La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
Fouilloy, commune picarde voisine de Corbie (bureau centralisateur du canton de Corbie), est la troisième commune en population du canton. Elle est au croisement de la route (RD 1) de Corbie à Amiens et de la route départementale (RD 23) qui va de Fouilloy à Moreuil en passant par Villers-Bretonneux (deuxième commune du canton en population). La route reliant Fouilloy à Villers-Bretonneux passe devant le mémorial national australien situé au sommet de la croupe dominant Fouilloy.
Le sous-sol de la commune est uniformément crayeux, la craie blanche affleurant en plusieurs endroits. Le sol est constitué de tourbe et d'alluvions modernes dans la vallée de la Somme et de dépôts meubles ou limon dit « terre à brique » sur les versants. On rencontre au sud-est de la commune du bief à silex enrobé d'une argile rouge sableuse[1].
Au nord, la commune est limitée par le canal de la Somme. Le sol se relève ensuite au nord et au sud. Le point culminant de la commune se situe au sud-est sur le chemin d'Ignaucourt d'où l'on domine toute la vallée de la Somme. On peut y apercevoir la flèche de la cathédrale d'Amiens[1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 659 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Fouilloy est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Corbie[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (82 %), zones urbanisées (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), eaux continentales[Note 5] (0,1 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Fouilloy forme avec Corbie un même ensemble urbain, le bâti étant continu. Le tissu urbain s'échelonne de part et d'autre de la route départementale 1 qui relie Amiens à Péronne. Des lotissements ont été construits parallèlement à cette route vers le canal de la Somme au nord, vers Villers-Bretonneux au sud et vers Hamelet à l'est. La commune fait désormais partie de la péri-urbanisation amiénoise.
Entre Fouilloy et Aubigny ont été aménagés des étangs dont les berges sont arborées.
Fouilloy est située sur la route départementale 1 reliant Amiens à Péronne. La route départementale 23 relie Fouilloy à Moreuil, la route départementale 71 relie Fouilloy à Herbécourt, la route départementale 122 relie Fouilloy à Lamotte-Warfusée.
Un projet de contournement routier Corbie-Fouilloy, envisagé depuis les années 1950, est toujours à l'étude et pourrait aboutir à partir de 2024, si le projet est financé[17].
En 2019, Fouilloy est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 37)[18].
On trouve plusieurs formes pour désigner Fouilloy dans les textes anciens : Folietum (660.) ; Folliacum (1079.) ; Follyacum (1136-1237.) ; Folloi (1166.) ; Foiliacum (1168.) ; Foliacum (1168.) ; Foilliacum (1211.) ; Foilloi (1211.) ; Folloy (1209.) ; Foilloy (1226.) ; Foulloy (1250.) ; Fuelloy (1250.) ; Folletum (1238.) ; Villa de Foillens (1264.) ; Foilletum (1265.) ; Fouloi (1265.) ; Folleium (1295.) ; Foilleium (1297.) ; Foilleyum (1306.) ; Le Foulloy (1337.) ; Foulloi (1265.) ; Fœulloy (1536.) ; Foloye (1579.) ; Fauvilloy (1638.) ; Fouloy (1325.) ; Feulloy (1383.) ; Foulois (1683.) ; Fouilloy (1757.)[19].
Fouilloy est un terme dont l'origine remonte, selon toute vraisemblance, à l'époque féodale qui débute au Xe siècle. Le suffixe « étum » se transformant en « oy » ou « ay » dans la France du nord, se retrouve dans nombre de lieux désignés à partir d'un nom de plante (Aulnay, Aulnoye, lieu planté d'aulnes par exemple)[20].
Fouilloy dériverait du latinfolia « feuille » avec le suffixe collectif etum (« lieu feuillu »)[21].
Roger Agache, lors de prospections aériennes, a révélé l'existence, au lieu-dit « Le Champ Martin », d'un enclos circulaire datant vraisemblablement de l'âge du bronze et, aux « Terres rousses », d'enclos datant probablement de l'âge du fer[22].
Des traces d'une villa gallo-romaine ont été retrouvées sur le territoire de la commune. Des sarcophages, des armes et des médaillons ont été mis au jour, chemin des marais, vers Aubigny en 1839[1].
Le village fut mentionné, pour la première fois, dans des manuscrits du VIIe siècle.
Des fouilles archéologiques en cours en 2023 on révélé la présence de vestiges d'un protovillage des époques mérovingienne et carolingienne : fonds de cabanes et site funéraire[23].
En 859 et 881, Fouilloy fut ravagé par les Vikings.
Fouilloy fut, au Moyen Âge, une dépendance de l'abbaye de Corbie, et un faubourg de la ville de Corbie qui avait ses propres fortifications : le Fort blanc vers Aubigny, le Fort Saint-Nicolas vers Hamelet etc.
