Titulaire d'une maîtrise d'histoire intitulée Le PCF et le pouvoir entre 1944 et 1947 : analyse des textes officiels du PCF (1972, sous la direction de Madeleine Rebérioux), François Dosse est agrégé d'histoire (1973)[1].
Le 7 décembre 1983, il soutient une thèse de troisième cycle intitulée L'école des Annales dans les médias depuis 1968, sous la direction de Jean Chesneaux[1], obtenue avec la mention très bien. Il poursuit depuis des recherches sur le structuralisme, le philosophe Paul Ricœur (sa biographie, Paul Ricœur. Les sens d'une vie, publiée en 1997, fait aujourd'hui autorité) et l'historien Michel de Certeau.
À partir de 1984, François Dosse est l'un des co-animateurs de la revue EspacesTemps où les réunions sont faites à son domicile en 1986[2],[3].
En 2007, il publie Gilles Deleuze et Félix Guattari, biographie croisée[4], où il prend le pari de réhabiliter Guattari dans une histoire intellectuelle qui n'a retenu que Deleuze. En 2011, il consacre une biographie à l'historien Pierre Nora.
La notion d'« histoire en miettes », apparaît dans les travaux de François Dosse la première fois dans un article de 1974 pour la revue Politique Hebdo, le premier de l’historien[1]. Elle sert ensuite de titre à son premier ouvrage en 1987[5] et à un article pour la revue EspacesTemps.
Ces travaux consistent en des études de l'historiographie française et en particulier de l'École des Annales et de ses évolutions et du courant de la Nouvelle Histoire. Premier domaine de spécialisation de l'auteur et thème de sa thèse.