Flammerécourt

Flammerécourt
Flammerécourt
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Saint-Dizier
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne
Maire
Mandat
Jean-Marc Fèvre
2020-2026
Code postal 52110
Code commune 52201
Démographie
Gentilé Flammerécourtois
Population
municipale
70 hab. (2021 en évolution de +2,94 % par rapport à 2015)
Densité 6,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 47″ nord, 5° 02′ 31″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 385 m
Superficie 10,52 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joinville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Flammerécourt
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Flammerécourt
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Flammerécourt
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Flammerécourt

Flammerécourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie

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La commune est traversée du sud au nord par le Blaiseron, rivière d'une longueur de 20 km, affluent de la Blaise.

Localisation

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Rose des vents Brachay Blécourt Rose des vents
Charmes-en-l'Angle N Rouvroy-sur-Marne
O    Flammécourt    E
S
Leschères-sur-le-Blaiseron

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Blaiseron et[1],[Carte 1].

Le Blaiseron, d'une longueur de 20 km, prend sa source dans la commune de Ambonville et se jette dans la Blaise à Courcelles-sur-Blaise, après avoir traversé huit communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Flammerécourt[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blécourt », sur la commune de Blécourt à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Flammerécourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), terres arables (26,3 %), prairies (11,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Au Moyen Âge, le village peut être nommé sous sa forme latine « Flammerei curtis ».

L'existence du village, ainsi que de son église, est attestée depuis le haut Moyen Âge. Une charte d'environ 876 indique qu'un certain Alledulfe fait don aux moines de l'abbaye de Montier-en-Der de ce qu'il possède à « in villâ Flammerei curtis », en échange de quoi il demande à être enterré dans l'abbaye. En 1030 est cité Boson, seigneur de Flammerécourt, comme étant un compagnon d'armes d'Étienne de Vaux, fondateur de la maison de Joinville. En 1204, sont cités comme seigneurs de Flammerécourt Aubertin et sa femme Helvide. Les premiers seigneurs du lieu sont donc des laïcs, vassaux des seigneurs de Joinville, mais le village appartient par la suite aux abbayes de Saint-Urbain et de Montier-en-Der[15].

Le prieuré de Saint-Thiébaut, de l'ordre des Bénédictins et dépendant de l'abbaye de Saint-Urbain, est fondé au début du XIIe siècle, probablement par les seigneurs de Joinville. Une charte de l'abbaye de Saint-Urbain de 1128 atteste son existence à cette date[16],[17].

L'abbaye de Clairvaux y possède également des propriétés ainsi que la commanderie templière du Corgebin qui y a fait construire la ferme des Barres. Des chartes de 1201 et 1217 indiquent également l'existence d'une léproserie ou d'une maladrerie au lieu-dit la Côte-Malade, probablement fondée par les seigneurs de Joinville[15].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours Jean-Marc Fèvre UMP-LR Conseiller général
Président de la Communauté de communes

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 70 habitants[Note 4], en évolution de +2,94 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
333312316323339332349340333
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
291278238225226227215202188
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
178162158107104112907872
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
888373706462727267
2015 2020 2021 - - - - - -
686970------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château construit sous la régence (manoir du Lys). Pigeonnier circulaire démonté et reconstruit au début du XIXe (de forme rectangulaire). Écuries. Ancienne propriété de la famille Gény (branche « Geny de Flammerécourt ») et de la famille D'Engente Dumesnil D'Arrentieres.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Flammerécourt » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Flammerécourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « le Blaiseron »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Flammerécourt et Blécourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Blécourt », sur la commune de Blécourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Flammerécourt ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Émile Jolibois, La Haute-Marne Ancienne et Moderne, Chaumont, Imprimerie et lithographie la veuve Miot-Dadant, (lire en ligne), p. 216.
  16. C. Didier, Notice historique & religieuse sur le bourg et le seigneurs de Doulevant-le-Château (suivie d'une courte Notice sur les communes du Canton), Wassy, Typographie et lithographie de J. Guillemin, (lire en ligne), p. 171.
  17. Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, t. 2, Langres, Librairie de Jules Dallet, éditeur, (lire en ligne), p. 521.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.