En 1185, Philippe d'Alsace, comte de Flandre, en lutte contre le roi de France, Philippe-Auguste, mit le siège devant Corbie. Il s'empara des ouvrages avancés de Fouilloy mais fut finalement repoussé.
Au XIIIe siècle, Fouilloy possédait une maladrerie. En 1239, La collégiale Saint-Mathieu qui conservait le chef de l'évangéliste avait à sa tête un chapitre dont les chanoines étaient dotés de prébendes égales pour tous. En 1240, l'évêque d'Amiens, Arnoul de la Pierre, défendit aux chanoines de jouer aux dés et aux osselets devant le parvis de la collégiale, d'avoir des concubines, d'aller au cabaret, d'être usurier, de porter des armes et des chapeaux garnis de fleurs[24]. En 1288, Fouilloy était le siège d'une prévôté royale[24]. Le prévôt exerçait des fonctions judiciaires avec une administration (procureur, substitut, greffier, huissier, sergents).
En 1430, le siège de la prévôté de Fouilloy fut transféré à Corbie.
Pendant la Guerre de Trente Ans a lieu, en 1636, le siège de Corbie. La collégiale de Fouilloy est alors incendiée. Les bateliers de Fouilloy : Louis et Charles Bozo de Metz (père et fils), Romain Dethez, Fleury Dupré, originaires de Fouilloy, mènent, avec d'autres compagnons, une série de coups de main contre l'armée espagnole. Le 16 septembre, ils attaquèrent et détruisirent un moulin et en tuèrent tous les défenseurs. Le 26 septembre, ils guidèrent les troupes du maréchal de La Force lors de l'attaque de la Porte à l'Image, à l'entrée ouest de Corbie. Enfin, ils réussirent à détourner le cours de la Boulangerie (bras de l'Ancre) rendant ainsi inutilisables les moulins qui y étaient situés. Le roi Louis XIII les exempta dès octobre 1636, de taille, taillon, service de guet... à perpétuité, eux et leurs descendants[25].
Pendant la guerre franco-allemande de 1870 les troupes du général Faidherbe stationnèrent à Fouilloy après la Bataille de Villers-Bretonneux avant de marcher sur Pont-Noyelles. Pendant l'Année terrible, six jeunes gens de Fouilloy versèrent leur sang pour la patrie. Pendant l'occupation prussienne, les réquisitions en nature et en argent coûtèrent 100 000 francs aux habitants et à la commune.
En 1879, le conseil municipal décida la laïcisation de l'école primaire de filles de la commune. L'année suivante, il décida la création d'une école maternelle.
Durant la Première Guerre mondiale fut au centre d'une intense activité logistique et militaire. En 1914, Fouilloy fut occupée par l'armée allemande fin août-début septembre.
De 1915 au printemps 1918, Fouilloy devint un village de l'arrière[26],[27] qui servait de base à l'armée britannique principalement. Des hôpitaux militaires furent installés dans la commune notamment dans l'actuelle maison de retraite, Georges Duhamel y fut affecté. En 1916, des travailleurs chinois, civils au service de l'armée britannique furent employés à Fouilloy à la manutention de marchandises et d'armes.
Le , lors de la bataille du Kaiser déclenchée par l'Empire allemand, les collines autour du village furent le lieu d'importants combats de Offensive Michael, l'offensive allemande sur la Somme. Des milliers de soldats australiens et néozélandais de l'ANZAC qui étaient venus renforcer les effectifs de la British Army y perdirent la vie en repoussant l'offensive de l'armée allemande sur Amiens.
En mai 1940, au cours de la Bataille de France, Fouilloy était située sur la Ligne Weygand, dispositif militaire établi à la hâte pour tenter d'enrayer l'avancée allemande. La commune subit de violentes attaques ennemies. Le 23 mai 1940, les Allemands établirent une tête de pont sur la rive gauche de la Somme à Aubigny et à Fouilloy. Du 24 au 28 mai, les troupes de la 4e division d'infanterie coloniale prirent et perdirent Aubigny deux fois au prix de lourdes pertes. Le 28 mai, un raid de bombardiers français lâcha des bombes sur Fouilloy. La commune subit d'importantes destructions. A l'entrée du cimetière, une stèle rappelle ce tragique événement.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2021, la commune comptait 1 802 habitants[Note 6], en évolution de −2,91 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Un centre de secours des pompiers de la Somme a ouvert à Fouilloy en 2019, et a permis de regrouper les moyens des anciens centres de secours de Corbie et de Villers-Bretonneux, dont les locaux n'étaient plus adaptés[41].
