François Braun | |
François Braun en 2023. | |
Fonctions | |
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Ministre de la Santé et de la Prévention | |
– (1 an et 16 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Élisabeth Borne |
Gouvernement | Borne |
Prédécesseur | Brigitte Bourguignon |
Successeur | Aurélien Rousseau |
Président de SAMU - Urgences de France | |
– (8 ans, 5 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Marc Giroud |
Successeur | Marc Noizet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Belfort (France) |
Nationalité | Française |
Syndicat | SAMU - Urgences de France |
Profession | Médecin urgentiste |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur |
Ministres français chargés de la Santé | |
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François Braun, né le à Belfort, est un médecin urgentiste, syndicaliste et homme politique français.
Président de SAMU - Urgences de France, le premier syndicat d'urgentistes en France, de 2014 à 2022, il est chargé en par Emmanuel Macron d'une « mission flash » sur les urgences et les soins non programmés qui se conclut par un rapport à tendance libérale. Le , il est nommé ministre de la Santé et de la Prévention dans le gouvernement Élisabeth Borne. Le , il est remplacé par Aurélien Rousseau.
François Braun est né le [1] à Belfort (Territoire de Belfort)[2]. Son épouse Marielle, médecin à la retraite, est paraplégique depuis 2011 à la suite d'un accident domestique[3].
François Braun choisit de faire des études de médecine pour devenir urgentiste et pour respecter la tradition familiale. En effet, son grand-père et son arrière-grand-père étaient médecins militaires, et son père était généraliste et médecin-chef des pompiers dans le Territoire de Belfort. « À chaque accident, de jour comme de nuit, il partait sur le terrain[4]. »
En cinquième année de médecine, il devient urgentiste au centre hospitalier régional et universitaire de Nancy en 1984. Cette activité à ses débuts étant alors peu ancrée au sein des hôpitaux, il devient au fil des années pionnier dans cette discipline et contribue à ce qu'elle soit reconnue comme une spécialité médicale à part entière[5].
À partir de 2010, il est chef du service des urgences de l'hôpital de Mercy du centre hospitalier régional de Metz-Thionville[6],[7]. Selon Pascal Pannetier, ancien psychiatre aux urgences de Metz-Thionville, « François Braun a répété partout qu'il y avait un problème budgétaire à l'hôpital. En même temps, il a été le premier à faire fonctionner un service qui se désorganise sans prendre en compte la souffrance de ses collègues, dont beaucoup ont été en arrêt maladie pour cause de surmenage, ou sont partis »[8].
Précédemment secrétaire général, il préside le syndicat SAMU - Urgences de France à partir de 2014[9],[10].
Le , il est avec Patrick Pelloux l'un des premiers médecins à entrer dans les locaux de Charlie Hebdo après l'attentat dont le journal a été la cible[8].
Fin 2016, en collaboration avec Patrick Pelloux et Pierre Carli, il évoque l’importance de la formation des personnels hospitaliers à la médecine militaire[11].
François Braun est conseiller au CHR de Metz-Thionville depuis novembre 2023[12].
En , François Braun est chargé par Emmanuel Macron d'une « mission flash » sur les urgences et les soins non programmés[13]. Il remet une version non définitive de son rapport le [14]. Cette nomination ne fait pas l'unanimité dans le monde hospitalier, du fait de sa vision de l’hôpital, plutôt libérale[6]. Parmi les 41 recommandations, il défend principalement que l'accès aux urgences doit être régulé selon un « principe de tri » via une régulation téléphonique ou à l'entrée des urgences, pour traiter en priorité les urgences vitales et réorienter les autres patients vers des médecins de garde[15], une proposition qu'il soutient depuis longtemps[8].
Le , il est nommé ministre de la Santé et de la Prévention dans le gouvernement Élisabeth Borne, succédant à Brigitte Bourguignon[16]. Aurélien Rousseau le remplace le [17].