Floirac (Lot)

Floirac
Floirac (Lot)
La tour de Floirac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Alexandre Barrouilhet
2020-2026
Code postal 46600
Code commune 46106
Démographie
Gentilé Floiracois
Population
municipale
240 hab. (2021 en évolution de −11,11 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 00″ nord, 1° 39′ 19″ est
Altitude 132 m
Min. 90 m
Max. 345 m
Superficie 19,02 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Martel
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Floirac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Floirac
Géolocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Floirac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Floirac

Floirac est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Dordogne, la Tourmente et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de la Dordogne quercynoise »), trois espaces protégés (le « cours lotois de la Dordogne », les « falaises lotoises (rapaces) » et le « géoparc des causses du Quercy ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Floirac est une commune rurale qui compte 240 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 526 habitants en 1861. Ses habitants sont appelés les Floiracois ou Floiracoises.

Géographie

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le Quercy sur le causse de Floirac. Elle est arrosée par la Dordogne, et bordée au nord-ouest par son affluent, la Tourmente.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Floirac[1]
Saint-Denis-lès-Martel Vayrac
Martel Floirac[1] Carennac
Montvalent Miers

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 949 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 25 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

La commune est dans le périmètre du « géoparc des causses du Quercy », classé Géoparc en mai 2017 et appartenant dès lors au réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[10],[11].

La commune fait également partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[12],[13].

Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de la Dordogne quercynoise »[17], d'une superficie de 5 567 ha, qui présente des milieux aquatiques d'intérêt majeur et de un important éventail des milieux alluviaux qui abritent, outre un nombre significatif d'espèces de l'annexe II, de nombreuses espèces localisées à rares aux niveaux régional ou national[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[19] :

  • « la Dordogne quercynoise » (2 081 ha), couvrant 24 communes dont deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot[20], qui comprend de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales) ;
  • les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du département[21],
  • les « pentes forestières d'Ourjac et Mézels » (167 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] :

  • le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du département[23] ;
  • la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 4] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[24].

Au , Floirac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), prairies (12,7 %), cultures permanentes (8,2 %), eaux continentales[Note 5] (4,2 %), zones urbanisées (1,7 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Floirac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et la Tourmente. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1992, 1993 et 1999[29],[26].

Floirac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[30].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Floirac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[31]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 78,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 269 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 196 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

La commune est en outre située en aval des barrages de Saint-Étienne-Cantalès et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 6] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[36] et 477 millions de mètres cubes[37],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[38].

Le toponyme Floirac est basé sur l'anthroponyme gallo-romain Florus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Ce toponyme Floracum se retrouve dans Floracum fundum qui signifiait : le domaine de Florus[39].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[40],[41]
Période Identité Étiquette Qualité
- 1791 Géraud Dunoyer-Lalande    
Décembre 1791 1793 Jean Terral    
1793 Octobre 1793 (destitution) Géraud Dunoyer    
7 janvier 1794 1795 Jean Marbot    
1795 15 décembre 1797 (destitution) Léon Lajugie    
15 décembre 1797 1800 Léon Lamothe    
1800 1807 Léon Lajugie    
1807 1824 Pierre Puyjalon    
1er avril 1824 1830 Jean Baptiste Pascal Maury    
10 mars 1830 20 mai 1833 (démission) Léon Lamothe    
20 mai 1833 1848 Antoine François Dunoyer    
22 mars 1848 6 décembre 1851 (révoqué) Jean-Baptiste Linars    
8 décembre 1851 1862 J. Pierre M. Joseph Alfred Maury    
27 décembre 1862 30 septembre 1870 (suspendu) Félix Léonard Ludovic Maury    
30 septembre 1870 1871 Léon Lamothe    
6 juillet 1871 1876 François Mazarguil    
7 juin 1876 (nommé) - 8 octobre 1876 (élu) 1879 Jean-Baptiste Linars    
juin 1879 1881 Jean-Baptiste Roche    
23 janvier 1881 1891 (abandon - santé) Pierre Riviere    
29 mai 1891 1896 Jean-Baptiste Linars    
mai 1896 1899 (démission) François Gary    
30 juillet 1899 1900 Antoine Lacassagne    
Juin 1900 24 février 1911 (décès) Jean Léon Auguste Joachim Miret    
23 avril 1911 1912 Calixte Pinquie    
mai 1912 10 juin 1916 (décès) Philippe Males    
1916 (intérim) puis 10 décembre 1919 (élu) 1920 (démission) Robert Treil    
25 février 1920 1920 Paul Lugol (fait fonction)    
28 mars 1920 1925 Robert Martin    
Mai 1925 1929 Henri Laborie    
19 mai 1929 23 mai 1941 (dissolution du conseil) Martin Lafeuille    
23 mai 1941 (président commission municipale) 1944 Gustave Mezard    
octobre 1944 (Magistrat communal - comité de Libération) 1944 Antoine Magne    
22 novembre 1944 1947 Antoine Magne    
2 novembre 1947 1953 Joseph Daubet    
10 mai 1953 1965 Paul Alfred Passerat    
21 mars 1965 1983 Marcel Soustre    
21 mars 1983 1995 René Alagnoux    
23 juin 1995 2014 Frédéric Bonnet-Madin    
2014 En cours Raphaël Daubet PRG-MRSL conseiller régional
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].

En 2021, la commune comptait 240 habitants[Note 7], en évolution de −11,11 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
821640958778872860871951894
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9451 526935868855789785760716
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
679610577504432391390440395
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
370365337291242277266268271
2014 2019 2021 - - - - - -
273241240------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 119 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 242 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 420 [I 5] (20 740  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6,4 % 10,9 % 13,5 %
Département[I 8] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 131 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 13,5 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 37 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2 %[I 11].

Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

28 établissements[Note 10] sont implantés à Floirac au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,7 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 28 entreprises implantées à Floirac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 29 16 14 15
SAU[Note 12] (ha) 586 624 623 885

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 16 en 2000 puis à 14 en 2010[48] et enfin à 15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[49],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 586 ha en 1988 à 885 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 59 ha[48].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Floirac ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Floirac » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Floirac » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Floirac » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Floirac » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Floirac et Lunegarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lunegarde » (commune de Lunegarde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lunegarde » (commune de Lunegarde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  9. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « le géoparc des Causses du Quercy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le ).
  11. « géoparc des causses du Quercy », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
  13. « Bassin de la Dordogne - zone tampon - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « le « cours lotois de la Dordogne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « les « falaises lotoises (rapaces) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  17. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Floirac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « site Natura 2000 FR7300898 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Floirac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF « la Dordogne quercynoise » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « pentes forestières d'Ourjac et Mézels » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF la « vallée de la Dordogne quercynoise » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Floirac », sur Géorisques (consulté le ).
  27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  28. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  30. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  32. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Floirac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  34. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  35. Article R214-112 du code de l’environnement
  36. « barrage de Saint-Étienne-Cantalès », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  37. « barrage de Bort-les-Orgues », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  38. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  39. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 39.
  40. « Les maires de Floirac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  41. Anne-Marie Daubet, « Sur une liste des maires de Floirac.. », Du côté de Floirac,‎ , p. 4-6 (lire en ligne).
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  47. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  48. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Floirac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  49. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot » (consulté le ).
  50. Chapelle Notice no PA00095085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. a et b Église Notice no PA00095086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. Notice no PA46000061, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en Corrèze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en Corrèze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[35].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).