Les activités économiques sont surtout consacrées au transport-logistique, l'imprimerie, l'artisanat, le commerce de détail et la moyenne distribution à la périphérie de la commune en allant vers Amiens. Toutefois, le supermarché Casino a fermé en octobre 2019, dans l'attente d'un repreneur[42].
L'entreprise Infra, spécialisée dans la pose de fibre optique et de réseaux s'implante en 2020 dans les anciens locaux de l'imprimerie Roto Picardie, fermés depuis 2018. Ils serviront de base à 120 salariés de l'entreprise[43],[44].
La résidence Hyppolite-Noiret (Ephad) installée dans le château[45] et une école primaire (maternelle et élémentaire) complètent les services offerts à la population.
Usine de teinturerie de Fouilloy, 86 rue Jules-Lardière : ancien moulin (1850-1857), devenu usine de teinturerie de Fouilloy (vestiges) : moulin au milieu du XIXe siècle, transformé en usine de teinturerie. La chaufferie construite entre les deux guerres et les ateliers sont à l'état de vestiges. Il reste une chaudière à vapeur « Louis Fontaine » (1932) et une chaudière à vapeur « Veillet Lescure » (fin XIXe siècle), encore visibles à l'intérieur du bâtiment[46].
Mairie : bâtiment en brique, de la fin du XIXe siècle, aux allures de château, résidence privée appartenant à la famille Blanchard, rachetée par la commune en 1943. Un parc enherbé est situé à l'arrière de l'édifice.
Église Saint-Mathieu, détruite en 1636, reconstruite au XVIIIe siècle[47],[48], elle fut de nouveau détruite en 1940. L'église actuelle est une construction des années 1950 sur les plans de Louis Chavignier, auteur également des statues de la façade. Dans la nef se trouve la dalle funéraire de Guilain Piteux, curé de la paroisse décédé en 1782[49], et deux crédences du XVIIIe siècle[50].
Monument aux morts de la guerre de 1870. Ce monument qui à la forme d'une colonne tronquée posée sur un socle parallélépipédique porte cette dédicace : « A la mémoire de jeunes gens de cette commune morts en servant la patrie pendant les guerres de 1870-1871. »
Mémorial national australien de Villers-Bretonneux, inauguré en 1938, situé sur le territoire de la commune de Fouilloy, conçu par l'architecte Edwin Lutyens, constitué de deux pavillons d'entrée, d'un mémorial agrémenté d'une tour-lanterne reliée à deux pavillons par un mur incurvé où figurent les 10 982 patronymes des disparus ou sans sépulture connue de la bataille de Villers-Bretonneux d'avril 1918[52] et le cimetière militaire.
Le Centre Sir John Monash , ouvert en 2018, raconte l'histoire des troupes australiennes sur le front occidental à travers les mots de ceux qui y ont participé[53],[54].
Jules Lardière, né à Falaise le 19 février 1829, mort à Corbie, le 18 novembre 1876. Issu d'une famille d'industriels du textile, il devint industriel lui-même après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Henri-IV à Paris. De conviction républicaine radicale et libre penseur, il devint l'ami de Ledru-Rollin et partisan de Gambetta. Il s'exila à Genève après le coup d'État du 2 décembre 1851. Rentré en France, il acheta, en 1862, une fabrique de bonneterie à Fouilloy. En 1869, il fonda avec René Goblet et Frédéric Petit, le quotidien, Le Progrès de la Somme. Nommé, par le Gouvernement de la Défense nationale, préfet de la Somme, du 5 au 23 septembre 1870, puis du 24 octobre 1870 au 6 février 1871, il dut se replier sur Abbeville puis Rue pendant l'occupation prussienne. Maire de Fouilloy et conseiller général du canton de Corbie de 1871 à 1873, il démissionna pour protester contre les mesures d'ordre moral prises par le gouvernement. Il redevint maire de Fouilloy en 1876[55].
Georges Duhamel, médecin militaire en 1916 et écrivain, fut en cantonnement à Fouilloy. Il l'a évoqué dans des lettres adressées à son épouse.
d'azur à la fleur de lis d'or, accompagnée en pointe de deux trèfles du même.
Ornements extérieurs :
Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 2 novembre 1920 : « située dans la zone de bataille en 1918 a supporté courageusement de multiples et violents bombardements par canon et par avions qui l'ont en partie détruite. S'est signalée par la belle énergie morale dont elle a fait preuve en dépit des misères et des dommages qu'elle a subis. »
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « commune au cœur magnifique et au patriotisme exemplaire. Sur la ligne de feu fin mai et début juin 1940, a été le théâtre des combats acharnés soutenus par la 4e D.I.C.. Aux 3/5es détruite a perdu huit de ses enfants. A supporté dignement ses épreuves et ses souffrances. s'est remise courageusement et avec ardeur au travail[59]. »
Père Louis-François Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy : repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, Paris, Picard et Fils, (réimpr. 1993), 237 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
Madeleine Marieux et Roger Caron, Trois cent cinquantième anniversaire du siège de Corbie, Corbie, 1986, Les Amis du Vieux Corbie.
