilomètres.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 8 km à vol d'oiseau[23], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,1 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Au , Fanlac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[28] et hors attraction des villes[29],[30].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63 %), zones agricoles hétérogènes (32,3 %), prairies (4,1 %), terres arables (0,6 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

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Le bourg de Fanlac vu depuis le sud-sud-ouest.

Outre le bourg de Fanlac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[32] :

  • Auberoche
  • la Blanchonerie
  • la Blaugie
  • le Bois d'Amour
  • les Bories
  • le Bos-Gaillard
  • la Brousse
  • la Cadinerie
  • le Caillou
  • les Chanlettes
  • le Chazal
  • le Clauzet
  • le Clos Verdeyron
  • la Coudonnie
  • la Croix du Couderc
  • l'Espicerie
  • la Férelie
  • la Flore
  • Fond Cinglar
  • les Fontenilles
  • la Galube
  • les Garennes
  • le Glaudou
  • Hautes Vignes
  • la Jaille
  • Labat
  • la Maison des Vignes
  • le Moulin d'Auberoche
  • la Négourdoucie
  • l'Orsinie
  • la Perrière
  • la Petite Minotte
  • le Peuch
  • le Pigeonnier
  • la Plante
  • Puy-Durand
  • les Quatre Bornes
  • les Quatre Cendriers
  • la Queyrie
  • la Rolphie
  • le Sablou
  • le Trou de la Vieille
  • Valmassingeas
  • le Verdier
  • la Veyssière.

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Fanlac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

Fanlac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[35]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[36],[37].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fanlac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[38]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. 55,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[40].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[33].

La commune tirerait son nom soit de Famulus, nom de personnage gallo-roman, ou gaulois Fanula, suivi du suffixe -acum[41], indiquant le domaine de Famulus, ou celui de Fanula[42].

En français comme en occitan limousin[43], le nom de la commune s'écrit de la même manière[42].

Les habitants de la commune se nomment les Fanlacois et les Fanlacoises[44].

La première mention écrite connue du lieu date du XIIIe siècle sous la forme Fallacum[41].

L'église du village est construite au XIIe siècle[45] et un couvent de sœurs bénédictines y est fondé en 1625[46].

Au Moyen Âge, Fanlac est une paroisse dépendant de la châtellenie de Montignac[47].

De la fin du XVIIe au XIXe siècle, Fanlac se trouve sur la route des canons. Cette route part de la Forge d'Ans où se fabriquaient des canons pour aboutir à l’embarcadère du Moustier[48].

Dans le cimetière de la commune se trouve le tombeau de la famille de Lostanges, famille qui a ses origines dans la commune de Lostanges en Corrèze.

Seconde Guerre mondiale

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La stèle du Sablou.

Fanlac fut chargée d’histoire durant la Seconde Guerre mondiale.

Le château du Sablou fut un camp d'internement pour les « indésirables français communistes », autonomistes alsaciens et tziganes durant l'année 1940. Une stèle commémore cet événement au bord de la route reliant Fanlac à Montignac.

De plus, une ferme isolée devint un haut lieu de la Résistance. Ses propriétaires, qui avaient quitté les lieux auparavant, payèrent de leur vie l’aide apportée aux maquisards. Gabriel et Jeanne Aubarbier habitaient à Lespicerie, vieille ferme dans la forêt, à l'ouest du bourg, en allant vers le Bos de Plazac. Aucun de leurs enfants ne souhaitant reprendre l'exploitation et se sentant trop isolés, ils décidèrent en 1941 de quitter leur ferme pour venir s’installer dans le bourg de Fanlac. La ferme se trouva donc inoccupée.

Fin 1942, début 1943, la Résistance commençait à se former en Dordogne comme partout ailleurs en France. Lespicerie, du fait de sa situation géographique, apparut très vite comme un endroit stratégique pour s’y cacher. Les résistants informèrent Gabriel Aubarbier de leur intention, celui-ci ne pouvant refuser. Les maquisards s’emparèrent du lieu qui devint l’école des cadres des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Il est évident que ce lieu eut une importance capitale, de nombreux résistants y trouvant une formation avant de rejoindre d’autres points de résistance.

