Finérénone | |
Identification | |
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Nom UICPA | (4S)-4-(4-cyano-2-méthoxyphényl)-5-éthoxy-2,8-diméthyl-1,4-dihydro-1,6-naphthyridine-3-carboxamide |
No CAS | |
No ECHA | 100.247.614 |
PubChem | 60150535 |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C21H22N4O3 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 378,424 4 ± 0,02 g/mol C 66,65 %, H 5,86 %, N 14,81 %, O 12,68 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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La finérénone est un antagoniste non-stéroïdien des récepteurs des minéralocorticoïdes (ARM) en phase III d'essai clinique — en 2015 — pour traiter l'insuffisance cardiaque et la néphropathie diabétique[2].
L'affinité de la finérénone pour le récepteur minéralocorticoïde est supérieure à celle de la spironolactone, et sa fixation sur celui-ci est plus stable que celle de l'éplérénone[3].
Contrairement à la spironolactone et à l'éplérénone, la finérénone peut être utilisée en cas d'insuffisance rénale modérée, avec moins de risque d'hyperkaliémie[4]. Elle a une efficacité sur les marqueurs biologiques de l'insuffisance cardiaque chez le diabétique, et ce, en faisant mieux que l'éplérénone[5]. Chez le diabétique avec une insuffisance rénale modérée, elle diminue la progression de cette dernière ainsi que le risque de survenue de complications cardiaques[6],[7].