Pillon Daniel et Roussel Catherine, Mémoire de pierre, mémoire des hommes du canton de Corbie, Association « Villers-Bretonneux Mémoire », Villers-Bretonneux, 2010 (ISBN2 - 9 525 411 - 6 - 7).
Michelle Sellier, Fouilloy, regard sur le passé, préface de René Debrie; Corbie, Les Amis du Vieux Corbie, 1985
Albert Wamain, Héros oubliés, épisodes et notes biographiques relatives au siège de Corbie, 1636, Corbie, 1994, Les Amis du Vieux Corbie.
Les Amis du Vieux Corbie, Saint Anschaire, Corbie, 1994.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Corbie comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ ab et cNotice géographique et historique sur la commune de Fouilloy, rédigée par Monsieur Caron, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Le contournement Corbie-Fouilloy toujours dans l'impasse : Ce vieux serpent de mer doit encore faire l'objet de nouvelles études. Ce qui alourdit la facture », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bPère Jean-François Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenne de Fouilloy, op. cit. en bibliographie
↑Albert Wamain, Héros oubliés, Corbie, Les Amis du Vieux Corbie.
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Fouilloy. Une rue », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 5, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin septembre 1916 (consulté le ).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Fouilloy (près). Compagnie cycliste », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 5, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
↑« Liste des maires de 1793 à ce jour », Fouilloy, Histoire des villages, Généalogie et histoire locale, Histoire Locale dans la Somme, Picardie, Bretagne et Limousin, (consulté le ).
↑« Le maire de Fouilloy Bernard Brochot ne se représentera pas : Après un mandat éprouvant, et confronté aux responsabilités accrues des maires, Bernard Brochot ne briguera pas un nouveau mandant », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Lui qui avait tenu le poste d'adjoint aux finances pendant plus de 10 ans pendant les mandats de Monsieur Graf, ne s'attendait pas à ce que la fonction de maire soit aussi compliquée ».
↑Benoit Delespierre, « Yves Ducrocq, élu maire après quatre mandats de conseiller municipal à Fouilloy : Ce taxidermiste, président des Meilleurs ouvriers de France de la région a été élu maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Sans surprise, Yves Ducrocq, qui avait obtenu 14 sièges au second tour, a été élu maire de Fouilloy au premier tour avec 14 voix et 5 abstentions ».
↑« De nouvelles perspectives avec la fusion à la résidence Hippolyte-Noiret de Fouilloy : Le fonctionnement de la maison de retraite, qui a fusionné au sein de Seneos avec cinq autres établissements du secteur, est en train d'évoluer, avec des investissements et de nombreux projets », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Émilie Da Cruz, « Le public invité à découvrir le nouveau centre de secours de Fouilloy, ce samedi : Une cérémonie officielle sera organisée samedi matin pour inaugurer le nouveau centre d'incendie et de secours. L'après-midi, le public pourra assister à des démonstrations », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thierry Griois, « Le supermarché de Fouilloy toujours fermé : L'enseigne Casino a fermé son magasin le 19 octobre dernier. Le magasin reste en attente d'un repreneur qui dev(r)ait être Intermarché », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Benoit Delespierre, « La nouvelle vie de Roto Picardie, l'ancienne imprimerie de Fouilloy : L'ancienne imprimerie est aujourd'hui le siège du groupe Infra spécialisé dans les réseaux numériques », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Alain Babaut, maire de Corbie et président de la communauté de communes du Val de Somme (CCVS) avait un autre symbole en tête. Alors que par le passé Amiens s'était opposé à la création d'une zone commerciale sur la zone de Villers-Bretonneux, et plus récemment le Département et la Région, cette fois, c'est une entreprise implantée à Amiens qui déménage et vient s'agrandir chez lui ».
↑« Infra installe sa tête de pont à Fouilloy : Spécialisé dans la pose de fibre optique et de réseaux pour l'éolien, allié avec le groupe axonais Marrion TP, Infra quitte Camon pour s'installer à Fouilloy avec 120 salariés », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Les résidents de l'Ehpad ont quitté le château », Courrier Picard, , p. 15.
↑Vincent Wrightet al. (préf. Jean-Pierre Machelon), Les préfets de Gambetta, Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, , 482 p. (ISBN978-2-84050-504-4, présentation en ligne).
↑Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart.