Les entrées intactes donnaient le nom officiel, y compris la filiation (prénom du père et grand-père) du triomphateur (vir triumphalis), le nom du peuple(s) ou de la province où le triomphe a été obtenu, et la date effective de la procession solennelle dans l'Urbs. Des fragments de date et de style similaire trouvés à Rome et en Italie semblent avoir été faits sur le modèle des Fasti érigés par Auguste, et permettent de combler certaines lacunes[3].
En 40 av. J.-C., Octave et Antoine innovent en célébrant une ovatio pour avoir conclut la paix de Brindes entre eux. Pour la première fois, on ne commémore pas une victoire militaire obtenue lors d'une guerre sur un ennemi étranger, mais un accord entre deux factions romaines adverses[4].
L'édition moderne standard est celle d'Attilio Degrassi, dans ses Inscriptiones Italiae, volume XIII, fasc. 1 (Rome, 1947). La liste des triomphes républicains est reprise en Annexe 1 de l'ouvrage Victoires et triomphes à Rome de Claudine Auliard[5].
Arthur E.Gordon, Album of dated Latin inscriptions
Gordon no 11
Fond contemporain
Claudine Auliard, Victoires et triomphes à Rome. Droit et réalités sous la République, Besançon, Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, coll. « ISTA » (no 817), (lire en ligne), p. 7-185
Jean-luc Bastien, Le triomphe romain et son utilisation politique à Rome aux trois derniers siècles de la République, Rome, École Française de Rome, coll. « Publications de l'École française de Rome » (no 392), , 482 p. (lire en ligne).