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François Jean Henri Roddier |
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François Roddier, né le [1] à Paris et mort le à Hyères[2], est un physicien et astronome français.
François Roddier passe son baccalauréat à Lyon en 1954, entre à l'École normale supérieure (rue d'Ulm) en 1956, passe l'agrégation de Sciences Physiques en 1960, puis entre au CNRS dans la section Sciences de l'Univers où il prépare sa thèse de doctorat sous la direction de Jacques Blamont. Il y développe un spectrographe à jet atomique et l'utilise pour étudier le Soleil. Il soutient sa thèse en 1964. En 1965 il est nommé professeur à l'université de Nice où il crée un département d'astrophysique. Il y forme un groupe de recherche en héliosismologie. Il s'intéresse aux effets optiques de la turbulence atmosphérique[3] et développe avec son épouse Claude Roddier des méthodes interférométriques d'observation à haute résolution angulaire.
En 1984, il émigre avec sa famille aux États-Unis pour travailler au National Optical Astronomy Observatory (Tucson, Arizona) où il participe au développement de l'optique adaptative. Il propose l'utilisation d'un nouveau type d'analyseur de front d'onde baptisé senseur de courbure. En 1988 il est nommé à l'Institute for Astrophysics de l'Université d'Hawaï où il crée un groupe de recherche et développement en optique adaptative. Ce groupe construit le premier système d'optique adaptative à base de miroir bimorphe et senseur de courbure. Le principe en sera repris pour le système d'optique adaptative de l'observatoire Canada-France-Hawaï (Pue'o), pour celui du télescope japonais Subaru et pour le système MACAO de l'observatoire européen austral (European Southern Observatory ou ESO).
François Roddier prend sa retraite en pour revenir vivre en France. Il s'intéresse depuis aux aspects thermodynamiques de l'évolution[4].