Fernando Aramburu obtient une licence en philologie hispanique à l'université de Saragosse en 1982. À Saint-Sébastien, sa ville natale, il participe à la fondation du Grupo CLOC de Arte y Desarte, qui édite entre 1978 et 1981 une revue.
Depuis 1985, il vit en Allemagne où il donne des cours d'espagnol. En 1996, il publie Fuegos con limón, roman basé sur ses expériences de jeunesse au sein du groupe CLOC. En 2006, il publie le recueil de nouvelles Les poissons de l'amertume (Los peces de la amargura), dans lequel il aborde les ravages causés par le groupe terroriste ETA[2].
En 2009, il abandonne son poste de professeur pour se consacrer entièrement à la création littéraire et obtient en 2011 le prix Tusquets pour son roman Années lentes (Años lentos)[3],[4].
En , il publie le roman Patria, qui reprend le sujet du terrorisme de l'ETA abordé dans Les poissons de l'amertume en décrivant la vie dans une petite localité du Pays basque marquée par l'action des terroristes[5],[6]. Ce roman remporte un grand succès critique et public[7] et obtient de nombreux prix, dont le Prix national de littérature narrative en .
↑Ariane Singer, « Le roman qui réconcilie les Basques », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) Alberto Moyano, « Patria sale ahora en busca del público más joven y no lector » [« Patria sort à présent à la recherche d'un public plus jeune et non-lecteur »], sur El Diario Vasco, (consulté le ) : « Devenu un phénomène insolite dans les lettres espagnoles de ces dernières années, avec près d'un million de lecteurs, des traductions en 31 langues, une distribution en Amérique et des versions en bande dessinée et pour la télévision. (Convertido en un fenómeno insólito en las letras españolas de los últimos años, con más de un millón de lectores, traducida a 31 idiomas, con distribución en América y con versiones en cómic y en televisión.) »