L’hiver 1943-1944 fut fatal. La cheminée qui réchauffait les maquisards laissait aussi s’échapper la fumée qui était alors visible sur les coteaux alentour et certains voisins de ces coteaux dénoncèrent les maquisards. C’est alors que le , un convoi de soldats allemands arriva à Fanlac. La ferme de Lespicerie fut découverte et aussitôt bombardée mais les résistants eurent le temps de s’en échapper.

Les soldats allemands vinrent alors au bourg, cernant tout le village. Les Fanlacois étaient apeurés, cloîtrés dans leur maison. Les Allemands perquisitionnèrent et pillèrent toutes les maisons à la recherche des soi-disant « terroristes ». Ne trouvant rien, les soldats allemands repartirent dans la matinée mais revinrent l’après-midi et se dirigèrent chez les époux Aubarbier qui furent tués. Ensuite, les soldats allemands mirent le feu à la maison, brûlèrent les corps et réquisitionnèrent quelques hommes pour que le feu ne se propageât pas plus loin, avant de repartir.

Deux plaques honorent la mémoire des époux Aubarbier : une sur la façade occidentale de l’église, l’autre sur le mur de leur maison brûlée, dans le village de Fanlac.

Tournage de Jacquou le Croquant

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La « maison du curé Bonnal ».

Le village de Fanlac fut révélé au grand public à la suite de la diffusion du feuilleton télévisé Jacquou le Croquant en 1969, adaptation cinématographique par Stellio Lorenzi de l'œuvre d'Eugène Le Roy. Tourner un film à Fanlac à l'époque se révéla être un divertissement pour ses habitants, et les Fanlacois furent nombreux parmi les figurants. À la suite de la diffusion du feuilleton, nombre de touristes visitèrent le village en cherchant « où est la maison de Jacquou ? », question maintes fois posée. De cette fameuse maison, il ne reste rien aujourd'hui.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune de Fanlac a été rattachée au canton de Montignac qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[49]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Homme dont le bureau centralisateur reste à Montignac.

Intercommunalité

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Fin 2001, Fanlac intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée de la Vézère. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs[52]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1799 Jacques Dujarit    
1799 1810 Jean Requier-Labrousse    
1810 1819 Christophe Laroche    
1819 1821 Pierre Laroche-Laroudonie    
1821 1848 Pierre Joseph de Floirac    
1848 1866 Edmond de Floirac    
1866 1867 Jean Audy    
1867 1870 Jean Paul Bouyssou    
1870 1887 Edmond de Floirac    
1887 1888 Jean Baney    
1888 1890 Henri-Charles de Lostanges    
1891 1904 Jean Baney    
mai 1904 mars 1906 Henri-Gaston de Lostanges[Note 6]    
juin 1906 décembre 1919 Georges Védrenne-Lacombe    
décembre 1919 mai 1935 Calixte Audy    
mai 1935 1944 Maxime Audy    
1944 octobre 1951 Sylvain Blondy[Note 6]    
décembre 1951 mai 1953 Gérard Blondy    
mai 1953 novembre 1983 Georges Berbesson[Note 6]    
décembre 1983 janvier 2007 Guy Berbesson[Note 7]    
janvier 2007 mars 2008 Daniel Sautier    
mars 2008[53]
(réélue en juillet 2020)
En cours Anne Roger SE[54] puis DVD[55] Restauratrice

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[56].

Équipements et services publics

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Enseignement

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En 2014, Fanlac n'ayant plus d'école primaire, les élèves de la commune se rendent à Montignac.

Dans le domaine judiciaire, Fanlac relève[57] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].

En 2021, la commune comptait 140 habitants[Note 8], en évolution de +6,87 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
525408589548508503516525630
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
654604634511522493480430392
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
371338337265288262245208207
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
205170144147158142142142130
2017 2021 - - - - - - -
139140-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-six personnes, soit 35,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (sept) a diminué par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.

Établissements

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Au , la commune compte vingt établissements[62], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans l'industrie, deux dans la construction, et un relatif au secteur administratif[63].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine urbain

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Sur quatorze hectares, le bourg de Fanlac est un site inscrit depuis 1971 pour son intérêt pittoresque[68].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Deux données contradictoires selon le Géoportail : 98 mètres sur la carte et 99 pour la boîte « Communes ».
  2. Deux données contradictoires selon le Géoportail : 269 mètres sur la carte et 267 pour la boîte « Communes ».
  3. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  4. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. a b et c Décédé en fonctions.
  7. Démissionnaire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Fanlac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Fanlac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Fanlac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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