Finale sans pions
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Cet article utilise la notation algébrique pour décrire des coups du jeu d'échecs.
Au jeu d'échecs, une finale sans pions est une finale où restent sur l'échiquier quelques pièces seulement, et où tous les pions ont été capturés ou promus.
L'un des deux camps possède une dame
[modifier | modifier le code]Dame contre tour et pièce mineure
[modifier | modifier le code]Le résultat normal est la partie nulle, mais un des deux camps peut l'emporter.
Dame contre deux pièces mineures
[modifier | modifier le code]Dans Les fins de parties[1], Michel Drouilly a écrit que ces finales sont très rares, mais difficiles pour les deux camps, du fait des nombreuses possibilités tactiques.
Dame et pièce mineure contre deux tours
[modifier | modifier le code]La finale Dame et cavalier contre deux tours est généralement nulle, et la finale Dame et fou contre deux tours est un gain théorique, mais qui peut prendre jusqu'à 48 coups (analyses par ordinateur).
Dame contre deux tours
[modifier | modifier le code]Le résultat normal est la partie nulle, mais un des deux camps peut l'emporter.
Dame contre pièce(s) légère(s)
[modifier | modifier le code]Dans Les fins de parties[1], Michel Drouilly a écrit que le camp avec la dame peut facilement mater directement, comme dans la finale Roi et dame contre roi seul.
Autres finales de Dames
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L'un des deux camps possède une tour et une pièce mineure
[modifier | modifier le code]Tour et pièce mineure contre tour
[modifier | modifier le code]Dans Les fins de parties[2], Michel Drouilly a écrit que le résultat normal est la partie nulle. La finale Tour et fou contre tour (en) est l'une des finales sans pions les plus fréquentes.
Tour et pièce mineure contre deux pièces mineures
[modifier | modifier le code]Le résultat normal est la partie nulle.
L'un des deux camps possède une tour
[modifier | modifier le code]Tour contre pièce mineure
[modifier | modifier le code]| a | b | c | d | e | f | g | h | ||
| 8 |      | 8 | |||||||
| 7 | 7 | ||||||||
| 6 | 6 | ||||||||
| 5 | 5 | ||||||||
| 4 | 4 | ||||||||
| 3 | 3 | ||||||||
| 2 | 2 | ||||||||
| 1 | 1 | ||||||||
| a | b | c | d | e | f | g | h | ||
La finale roi et tour contre roi et fou est une nulle théorique. Le camp attaquant peut cependant gagner si le camp défenseur aligne comme sur le diagramme ci-contre son roi et son fou sur la dernière rangée et dirige son roi vers un angle de la même couleur que celle de son fou (le « mauvais coin »)[3].
Dans le diagramme ci-contre, si le trait est aux Blancs, ils gagnent par un coup d'attente de la tour sur la dernière rangée tel que 1. Tg8.
Tour contre deux pièces mineures
[modifier | modifier le code]Le résultat normal est la partie nulle.
Autres finales de pièces mineures
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Drouilly 1982, p. 39.
- Michel Drouilly 1982, p. 40.
- Francis Meinsohn (ill. Patrice Douenat, publié avec la collaboration de la fédération française des échecs), Je m'améliore, Paris, Hatier, coll. « Jeunes joueurs d'échecs » (no 3), , 111 p. (ISBN 978-2-218-03939-3, OCLC 4488781), p. 36
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mark Dvoretsky, Dvoretsky's Endgame Manual, Russell Enterprises, 2011, (ISBN 978-1-936490-13-4).
- Karsten Müller, Frank Lamprecht (en), Fundamental Chess Endings, Gambit Publications, 2001, (ISBN 1-901983-53-6)
- John Nunn, Secrets of Pawnless Endings, 2d edition, Gambit Publications, 2002, (ISBN 1-901983-65-X).
- Michel Drouilly, La Fédération française des échecs présente Les fins de parties, Paris, Hatier, coll. « Jeunes joueurs d'échecs », , 110 p. (ISBN 978-2-218-05857-8, OCLC 906481690)
