Réalisation | Érick Zonca |
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Scénario |
Lou de Fanget Signolet Érick Zonca |
Musique | Rémi Boubal |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Curiosa Films Mars Films |
Pays de production | France |
Genre | Thriller |
Durée | 114 minutes |
Sortie | 2018 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Fleuve noir est un film à suspense français coécrit et réalisé par Érick Zonca, sorti en 2018.
Il s’agit de l’adaptation du roman israélien Une Disparition Inquiétante (Tik Ne'edar) de Dror Mishani, publié en 2011.
Après la disparition du jeune Dany Arnault, le commandant de police François Visconti, tourmenté et alcoolique, soupçonne Yan Bellaile, le professeur particulier de français du jeune homme.
Le rôle de François Visconti devait être initialement interprété par Gérard Depardieu[1], qui officiellement quitta le tournage au bout de trois jours, à la suite d'une hospitalisation. Vincent Cassel est donc engagé pour remplacer Depardieu. Pourtant, Sandrine Kiberlain déclare qu'elle n'a pas apprécié le tournage, et refuse d'en dire plus[2]. Le journaliste Patrick Cohen ainsi que Nanarland déclarent que Depardieu a quitté le tournage du fait de l'ambiance délétère, le journaliste ajoutant que Zonca a une réputation difficile[3]. Le réalisateur reconnaît des désaccords mais assure que le tournage s'est bien passé et ne comprend pas les accusations[2],[4].
Lors de sa sortie en France, le site Allociné recense une moyenne des critiques de presse de 2,6/5, et des critiques de spectateurs à 3/5[5].
Le film est éreinté par la plupart des grands médias : Le Monde résume « Fleuve noir accumule les clichés du genre, et Vincent Cassel cabotine jusqu’au grotesque » ; Télérama publie une critique Pour/Contre[6] : « De grands acteurs pour un film sur le besoin maladif d’aimer. », « Rien ne fonctionne dans ce polar glauque. Ni l’intrigue (peu crédible), ni le rythme (apathique), ni le cabotinage (ridicule) de ses stars ».
Les critiques du Masque et la Plume sont d'avis partagés même si certains d'entre eux ont des mots très durs à propos du film : « Il n'y a rien à sauver », « caricature de polar poisseux »[7].
Le film est entré au répertoire du site spécialisé Nanarland[3].
Les deux premières semaines d'exploitation ne permettent pas au film de dépasser les 200 000 entrées, il cumule finalement un peu moins de 300 000 entrées[8]. Le film est donc un échec commercial.